Le suspect du meurtre de l’étudiant Assil B., survenu le 10 février dernier, à la cité universitaire de Ben Aknoun, a été arrêté vendredi matin vers 8h, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Il sera présenté devant le procureurde la République près le tribunal de Bir Mourad Raïsafin de déterminer les causes et les circonstances de cet horrible assassinat qui a marqué les esprits. D’après les premières conclusions de l’enquête, le suspect est un étudiant en sciences commerciales (22 ans) et serait originaire d’Alger. Une chose est sûre : «C’est une connaissance de la victime.»
Ce crime odieux a suscité une grande émotion au sein de la communauté universitaire qui reste encore sous le choc. Rappelons que l’étudiant Assil avait été retrouvé égorgé dans sa chambre à la cité universitaire de Ben Aknoun. Originaire de Bordj Bou Arréridj, il étudiait en troisième année à la faculté de médecine d’Alger. Son corps gisait sur le sol de sa chambre et un message homophobe avait été inscrit sur le mur, avec son propre sang, lorsqu’il a été découvert dans la soirée par ses camarades. Un crime qui relance le débat sur la sécurité des résidences et cités universitaires.
Un mouvement de colère et d’indignation a été soulevé sur les réseaux sociaux, mais aussi à Bordj Bou Arréridj et à Alger, où des étudiants ont tenu, respectivement devant l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi ainsi qu’à la faculté de médecine à Alger, un grand rassemblement en mémoire de leur camarade «pour que justice soit faite», mais aussi pour dénoncer l’insécurité dans les cités universitaires.
Les observateurs relèvent une recrudescence du phénomène de la violence, qui est passée des agressions physiques et atteintes psychologiques aux homicides et meurtres au sein de l’université et des résidences universitaires. Dans ce contexte, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a relevé avec «un profond regret» la recrudescence du phénomène de la violence au sein de l’université. Il appelle à l’organisation d’une conférence nationale, avant fin mars prochain, «en vue d’élaborer un plan clair et précis devant mettre fin à ce phénomène».
Les sociologues soulignent qu’en réalité, la violence est le reflet de la société, si elle n’est pas bien traitée, elle risque d’engendrer encore de la violence. En milieu universitaire, ce phénomène préoccupant a tendance à s’amplifier dangereusement. Confrontés à l’écart entre modernité et tradition, aux crispations et au relâchement des liens sociaux, à la crise des valeurs, à la crise économique, les étudiants sont désorientés.
Les cités universitaires sont devenues des cités-ghetto, clochardisées au fil des années, au point de devenir des lieux de «cache- misère». Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, qui s’est rendu sur les lieux du drame, est invité à agir en urgence et adopter les mesures à même d’instaurer la sécurité et surtout demander des comptes aux responsables impliqués dans la déliquescence dans les cités universitaires.
el watan
Il sera présenté devant le procureurde la République près le tribunal de Bir Mourad Raïsafin de déterminer les causes et les circonstances de cet horrible assassinat qui a marqué les esprits. D’après les premières conclusions de l’enquête, le suspect est un étudiant en sciences commerciales (22 ans) et serait originaire d’Alger. Une chose est sûre : «C’est une connaissance de la victime.»
Ce crime odieux a suscité une grande émotion au sein de la communauté universitaire qui reste encore sous le choc. Rappelons que l’étudiant Assil avait été retrouvé égorgé dans sa chambre à la cité universitaire de Ben Aknoun. Originaire de Bordj Bou Arréridj, il étudiait en troisième année à la faculté de médecine d’Alger. Son corps gisait sur le sol de sa chambre et un message homophobe avait été inscrit sur le mur, avec son propre sang, lorsqu’il a été découvert dans la soirée par ses camarades. Un crime qui relance le débat sur la sécurité des résidences et cités universitaires.
Un mouvement de colère et d’indignation a été soulevé sur les réseaux sociaux, mais aussi à Bordj Bou Arréridj et à Alger, où des étudiants ont tenu, respectivement devant l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi ainsi qu’à la faculté de médecine à Alger, un grand rassemblement en mémoire de leur camarade «pour que justice soit faite», mais aussi pour dénoncer l’insécurité dans les cités universitaires.
Les observateurs relèvent une recrudescence du phénomène de la violence, qui est passée des agressions physiques et atteintes psychologiques aux homicides et meurtres au sein de l’université et des résidences universitaires. Dans ce contexte, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a relevé avec «un profond regret» la recrudescence du phénomène de la violence au sein de l’université. Il appelle à l’organisation d’une conférence nationale, avant fin mars prochain, «en vue d’élaborer un plan clair et précis devant mettre fin à ce phénomène».
Les sociologues soulignent qu’en réalité, la violence est le reflet de la société, si elle n’est pas bien traitée, elle risque d’engendrer encore de la violence. En milieu universitaire, ce phénomène préoccupant a tendance à s’amplifier dangereusement. Confrontés à l’écart entre modernité et tradition, aux crispations et au relâchement des liens sociaux, à la crise des valeurs, à la crise économique, les étudiants sont désorientés.
Les cités universitaires sont devenues des cités-ghetto, clochardisées au fil des années, au point de devenir des lieux de «cache- misère». Le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, qui s’est rendu sur les lieux du drame, est invité à agir en urgence et adopter les mesures à même d’instaurer la sécurité et surtout demander des comptes aux responsables impliqués dans la déliquescence dans les cités universitaires.
el watan
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