Effectivement, pourquoi pas " christianisé" son prénom afin d'éviter les affres du racisme et ceci quand bien même le subreptice n'est pas très catholique.
- De nombreux parents immigrés ou issus de l’immigration hésitent à donner à leurs enfants des prénoms liés à leurs origines, s’inquiétant du risque de discriminations.
Ses parents, sa femme et ses proches l’appellent Karim. Mais pour ses collègues, c’est Nicolas. Ce Franco-Libanais de 39 ans, né en France, utilise son deuxième prénom dès qu’il franchit les portes de son entreprise. Une habitude prise il y a vingt ans par ce consultant dans la finance pour faciliter ses relations professionnelles, avec ses clients comme avec ses collègues. Mais à la naissance de sa fille, l’interrogation a resurgi : "Dois-je lui donner un prénom français, ou un prénom libanais?"
Dans sa famille, ce dilemme a une longue histoire : son père, Farid, cardiologue libanais, a troqué en France son prénom pour celui de Frédéric, espérant ainsi faciliter son installation en Alsace. A son entrée sur le marché du travail, Karim adopte à son tour le stratagème, non sans avoir vérifié son efficacité au préalable : " Un jour, j’ai commencé à envoyer deux CV différents : l’un avec inscrit “Karim”, un autre avec “Nicolas”.
La seule réponse positive a été envoyée au second.
Depuis, dans toutes les entreprises, son "vrai" prénom n’apparaît que sur ses fiches de paye. "Aucun de mes collègues ou clients n’est au courant."
"En France, porter un prénom arabe représente un handicap", affirme Karim, qui le vit de la même manière dans le cadre privé. "Je suis impliqué dans un club d’aéronautique. Au moment de choisir un instructeur de vol, personne ne sélectionne jamais mon nom dans la liste. Alors que ce n’est pas un problème après deux minutes de discussion", regrette-t-il.
Un dilemme qui dépend des origines
C’est pour éviter ces discriminations à leur fille que Karim et sa femme ont finalement opté pour un "prénom français" : Louise. Ils ont tenu à lui donner un deuxième prénom arabe, Zahra, pour ne pas éclipser totalement son héritage libanais-.
Le Monde.fr
- De nombreux parents immigrés ou issus de l’immigration hésitent à donner à leurs enfants des prénoms liés à leurs origines, s’inquiétant du risque de discriminations.
Ses parents, sa femme et ses proches l’appellent Karim. Mais pour ses collègues, c’est Nicolas. Ce Franco-Libanais de 39 ans, né en France, utilise son deuxième prénom dès qu’il franchit les portes de son entreprise. Une habitude prise il y a vingt ans par ce consultant dans la finance pour faciliter ses relations professionnelles, avec ses clients comme avec ses collègues. Mais à la naissance de sa fille, l’interrogation a resurgi : "Dois-je lui donner un prénom français, ou un prénom libanais?"
Dans sa famille, ce dilemme a une longue histoire : son père, Farid, cardiologue libanais, a troqué en France son prénom pour celui de Frédéric, espérant ainsi faciliter son installation en Alsace. A son entrée sur le marché du travail, Karim adopte à son tour le stratagème, non sans avoir vérifié son efficacité au préalable : " Un jour, j’ai commencé à envoyer deux CV différents : l’un avec inscrit “Karim”, un autre avec “Nicolas”.
La seule réponse positive a été envoyée au second.
Depuis, dans toutes les entreprises, son "vrai" prénom n’apparaît que sur ses fiches de paye. "Aucun de mes collègues ou clients n’est au courant."
"En France, porter un prénom arabe représente un handicap", affirme Karim, qui le vit de la même manière dans le cadre privé. "Je suis impliqué dans un club d’aéronautique. Au moment de choisir un instructeur de vol, personne ne sélectionne jamais mon nom dans la liste. Alors que ce n’est pas un problème après deux minutes de discussion", regrette-t-il.
Un dilemme qui dépend des origines
C’est pour éviter ces discriminations à leur fille que Karim et sa femme ont finalement opté pour un "prénom français" : Louise. Ils ont tenu à lui donner un deuxième prénom arabe, Zahra, pour ne pas éclipser totalement son héritage libanais-.
Le Monde.fr
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