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L'Algérie autorise l'avortement quand l'équilibre psychologique et mental de la mère est en danger

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  • #16
    Envoyé par jawzia
    On ne peut pas dire que l'Argentine n'est pas un état moderne. Et pourtant, une loi similaire a été rejetée après des débats houleux entre pro et anti.
    On ne peut pas dire que l'Irlande n'est pas un pays catholique - protestant, et pourtant ils viennent par référendum de légaliser l'avortement .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #17
      Hello,

      nassim et aux défenseurs de ce projet,

      On n'allait pas non plus imposer ça (avortez à volonté c'est pris en charge par la sécu!!) aux algériens contre la volonté de la grande majorité de cette population! voulez-vous imposer votre point de vue aux algériens au nom des libertés individuelles et du modernisme? quel comble?!

      Ne pas accepter ce projet ni celui des gays qui pointe son nez, n'est pas synonyme de non-modernité ou d'arrièrisme, c'est des choix politiques que aucun pays ne doit se laisser imposer.
      Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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      • #18
        vous imposer votre point de vue aux algériens au nom des libertés individuelles et du modernisme?
        Et la liberté individuel de chaque citoyen même minoritaire faut-il l'étouffer ?
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #19
          Envoyé par OKHAYYAM
          voulez-vous imposer votre point de vue aux algériens au nom des libertés individuelles et du modernisme?
          Personne ne veut imposer quoique ce soit. Chacun donne son avis sur le sujet du droit à l'avortement en Algérie et chacun est libre d'argumenter son avis.

          T'as donné ton avis dans ton post plus haut en disant que tu préfères que les femmes algériennes enceintes se suicident que de soutenir leur droit à l'avortement. Concrètement, t'utilises ta doctrine religieuse pour empêcher les femmes algériennes de bénéficier du droit frondamental qu'est le droit à l'avortement.

          En soutenant le droit à l'avortement, on n'impose absolument rien. Il s'agit d'un "droit" et non pas d'une "obligation". Aucune femme algérienne ne sera obligée d'avorter. Ce droit va simplement permettre à la fille/femme algérienne qui le souhaite de pouvoir bénéficier d'un avortement dans des conditions dignes et sûres.

          Qui sont d'après toi les filles/femmes algériennes qui sont les plus susceptibles de souffrir mentalement/physiquement voire de mourir à cause de l'interdiction de l'avortement en Algérie? Ce ne sont pas les filles/femmes riches et les filles/femmes des ministres, des généraux, des députés...etc qui vont en souffrir (Leur richesse leur permettrait d'avorter sans grands soucis en Algérie ou en Tunisie), mais les filles/femmes algériennes pauvres et démunies de l'Algérie profonde. En interdisant l'avortement en Algérie, l'Etat pénalise et traumatise avant tout les filles/femmes algériennes pauvres et démunies.

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          • #20
            Hello,

            Envoyé par Iska
            Et la liberté individuel de chaque citoyen même minoritaire faut-il l'étouffer ?
            On ne va l'étouffer, perte d'énergie et donc du temps, mais on ne va pas la faire payer au contribuable non plus.

            nassim,

            Mon avis n'est pas religieux mais celui d'un citoyen qui pense et se projète avec ses convictions, ses sensibilités et sa raison.

            Ce débat tel que tu essaies de l'ortienter, toute société qui n'accorde pas le droit à l'avortement à volonté aux femmes est forcément un pays rétrograde (vois par là que j'excepte les cas de violences faites aux femmes et de risques avérés sur leur santé). C'est là que j'insiste sur le fait que l'algérie a d'autres priorités à mettre en avant en plus du fait que la majorité des algériens dit non à ce projet, il faut le respecter et ça se respecte.

            En algérie il y a un droit à l'avortement cadré selon les traditions et pratiques de cette socoété, l'algérien s'y sent à l'aise dans sa grande majorité. La règle fondamentalesde la démocratie n'est-elle pas basée sur le critère de la majorité?

            Nous pouvons citer tant d'exemples de minorités non reconnues dans bien des pays dits de grande démocratie.
            Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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            • #21
              Envoyé par OKHAYYAM
              Mon avis n'est pas religieux
              Biensûr que l'opposition au droit à l'avortement est généralement d'origine religieuse. Par exemple, les extrémistes religieux sont opposés à l'avortement même en cas de viol et d'inceste.

              Envoyé par OKHAYYAM
              C'est là que j'insiste sur le fait que l'algérie a d'autres priorités
              Ce n'est absolument pas une question de priorités. L'Algérie peut mener des centaines de grandes réformes sociales/économiques/politiques en parallèle. Mais pour cela, il faut un leadership politique hautement compétent à la tête du pays.

              Aussi, la démocratie n'est pas seulement une question d'élections, mais c'est aussi et surtout une question de culture démocratique, à commencer par le respect des libertés individuelles et des droits de l'homme. Une démocratie ne peut exister sans des droits de l'homme clairement garantis dans la constitution. L'Algérie n'a pas encore cette culture démocratique car depuis l'indépendance, elle a été gangrénée par l'extrémisme religieux dans le cadre de la dictature mafieuse du parti unique instaurée par le cartel ANP/FLN.

              Plus un pays se démocratise et se sécularise, plus il aura tendance à respecter les libertés individuelles des citoyens, et plus il aura tendance à adopter des réformes sociales comme la légalisation de l'avortement.

              N'oublions pas que l'Algérie est si gangréné par l'extrémisme religieux qu'elle a subi plus de 25 ans de terrorisme djihadiste, y compris la "décennie noire" marquée par un déluge de massacres et de barbarie commis par les terroristes djihadistes du FIS au nom de l'Islam.

              A cause de l'incompétence désastreuse des mafieux du cartel ANP/FLN, l'Algérie demeure malheureusement un pays politiquement stagnant et religieusement soumis au royaume daechien saoudien. Il faudra des dirigeants compétents à la tête du pays et des dizaines d'années de réformes institutionnelles/politiques pour séculariser et moderniser l'Algérie.

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