j'ai trop souvent pris sur moi, refoulant un cri de colère, ravalant une fierté mal placée ou un éclat de rire inopportun, il m'arrivait de garder le silence, face à une situation burlesque, où son ridicule me sidérait au point de risker le bug mental, l'effort devant être fourni par ma personne, pour l'empêcher de sombrer dans l'océan de rage étant proportionnel, au ridicule de la situation à laquelle je venais d'assister, ainsi qu'aux dégâts pouvant résulter d'un relâchement soudain, tant voulu et craint à la fois.
j'aurai du, ce jour là, faire comme j'ai fini par apprendre à le faire au bout de plusieurs années de vie commune avec mon prochain, l'autre algérien, que je ne connaissais pas, mais qui me cause tant de problème, parois sans même le savoir, parce que oui, j'ai fini par apprendre à vivre au milieu des autres, au milieu de l'enfer ... la meilleure façon d'y parvenir, d’espérer vivre au lieu de survivre, de ne plus laisser une scène pourrir la journée ou la soirée, c'est de ne pas ... plus réfléchir, d'ailleurs tout et tous vous incitent à le faire, avec le cerveau en mode OFF, on se sent tellement mieux.
c'était par une chaude matinée d'été, il faisait jaune et le ciel ne consentait aucun regard vers sa direction tant la lumière qui l'emplissait était aveuglante, j'avais pris le bus pour aller travailler, avec moi, des collègues et des travailleurs d'autres entreprises, le trajet était agréable et je restais, comme à mon habitude, absorbé par le décor qui défilait, la majestueuse chaîne de montagnes de l'atlas qui restait immuable à l'arrière plan du paysage tandis que les arbres, sereins, défilaient à vive allure, de temps en temps, un dos-d’âne venait ralentir leur course, en nous secouant brutalement, avant de les laisser la retrouver.
J'ai jeté un œil sur ma montre pour confirmer mes prévisions, nous allions arriver un peu en avance, encore quelques virages avant d'atteindre l'axe routier, peu fréquenté en cette période de l'année, et nous y étions. mais la route nationale l'axe était anormalement chargée, je projetais mon regard aussi loin que possible, au delà des premiers monstres de fer entassés sur du goudron neuf, voulant s'engouffrer dans une ligne parfaite cernée de part et d'autres par des poteaux penchés sur la route, tentant de comprendre ce qui se passait en bas.
La colonnes de véhicules était imparfaite à certains de ses endroits, elle s'élargissait, se cassait ou se rétrécissait selon l'humeur et la nature des automobilistes. en constatant la longueur démesurée de la colonne de véhicules aplatie sur la route, j'ai noté une poussée de quelque chose de chaud, qui gagnait de plus en plus d'espace dans ma poitrine, quelque chose de familier, trop souvent ressenti, mon front laissa une trace humide sur la vitre quand je l'en eu séparé, nous étions depuis quelques minutes coincés au même endroit, un sens giratoire que le chauffeur du bus n'a pas voulu respecter en évitant de le faire et grâce à qui, des automobilistes pourtant sensés être loin d'ici se sont retrouvés coincés par notre bus qui bloquait leur fuite, leur klaxons incessant étant tout à fait légitime firent monter d'un cran cette étrange sensation grandissante qui désormais perturbait ma respiration, je voyais l'un de ces malheureux conducteurs, prisonnier malgré lui par la faute du chauffard sénile, cogner avec force sur le volant de son carrosse avec ses deux mains et s'agiter comme un forcené tandis que sa boche lançait des jurons inaudibles mais qu'on pouvait facilement deviner. le serpent de fer se mouvait à nouveau, la partie mobile de son corps s'approchait de plus en plus de nous, mais arrivée à notre niveau, elle se coupa net pour laisser s'échapper les malheureux à bous de nerfs, qui même sauvés, continuaient à cracher des klaxons furieux sur nous, c'est le moment qu'à choisi une des occupante du bus pour inonder l'air de l'habitacle avec du parfum d'abricot que son tube métallique qu'elle venait d'agiter frénétiquement, crachait en sifflant, l'odeur envahit tout l’intérieur et mon amour pour l'abricot ne me sauva pas d'une horrible sensation de nausée qui m'envahit à la minute où l'odeur encercla, puis s'engouffra dans mes narines, heureusement, nous faisions maintenant partie de la partie qui se mouvait, et l'entité en métal, allongée sur la route, continuait de nous entraîner vers sa bouche, lentement, doucement, patiemment, nous faisant parvenir jusqu'au point le plus important pour moi dans les bouchons, synonyme de délivrance mais aussi, de réponse à une question devenue obsessionnelle, moments là, le point vers lequel toute mon attention était tournée, toute ma colère allait enfin trouver un paratonnerre sur lequel s'abattre, enfin, j'allais connaitre les raisons de ce blocage, de ce bouchon monstre qui m'a pris 30 minutes de ma vie et à cause duquel, j'allais renoncer à ma pause déjeuner pour rattraper le retard de cette matinée, je devais également renoncer à mon café faute de temps, qui ne faisait pas forcément partie de mes habitues matinale mais que j'avais décidé de prendre ce jour là là à cause d'une nuit de sommeil agitée.
Arrivés vers ce bouchon, je constatais que la route se ressaisissait, ne laissant échapper qu'une rangée de véhicules surchauffés, à chaque demi douzaine de mètres l'un de l'autre, des policiers en uniforme se tenaient debout, quand ce fut notre tout de passer, je vis sur le visage de l'un d'eux, un ruissellement le long du visage et l'expression d'un agacement contenu, à peine perceptible, puis, je me suis souvenu que les poteaux, qui assistaient amusés, à l'étrange phénomène qui se jouaient sous leur tête inclinées, portaient les couleurs d'un pays étranger, je regardais le cou de l'un d'entre eux pour m'en assurer, c'était le drapeau d'un pays africain, c'est tout ce que ma connaissance des drapeaux pouvait me fournir comme info, ce fut confirmé par l'un des autres occupants du bus, ayant apparemment encore plus souffert que moi, puis qu’après avoir annoncé le nom du pays, il ajouta avec une expression de dégoût et de mépris "des africains ... dire qu'avant, ils étaient nos esclave, et maintenant, on ferme des routes, on bloque des gens pour les accueillir, takhir ezzamane wellah, vraiment, on est tombé bien bas", l’auditoire acquisse majoritairement, le chauffeur enchaîne "les nègres sont partout mon frère, bientôt, on verra des algériens mariés à des nègres", le fin connaisseur en drapeau, qui était aussi un grand amateur des plage du littoral algérois, rétorque "quoi?!, mais c'est déjà le cas, beaucoup d'algériens épousent des noires", tandis qu'ils vidaient leurs sacs, rempli par une vie misérables, une éducation pourrie, une société schizophrène et une personnalité de mouton brouteur suiveur avaleur de bobard, je cherchais dans le bus des visages indignés, deux femmes discutaient entre elles, l'une dit à l'autre qu'elle n'avait rien contre les noirs, mais qu'ils la faisaient peur, sentaient mauvais, et étaient trop forts pour les grigris, l'autre confirmait tout avec de large mouvements de la tête, puis ressortit son déo bon marché et régala mes narines avec une autre bouffée d'odeur d'abricot, n'en pouvant plus, avec la perspective d'une journée encore plus pourrie, ce qui montait des tréfonds de ma poitrine, qui grimpait depuis notre arrivée sur la route nationale, ce qui m'envahissait lentement mais surement, avait enfin atteint la surface, je criais du fond du bus à l'intention de 3aziz "hé 3aziz, tu devrais éviter d'aller trop souvent à la plage, tu finira peut être esclave, et vous madame, arrêtez de nous empoisonner avec votre déodorant à la con, vous êtes près de la fenêtre, ouvrez là au lieu d'avoir peur pour vos cheveux, 3 bouteilles de laque devraient les rendre résistant aux vents, et toi 3ammi rabah, toi qui n'arrête pas de critiquer les chauffards et leur irrespect du code de la route, tu devrais au moins respecter les ronds point!"
quand à moi, ajoutais-je pour moi même, je devrais me contenter de la fermer et de me détendre, surtout qu'aujourd'hui, je n'étais pas sensé travailler.
Risk - Tentative de réconciliation avec la plume
j'aurai du, ce jour là, faire comme j'ai fini par apprendre à le faire au bout de plusieurs années de vie commune avec mon prochain, l'autre algérien, que je ne connaissais pas, mais qui me cause tant de problème, parois sans même le savoir, parce que oui, j'ai fini par apprendre à vivre au milieu des autres, au milieu de l'enfer ... la meilleure façon d'y parvenir, d’espérer vivre au lieu de survivre, de ne plus laisser une scène pourrir la journée ou la soirée, c'est de ne pas ... plus réfléchir, d'ailleurs tout et tous vous incitent à le faire, avec le cerveau en mode OFF, on se sent tellement mieux.
c'était par une chaude matinée d'été, il faisait jaune et le ciel ne consentait aucun regard vers sa direction tant la lumière qui l'emplissait était aveuglante, j'avais pris le bus pour aller travailler, avec moi, des collègues et des travailleurs d'autres entreprises, le trajet était agréable et je restais, comme à mon habitude, absorbé par le décor qui défilait, la majestueuse chaîne de montagnes de l'atlas qui restait immuable à l'arrière plan du paysage tandis que les arbres, sereins, défilaient à vive allure, de temps en temps, un dos-d’âne venait ralentir leur course, en nous secouant brutalement, avant de les laisser la retrouver.
J'ai jeté un œil sur ma montre pour confirmer mes prévisions, nous allions arriver un peu en avance, encore quelques virages avant d'atteindre l'axe routier, peu fréquenté en cette période de l'année, et nous y étions. mais la route nationale l'axe était anormalement chargée, je projetais mon regard aussi loin que possible, au delà des premiers monstres de fer entassés sur du goudron neuf, voulant s'engouffrer dans une ligne parfaite cernée de part et d'autres par des poteaux penchés sur la route, tentant de comprendre ce qui se passait en bas.
La colonnes de véhicules était imparfaite à certains de ses endroits, elle s'élargissait, se cassait ou se rétrécissait selon l'humeur et la nature des automobilistes. en constatant la longueur démesurée de la colonne de véhicules aplatie sur la route, j'ai noté une poussée de quelque chose de chaud, qui gagnait de plus en plus d'espace dans ma poitrine, quelque chose de familier, trop souvent ressenti, mon front laissa une trace humide sur la vitre quand je l'en eu séparé, nous étions depuis quelques minutes coincés au même endroit, un sens giratoire que le chauffeur du bus n'a pas voulu respecter en évitant de le faire et grâce à qui, des automobilistes pourtant sensés être loin d'ici se sont retrouvés coincés par notre bus qui bloquait leur fuite, leur klaxons incessant étant tout à fait légitime firent monter d'un cran cette étrange sensation grandissante qui désormais perturbait ma respiration, je voyais l'un de ces malheureux conducteurs, prisonnier malgré lui par la faute du chauffard sénile, cogner avec force sur le volant de son carrosse avec ses deux mains et s'agiter comme un forcené tandis que sa boche lançait des jurons inaudibles mais qu'on pouvait facilement deviner. le serpent de fer se mouvait à nouveau, la partie mobile de son corps s'approchait de plus en plus de nous, mais arrivée à notre niveau, elle se coupa net pour laisser s'échapper les malheureux à bous de nerfs, qui même sauvés, continuaient à cracher des klaxons furieux sur nous, c'est le moment qu'à choisi une des occupante du bus pour inonder l'air de l'habitacle avec du parfum d'abricot que son tube métallique qu'elle venait d'agiter frénétiquement, crachait en sifflant, l'odeur envahit tout l’intérieur et mon amour pour l'abricot ne me sauva pas d'une horrible sensation de nausée qui m'envahit à la minute où l'odeur encercla, puis s'engouffra dans mes narines, heureusement, nous faisions maintenant partie de la partie qui se mouvait, et l'entité en métal, allongée sur la route, continuait de nous entraîner vers sa bouche, lentement, doucement, patiemment, nous faisant parvenir jusqu'au point le plus important pour moi dans les bouchons, synonyme de délivrance mais aussi, de réponse à une question devenue obsessionnelle, moments là, le point vers lequel toute mon attention était tournée, toute ma colère allait enfin trouver un paratonnerre sur lequel s'abattre, enfin, j'allais connaitre les raisons de ce blocage, de ce bouchon monstre qui m'a pris 30 minutes de ma vie et à cause duquel, j'allais renoncer à ma pause déjeuner pour rattraper le retard de cette matinée, je devais également renoncer à mon café faute de temps, qui ne faisait pas forcément partie de mes habitues matinale mais que j'avais décidé de prendre ce jour là là à cause d'une nuit de sommeil agitée.
Arrivés vers ce bouchon, je constatais que la route se ressaisissait, ne laissant échapper qu'une rangée de véhicules surchauffés, à chaque demi douzaine de mètres l'un de l'autre, des policiers en uniforme se tenaient debout, quand ce fut notre tout de passer, je vis sur le visage de l'un d'eux, un ruissellement le long du visage et l'expression d'un agacement contenu, à peine perceptible, puis, je me suis souvenu que les poteaux, qui assistaient amusés, à l'étrange phénomène qui se jouaient sous leur tête inclinées, portaient les couleurs d'un pays étranger, je regardais le cou de l'un d'entre eux pour m'en assurer, c'était le drapeau d'un pays africain, c'est tout ce que ma connaissance des drapeaux pouvait me fournir comme info, ce fut confirmé par l'un des autres occupants du bus, ayant apparemment encore plus souffert que moi, puis qu’après avoir annoncé le nom du pays, il ajouta avec une expression de dégoût et de mépris "des africains ... dire qu'avant, ils étaient nos esclave, et maintenant, on ferme des routes, on bloque des gens pour les accueillir, takhir ezzamane wellah, vraiment, on est tombé bien bas", l’auditoire acquisse majoritairement, le chauffeur enchaîne "les nègres sont partout mon frère, bientôt, on verra des algériens mariés à des nègres", le fin connaisseur en drapeau, qui était aussi un grand amateur des plage du littoral algérois, rétorque "quoi?!, mais c'est déjà le cas, beaucoup d'algériens épousent des noires", tandis qu'ils vidaient leurs sacs, rempli par une vie misérables, une éducation pourrie, une société schizophrène et une personnalité de mouton brouteur suiveur avaleur de bobard, je cherchais dans le bus des visages indignés, deux femmes discutaient entre elles, l'une dit à l'autre qu'elle n'avait rien contre les noirs, mais qu'ils la faisaient peur, sentaient mauvais, et étaient trop forts pour les grigris, l'autre confirmait tout avec de large mouvements de la tête, puis ressortit son déo bon marché et régala mes narines avec une autre bouffée d'odeur d'abricot, n'en pouvant plus, avec la perspective d'une journée encore plus pourrie, ce qui montait des tréfonds de ma poitrine, qui grimpait depuis notre arrivée sur la route nationale, ce qui m'envahissait lentement mais surement, avait enfin atteint la surface, je criais du fond du bus à l'intention de 3aziz "hé 3aziz, tu devrais éviter d'aller trop souvent à la plage, tu finira peut être esclave, et vous madame, arrêtez de nous empoisonner avec votre déodorant à la con, vous êtes près de la fenêtre, ouvrez là au lieu d'avoir peur pour vos cheveux, 3 bouteilles de laque devraient les rendre résistant aux vents, et toi 3ammi rabah, toi qui n'arrête pas de critiquer les chauffards et leur irrespect du code de la route, tu devrais au moins respecter les ronds point!"
quand à moi, ajoutais-je pour moi même, je devrais me contenter de la fermer et de me détendre, surtout qu'aujourd'hui, je n'étais pas sensé travailler.
Risk - Tentative de réconciliation avec la plume
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