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Bonsoir
Paris - Un animateur vedette de la télévision française, Jean-Luc Delarue, est convoqué fin mars devant la justice.
Il sera poursuivi pour «violence» et «agression sexuelle» lors d'un vol Paris-Johannesburg très agité le 13 février où il dit «avoir pété les plombs».
M. Delarue, qui sera entendu par le tribunal de Bobigny (nord de Paris), est également accusé d'«outrage» et «tentative d'entrave à la circulation aérienne» lors de ce vol, le 13 février, durant lequel il était ivre, a indiqué lundi une source judiciaire.
L'animateur va bénéficier d'une procédure de «plaider coupable». Le procureur lui proposera une peine pour les faits. Si l'animateur et son avocat sont d'accord sur la peine proposée, une audience dite «d'homologation» se déroulera devant le tribunal. Le juge peut ou non approuver la peine convenue, selon qu'il la juge conforme ou non aux intérêts de la société. S'il refuse, l'affaire est jugée de manière habituelle.
Trois membres du personnel naviguant d'Air France avaient déposé plainte le 16 février contre l'animateur de l'émission vedette «Ca se discute», qu'il présente depuis 1994, suivie par plusieurs millions de téléspectateurs, et PDG de la société de production Réservoir Prod.
Somnifères et tension
«Je ne me souviens pas de tout mais suffisamment pour savoir que mon comportement n'était pas normal, loin de là, et pas acceptable. J'ai vraiment pété les plombs», a déclaré lundi l'animateur interrogé par la radio RTL.
Jean-Luc Delarue a «avoué» avoir la «phobie de l'avion». «Donc j'ai pris ce soir là des somnifères plus quelques verres de vin, un mélange malheureux qui a eu d'autant plus d'effet sur moi que j'étais particulièrement tendu en raison du rythme des tournages des derniers jours et je venais juste d'arrêter de fumer», a-t-il expliqué.
«Je vivais très mal la pression des paparazzi qui est incessante depuis que j'ai eu un bébé», a ajouté l'animateur qui s'est spécialisé dans des émissions où les Français viennent dévoiler leur vie personnelle, des drames les plus intimes à leurs habitudes sexuelles.
M. Delarue avait reconnu les faits dimanche lors d'une garde de vue de neuf heures dans les locaux de la police aux frontières à l'aéroport de Roissy, à son retour d'Afrique du sud.
«Incident sérieux»
Il encourt un maximum de 5 ans de prison pour l'agression sexuelle présumée de l'hôtesse qui s'était plainte d'attouchements au ventre et à la poitrine.
Air France avait évoqué un «incident sérieux» qui a obligé le personnel navigant à user de «liens de contention» - des menottes - pour attacher l'animateur de télévision et l'empêcher de perturber le vol.
L'animateur aurait notamment insulté, mordu et donné une claque à un steward, selon un délégué syndical qui a été en contact avec le personnel du vol.
La presse people française accordait lundi une large couverture à cette affaire, évoquant le «crash» et le «pétage de plombs» de Jean-Luc Delarue, un producteur-animateur parmi les mieux payés et qui a notamment obtenu pour ses émissions trois «Sept d'or», les plus importantes distinctions de la télévision en France.
Source: SDA/ATS
Paris - Un animateur vedette de la télévision française, Jean-Luc Delarue, est convoqué fin mars devant la justice.
Il sera poursuivi pour «violence» et «agression sexuelle» lors d'un vol Paris-Johannesburg très agité le 13 février où il dit «avoir pété les plombs».
M. Delarue, qui sera entendu par le tribunal de Bobigny (nord de Paris), est également accusé d'«outrage» et «tentative d'entrave à la circulation aérienne» lors de ce vol, le 13 février, durant lequel il était ivre, a indiqué lundi une source judiciaire.
L'animateur va bénéficier d'une procédure de «plaider coupable». Le procureur lui proposera une peine pour les faits. Si l'animateur et son avocat sont d'accord sur la peine proposée, une audience dite «d'homologation» se déroulera devant le tribunal. Le juge peut ou non approuver la peine convenue, selon qu'il la juge conforme ou non aux intérêts de la société. S'il refuse, l'affaire est jugée de manière habituelle.
Trois membres du personnel naviguant d'Air France avaient déposé plainte le 16 février contre l'animateur de l'émission vedette «Ca se discute», qu'il présente depuis 1994, suivie par plusieurs millions de téléspectateurs, et PDG de la société de production Réservoir Prod.
Somnifères et tension
«Je ne me souviens pas de tout mais suffisamment pour savoir que mon comportement n'était pas normal, loin de là, et pas acceptable. J'ai vraiment pété les plombs», a déclaré lundi l'animateur interrogé par la radio RTL.
Jean-Luc Delarue a «avoué» avoir la «phobie de l'avion». «Donc j'ai pris ce soir là des somnifères plus quelques verres de vin, un mélange malheureux qui a eu d'autant plus d'effet sur moi que j'étais particulièrement tendu en raison du rythme des tournages des derniers jours et je venais juste d'arrêter de fumer», a-t-il expliqué.
«Je vivais très mal la pression des paparazzi qui est incessante depuis que j'ai eu un bébé», a ajouté l'animateur qui s'est spécialisé dans des émissions où les Français viennent dévoiler leur vie personnelle, des drames les plus intimes à leurs habitudes sexuelles.
M. Delarue avait reconnu les faits dimanche lors d'une garde de vue de neuf heures dans les locaux de la police aux frontières à l'aéroport de Roissy, à son retour d'Afrique du sud.
«Incident sérieux»
Il encourt un maximum de 5 ans de prison pour l'agression sexuelle présumée de l'hôtesse qui s'était plainte d'attouchements au ventre et à la poitrine.
Air France avait évoqué un «incident sérieux» qui a obligé le personnel navigant à user de «liens de contention» - des menottes - pour attacher l'animateur de télévision et l'empêcher de perturber le vol.
L'animateur aurait notamment insulté, mordu et donné une claque à un steward, selon un délégué syndical qui a été en contact avec le personnel du vol.
La presse people française accordait lundi une large couverture à cette affaire, évoquant le «crash» et le «pétage de plombs» de Jean-Luc Delarue, un producteur-animateur parmi les mieux payés et qui a notamment obtenu pour ses émissions trois «Sept d'or», les plus importantes distinctions de la télévision en France.
Source: SDA/ATS
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