C'est une histoire on ne peut plus sordide : une Indienne, dont la famille n'avait pas versé sa dot à son mari, s'est vue amputer d'un rein à son insu. Son mari l'a vendu à un homme d'affaires, relate The Telegraph (en anglais).
Rita Haldar, 28 ans, a déposé plainte auprès de la police de Farakka le 2 février. La plainte vise son mari, Biswajit Sarkar, mais aussi sa belle-mère et son beau-frère.Il y a deux ans, Rita Haldar s'est plainte d'une douleur aiguë à l'abdomen. Son mari évoque alors le problème avec sa mère et son frère. Ils décident d'emmener la jeune femme à Calcutta.
Mais "avant de partir chez le médecin, à Calcutta, nous avons été hébergés chez un parent. On m'a donné une boisson gazeuse, et je me suis sentie somnolente. Le lendemain, j'ai consulté le médecin, qui m'a opérée le jour suivant", a-t-elle expliqué.
Des mois plus tard, la jeune femme se sent mal : "J'ai consulté un médecin, qui m'a prescrit une échographie." Laquelle est formelle 0160: son rein droit a disparu.
Et le rein gauche a grossi : les médecins y ont détecté une infection.
Ils étaient mariés depuis 12 ans
Le mari, commerçant de profession, aurait réalisé le vol de l'organe avec l'aide de son frère et de sa mère. Le couple était marié depuis 12 ans, mais le mari se plaignait régulièrement de n'avoir jamais perçu sa dot - une pratique pourtant officiellement interdite en Inde depuis 1961.
Le mari a affirmé, d'abord, que Rita avait volontairement donné son rein, et même signé une lettre de consentement. Mais celle-ci dément : "Je n'en savais rien, j'étais droguée et je ne me souviens pas d'avoir signé de papier."
Finalement interrogés par la police, le mari et son frère ont avoué qu'ils avaient vendu le rein à un homme d'affaires de l'État du Chhattisgarh.
La police indienne va poursuivre l'enquête en commençant par la clinique dans laquelle s'est déroulée l'opération.LE JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE
Rita Haldar, 28 ans, a déposé plainte auprès de la police de Farakka le 2 février. La plainte vise son mari, Biswajit Sarkar, mais aussi sa belle-mère et son beau-frère.Il y a deux ans, Rita Haldar s'est plainte d'une douleur aiguë à l'abdomen. Son mari évoque alors le problème avec sa mère et son frère. Ils décident d'emmener la jeune femme à Calcutta.
Mais "avant de partir chez le médecin, à Calcutta, nous avons été hébergés chez un parent. On m'a donné une boisson gazeuse, et je me suis sentie somnolente. Le lendemain, j'ai consulté le médecin, qui m'a opérée le jour suivant", a-t-elle expliqué.
Des mois plus tard, la jeune femme se sent mal : "J'ai consulté un médecin, qui m'a prescrit une échographie." Laquelle est formelle 0160: son rein droit a disparu.
Et le rein gauche a grossi : les médecins y ont détecté une infection.
Ils étaient mariés depuis 12 ans
Le mari, commerçant de profession, aurait réalisé le vol de l'organe avec l'aide de son frère et de sa mère. Le couple était marié depuis 12 ans, mais le mari se plaignait régulièrement de n'avoir jamais perçu sa dot - une pratique pourtant officiellement interdite en Inde depuis 1961.
Le mari a affirmé, d'abord, que Rita avait volontairement donné son rein, et même signé une lettre de consentement. Mais celle-ci dément : "Je n'en savais rien, j'étais droguée et je ne me souviens pas d'avoir signé de papier."
Finalement interrogés par la police, le mari et son frère ont avoué qu'ils avaient vendu le rein à un homme d'affaires de l'État du Chhattisgarh.
La police indienne va poursuivre l'enquête en commençant par la clinique dans laquelle s'est déroulée l'opération.LE JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE
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