Le célèbre islamologue, Tarik Ramadan, accusé de viol, a été placé en garde à vue à Paris, annoncent des sources judiciaires françaises citées par l’AFP.
Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers « dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires », a précisé cette source, confirmant une information de la radio française RTL.
Très célèbre en France et en Suisse pour ses prises de position, le petit-fils de Djamel El Benna, le fondateur des Frères musulmans, est accusé d'abus sexuels par deux femmes. Elles disent que le théologien les as violées en 2009 et en 2012 en France. La première plaignante, Henda Ayari, accuse l'islamologue de l'avoir violée dans un hôtel parisien en 2012. Une seconde plainte visant Tarik Ramadan, pour des faits similaires dans un hôtel à Lyon (est) en 2009, a été déposée fin octobre quelques jours après la première plainte.
Pour sa défense, le professeur a nié en bloc les accusations évoquant des «allégations mensongères ». Comme première réaction, Ramadan indique, sur son compte Twitter, « demeurer sage et digne », malgré un climat « délétère », entraînant des « commentaires excessifs », qu'il condamne. « De tous les bords, de façon anonyme ou pas, on lit des commentaires excessifs, racistes, antisémites, islamophobes, irrespectueux à l'endroit des femmes etc. Depuis 30 ans, j'appelle à la mesure, à l'écoute, au dialogue respectueux et à l'intelligence ouverte et critique », expliquait-il avant de conclure le texte en disant faire « confiance à la justice. »
Algérie Focus
Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers « dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires », a précisé cette source, confirmant une information de la radio française RTL.
Très célèbre en France et en Suisse pour ses prises de position, le petit-fils de Djamel El Benna, le fondateur des Frères musulmans, est accusé d'abus sexuels par deux femmes. Elles disent que le théologien les as violées en 2009 et en 2012 en France. La première plaignante, Henda Ayari, accuse l'islamologue de l'avoir violée dans un hôtel parisien en 2012. Une seconde plainte visant Tarik Ramadan, pour des faits similaires dans un hôtel à Lyon (est) en 2009, a été déposée fin octobre quelques jours après la première plainte.
Pour sa défense, le professeur a nié en bloc les accusations évoquant des «allégations mensongères ». Comme première réaction, Ramadan indique, sur son compte Twitter, « demeurer sage et digne », malgré un climat « délétère », entraînant des « commentaires excessifs », qu'il condamne. « De tous les bords, de façon anonyme ou pas, on lit des commentaires excessifs, racistes, antisémites, islamophobes, irrespectueux à l'endroit des femmes etc. Depuis 30 ans, j'appelle à la mesure, à l'écoute, au dialogue respectueux et à l'intelligence ouverte et critique », expliquait-il avant de conclure le texte en disant faire « confiance à la justice. »
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