Par Loïc Chauveau le 04.01.2018 à 18h40
Remarquable par sa durée et son intensité, la vague de froid qui sévit en Amérique du Nord influence une météo européenne venteuse et douce.
La vague de froid américaine influence tout l’hémisphère Nord
Cette descente d’air polaire aux Etats-Unis est saisonnière.
© JEWEL SAMAD / AFP
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BLAST. Les Américains l'appellent “arctic blast”. Tous les ans, ils redoutent sa visite qui ne manque jamais. Cette descente d'air polaire est en effet saisonnière. Mais cette année, elle bat tous les records. Au point d'absorber l'ensemble du froid polaire. Comme le montre cette carte de l'université du Maine, le Canada et les États-Unis (dont il faut exclure la Californie où au contraire les températures sont supérieures de 4 à 8 °C à la normale et… l'Alaska !) sont quasiment les deux seules parties du monde où les températures sont inférieures aux moyennes saisonnières. Partout ailleurs, il fait bien plus chaud que la normale.

“Il y a bien un transfert d'énergie, confirme Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Comme si tout l'air polaire était concentré sur le continent américain et délaissait les autres parties du monde.” Cette situation atmosphérique rare et remarquable provoque donc en Europe de l'Ouest et jusqu'en Asie des conditions extrêmement douces… pour les températures, mais pas pour les intempéries !
Existe-t-il un lien avec la fréquence des tempêtes subies par la France ? “Ce qui est certain, c'est qu'il y a une forte différence de températures sur la côte est des États-Unis susceptibles de renforcer le courant-jet, ces forts vents d'altitude qui nourrissent les tempêtes”, poursuit Patrick Galois. Lors des tempêtes de fin d'année, le courant-jet a été mesuré à la vitesse de 300 km/h. Mais cette puissance n'a rien d'exceptionnel. Lors des grandes tempêtes Lothar et Martin à la fin de décembre 1999, le jet-stream était monté à 500 km/h.
Remarquable par sa durée et son intensité, la vague de froid qui sévit en Amérique du Nord influence une météo européenne venteuse et douce.
La vague de froid américaine influence tout l’hémisphère Nord
Cette descente d’air polaire aux Etats-Unis est saisonnière.
© JEWEL SAMAD / AFP
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BLAST. Les Américains l'appellent “arctic blast”. Tous les ans, ils redoutent sa visite qui ne manque jamais. Cette descente d'air polaire est en effet saisonnière. Mais cette année, elle bat tous les records. Au point d'absorber l'ensemble du froid polaire. Comme le montre cette carte de l'université du Maine, le Canada et les États-Unis (dont il faut exclure la Californie où au contraire les températures sont supérieures de 4 à 8 °C à la normale et… l'Alaska !) sont quasiment les deux seules parties du monde où les températures sont inférieures aux moyennes saisonnières. Partout ailleurs, il fait bien plus chaud que la normale.

“Il y a bien un transfert d'énergie, confirme Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Comme si tout l'air polaire était concentré sur le continent américain et délaissait les autres parties du monde.” Cette situation atmosphérique rare et remarquable provoque donc en Europe de l'Ouest et jusqu'en Asie des conditions extrêmement douces… pour les températures, mais pas pour les intempéries !
Existe-t-il un lien avec la fréquence des tempêtes subies par la France ? “Ce qui est certain, c'est qu'il y a une forte différence de températures sur la côte est des États-Unis susceptibles de renforcer le courant-jet, ces forts vents d'altitude qui nourrissent les tempêtes”, poursuit Patrick Galois. Lors des tempêtes de fin d'année, le courant-jet a été mesuré à la vitesse de 300 km/h. Mais cette puissance n'a rien d'exceptionnel. Lors des grandes tempêtes Lothar et Martin à la fin de décembre 1999, le jet-stream était monté à 500 km/h.
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