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«Oui je peux passer, je suis conseiller fédéral»

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  • «Oui je peux passer, je suis conseiller fédéral»

    Le Conseiller fédéral Guy Parmelin est le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports DDPS.

    Guy Parmelin a inspecté les troupes près de Thoune. Il a même pris part à un exercice et constaté les difficultés liées aux différentes langues, parlées au sein de l'armée.

    Guy Parmelin est allé inspecter les troupes du bataillon de logistiques 51, en cours de répétition à Allmendingen près de Thoune. Il en a également profité pour participer à un entraînement, comme l'a raconté Schweizer Illustrierte.

    Après avoir tiré quelques cartouches, le Conseiller fédéral vaudois a participé à un exercice de contrôle de véhicule. Et il a pu constater que les gardes en face de lui avaient de la peine à s'exprimer en français.
    Le porte-parole de la police explique: M.Egger n'est pas rentré d'une sortie autorisée. Nous avons immédiatement lancé des recherches», déclare Andreas Knuchel. «Nous avons d'abord pensé qu'il allait rentrer par lui-même. De plus, il nous a donné signe de vie via une lettre adressée à son avocate». Sa fuite datant d'à présent trois semaines, la décision de la rendre publique a été prise.

    «Was passiert, quel est le problème?» demande-t-il au soldat en faction devant la barrière. Le militaire hésite, cherchant visiblement ses mots en français. «Vous n'avez pas un clé?», lâche-t-il. «Darf ich kommen? (Puis-je venir?)» demande alors le Conseiller fédéral.

    Vous êtes... «berechtigt»?

    Réponse immédiate du soldat: «Arrête! Non! Reste à la voiture! Fermer la porte! Merci.» Guy Parmelin obtempère. Le garde explique alors qu'il fait un contrôle du véhicule et que le conducteur doit laisser les mains sur le volant. Et c'est sur ce dernier mot que l'appelé bute à plusieurs reprises.

    Et lorsque le soldat s'approche pour lui demander ses papiers, il veut savoir si le visiteur est «berechtigt» (autorisé). «Oui, je suis Conseiller fédéral, je peux», réplique Guy Parmelin au milieu des rires.

    Interrogé sur cet épisode, le Vaudois estime qu'il n'y a pas de problème de langue dans l'armée. «Non, je ne crois pas. Je trouve important que les soldats puissent s'exprimer dans leur langue. Et je comprends le principal, sauf quand on parle le Haut-Valaisan. D'ailleurs, il existe également des troupes mixtes romandes-alémaniques.»

    (smk/nxp)
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