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Marianne Barnard, une artiste californienne, a accusé le réalisateur Roman Polanski de l'avoir agressée sexuellement, dans une interview au journal britannique The Sun, vendredi dernier. Elle est la cinquième femme à avoir accusé le réalisateur de faits similaires.
Elle raconte qu'en 1975, qu'elle se trouvait à la mer avec sa maman lorsque cette dernière lui a fait rencontrer Roman Polanski.
Elle avait 10 ans au moment des faits
L'homme lui a proposé de prendre des photos d'elle. Elle était alors âgée de 10 ans.
Roman Polanski a fait poser la jeune fille en bikini et avec un manteau de fourrure, sur des rochers.
Il lui a ensuite demandé d'enlever son bikini. "Il voulait que je retire mon bas. J'ai commencé à me sentir mal à l'aise. À ce moment, j'ai réalisé que ma mère était partie. Je ne sais pas où elle est allée, je n'avais pas vraiment remarqué qu'elle n'était plus là. Puis, il a attenté à ma pudeur."
Marianne Barnard explique que les conséquences de cette agression sont toujours bien présentes dans sa vie aujourd'hui, elle qui souffre de stress post-traumatique et de claustrophobie.
Polanski réfute les accusations
L'artiste californienne explique que l'affaire Weinstein lui a donné le courage de parler aujourd'hui, et même de porter plainte auprès de la police de Los Angeles : "Je me sentais tellement mal que je n'ai rien dit pendant tout ce temps. Et avec toutes ces femmes qui ont osé parler courageusement, je me suis dit que je ne pouvais pas, en sachant ce que je sais, et en ayant traversé ce que j'ai traversé, ne pas m'exprimer."
Aujourd'hui, elle affirme : "Je ne peux plus me taire [...] comment être sûre qu'il n'y a pas d'autres victimes? Ou qu'il n'a pas recommencé?"
Le réalisateur franco-polonais réfute formellement les accusations de Marianne Barnad : "Les seuls faits qu'on peut lui reprocher sont ceux qui concernent Samantha Geimer, qu'il a reconnus dès sa première audition il y a quarante ans et à l'égard desquels Madame Geimer s'est encore exprimée récemment, en réaffirmant à la fois son pardon à Monsieur Polanski et les reproches qu'elle faisait à la justice américaine. La justice suisse et la justice polonaise ont estimé qu'il avait exécuté sa peine, et au-delà. Il conteste toutes les autres accusations sans fondement dont il a fait l'objet", écrit, dans un communiqué transmis à Vanity Fair, l'avocat de Roman Polanski.
DNA
Elle raconte qu'en 1975, qu'elle se trouvait à la mer avec sa maman lorsque cette dernière lui a fait rencontrer Roman Polanski.
Elle avait 10 ans au moment des faits
L'homme lui a proposé de prendre des photos d'elle. Elle était alors âgée de 10 ans.
Roman Polanski a fait poser la jeune fille en bikini et avec un manteau de fourrure, sur des rochers.
Il lui a ensuite demandé d'enlever son bikini. "Il voulait que je retire mon bas. J'ai commencé à me sentir mal à l'aise. À ce moment, j'ai réalisé que ma mère était partie. Je ne sais pas où elle est allée, je n'avais pas vraiment remarqué qu'elle n'était plus là. Puis, il a attenté à ma pudeur."
Marianne Barnard explique que les conséquences de cette agression sont toujours bien présentes dans sa vie aujourd'hui, elle qui souffre de stress post-traumatique et de claustrophobie.
Polanski réfute les accusations
L'artiste californienne explique que l'affaire Weinstein lui a donné le courage de parler aujourd'hui, et même de porter plainte auprès de la police de Los Angeles : "Je me sentais tellement mal que je n'ai rien dit pendant tout ce temps. Et avec toutes ces femmes qui ont osé parler courageusement, je me suis dit que je ne pouvais pas, en sachant ce que je sais, et en ayant traversé ce que j'ai traversé, ne pas m'exprimer."
Aujourd'hui, elle affirme : "Je ne peux plus me taire [...] comment être sûre qu'il n'y a pas d'autres victimes? Ou qu'il n'a pas recommencé?"
Le réalisateur franco-polonais réfute formellement les accusations de Marianne Barnad : "Les seuls faits qu'on peut lui reprocher sont ceux qui concernent Samantha Geimer, qu'il a reconnus dès sa première audition il y a quarante ans et à l'égard desquels Madame Geimer s'est encore exprimée récemment, en réaffirmant à la fois son pardon à Monsieur Polanski et les reproches qu'elle faisait à la justice américaine. La justice suisse et la justice polonaise ont estimé qu'il avait exécuté sa peine, et au-delà. Il conteste toutes les autres accusations sans fondement dont il a fait l'objet", écrit, dans un communiqué transmis à Vanity Fair, l'avocat de Roman Polanski.
DNA
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