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10h du matin, grillons et autres bestiaux bruyants, sifflant, et craquelant sous un soleil de plomb. Un rocher au loin, place favorite d'un jeune pêcheur en herbe, qui s'attend comme chaque jour depuis des semaines à faire une prise digne d'un fait divers.
Il se perd dans la lumière et s'attend à ce que l'eau reflète ses rêves de grandes conquêtes. Que les pierres se mettent à parler, les coquillages à danser, le soleil à sourire, et les vagues à l'enlacer.
Il reste seul des heures durant, loin des autres enfants, trop bruyants, et pas très attachants.
Ce garçon continue à attendre une eau aux reflets salvateurs. Jusqu’à ce que le jour change d'humeur.
De toute manière, ce n'est qu'un garçon qui rêve aux choses comme le ferait un autre. Il refuse de les laisser s'estomper au prix d'une vision horrifiante d'un monde formaté.
Il entreprend alors un voyage au delà des montagnes, voir si les rêves sont encore en vie dans les contrés qui bordent les vastes prairies.
Utopie, folie, diront les plus aigris.
Mais qui un jour n'a pas espéré voir au delà des montagnes les lacs gelés, les pins enneigés, les mers déchaînées, et goûter au silence d'une nuit de flocons emplissant les routes pavées comme un chemin de pureté destiné aux hommes qui souillent le sol dès le matin.
Qui, un jour n'a pas espéré ouvrir les yeux sur un bleu éclatant, la caresse du soleil sur son visage respirant l'air d'une liberté arrachée aux entrailles de pâles quotidiens.
Le petit garçon refuse de grandir parmi les hyènes. Le petit garçon veut retrouver le chant des coquillages, et la douce mélodie des vagues sur les rivages.
Un jour il sera heureux, un jour il se souciera des hommes. Un jour il sera bon, un jour il sera bon avec les hommes. Le jour où ces derniers demanderont plus à eux-mêmes qu'aux autres, et verront le monde tel qu'il doit être vu.
Un jour le petit garçon deviendra grand. Quand les grands se souviendront qu'ils sont petits. Petits aux yeux des grands.
Un jour le petit garçon sera un homme. Quand ses rêves auront raison, raison de lui ou des hommes qui n'auraient pas encore compris, qu'ils sont petits.
Un jour le petit garçon aimera. Un jour le petit garçon comprendra, que tôt ou tard il le faudra. Sans rebrousser le pas, ni même revêtir les souvenirs qui sont au présent ce que fut une neige au printemps.
Il est temps mon petit garçon ...
Les saisons passent, les neiges fondent, les soleils se couchent, et toi tu rêvasses mon enfant. Certes, à un monde meilleur. Mais où est donc ton esprit mon coeur ?
Il est là ..., oui. Il est là
là et las, ici et parfois là bas.
Entre ciel et terre mon cœur chavire
De chaque minute qui passe mon âme soupire. Dis-moi mon cœur à quoi tu aspires. Dis-moi encore si tu respires.
Entre écume et nuages mon esprit s’évade. De légèreté se revêtent mes songes d’escapade. Dis-moi mon esprit à quoi tu t’attardes ... Oui dis-moi.
Ah, mon petit garçon. Tu fais peine à voir.
Non ... la pitié est pour les chiens et les estropiés.
J'ai dis que mon esprit était là.
Ah, mon petit garçon, tu as bien grandi.
Non ... je n'en ai pas envie.
Ah mon petit garçon, tu le devras, si tu veux rester en vie.
Oui, tôt au tard je ferai envie. Oui, tôt ou tard …
Il se perd dans la lumière et s'attend à ce que l'eau reflète ses rêves de grandes conquêtes. Que les pierres se mettent à parler, les coquillages à danser, le soleil à sourire, et les vagues à l'enlacer.
Il reste seul des heures durant, loin des autres enfants, trop bruyants, et pas très attachants.
Ce garçon continue à attendre une eau aux reflets salvateurs. Jusqu’à ce que le jour change d'humeur.
De toute manière, ce n'est qu'un garçon qui rêve aux choses comme le ferait un autre. Il refuse de les laisser s'estomper au prix d'une vision horrifiante d'un monde formaté.
Il entreprend alors un voyage au delà des montagnes, voir si les rêves sont encore en vie dans les contrés qui bordent les vastes prairies.
Utopie, folie, diront les plus aigris.
Mais qui un jour n'a pas espéré voir au delà des montagnes les lacs gelés, les pins enneigés, les mers déchaînées, et goûter au silence d'une nuit de flocons emplissant les routes pavées comme un chemin de pureté destiné aux hommes qui souillent le sol dès le matin.
Qui, un jour n'a pas espéré ouvrir les yeux sur un bleu éclatant, la caresse du soleil sur son visage respirant l'air d'une liberté arrachée aux entrailles de pâles quotidiens.
Le petit garçon refuse de grandir parmi les hyènes. Le petit garçon veut retrouver le chant des coquillages, et la douce mélodie des vagues sur les rivages.
Un jour il sera heureux, un jour il se souciera des hommes. Un jour il sera bon, un jour il sera bon avec les hommes. Le jour où ces derniers demanderont plus à eux-mêmes qu'aux autres, et verront le monde tel qu'il doit être vu.
Un jour le petit garçon deviendra grand. Quand les grands se souviendront qu'ils sont petits. Petits aux yeux des grands.
Un jour le petit garçon sera un homme. Quand ses rêves auront raison, raison de lui ou des hommes qui n'auraient pas encore compris, qu'ils sont petits.
Un jour le petit garçon aimera. Un jour le petit garçon comprendra, que tôt ou tard il le faudra. Sans rebrousser le pas, ni même revêtir les souvenirs qui sont au présent ce que fut une neige au printemps.
Il est temps mon petit garçon ...
Les saisons passent, les neiges fondent, les soleils se couchent, et toi tu rêvasses mon enfant. Certes, à un monde meilleur. Mais où est donc ton esprit mon coeur ?
Il est là ..., oui. Il est là
là et las, ici et parfois là bas.
Entre ciel et terre mon cœur chavire
De chaque minute qui passe mon âme soupire. Dis-moi mon cœur à quoi tu aspires. Dis-moi encore si tu respires.
Entre écume et nuages mon esprit s’évade. De légèreté se revêtent mes songes d’escapade. Dis-moi mon esprit à quoi tu t’attardes ... Oui dis-moi.
Ah, mon petit garçon. Tu fais peine à voir.
Non ... la pitié est pour les chiens et les estropiés.
J'ai dis que mon esprit était là.
Ah, mon petit garçon, tu as bien grandi.
Non ... je n'en ai pas envie.
Ah mon petit garçon, tu le devras, si tu veux rester en vie.
Oui, tôt au tard je ferai envie. Oui, tôt ou tard …
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