Allah yarhmah we wissa3 3lih ! la perte d'un grand monument ...
DIA-19 juillet 2017: Le chantre de la chanson Oranaise, Blaoui Houari, est décédé, mercredi matin, à Oran, à l’âge de 91 ans, des suites d’une longue maladie, a rapporté la radio ce matin.
Le défunt, icône du genre Wahrani et l’une des figures marquantes de la chanson Algérienne, mort aux premières heures de la matinée, avait été contraint de s’éloigner, des mois durant, de la scène artistique locale et nationale.
Né le 23 janvier 1926 à Sidi Blel (Oran) et Blaoui El houari a été initié à la musique à l’âge de 4 ans par son père Mohamed Tazi, un mélomane qui jouait de la Kouitra.
Son frère aîné Kouider lui apprendra à se familiariser avec le banjo et de la mandoline. A 13 ans, il rejoint le café de son père où grâce au phonographe familial, il s’imprègne des musiciens nationaux et orientaux.
A 20 ans,c’est déjà un musicien et un chanteur accompli et durant les années 40, il animera avec son orchestre les mariages, les circoncisions, les fêtes familiales…
En 1949, Mahieddine Bachetarzi lui confie la formation et la direction de l’orchestre chargé d’animer, tous les quinze jours durant six mois, la Saison de l’Opéra d’Oran.
En 1953, Blaoui enregistre, avec son premier « 45 tours » et ne cessera depuis d’enrichir son répertoire, estimé à près de 500 chansons et enregistrera une trentaine de disque 78, 33 et 45 tours, des cassettes audio et vidéo.
Il sera également le compositeur attitré d’Abderrahmane Aziz, Mohamed Lamari, Djalti, Saliha Saghira, Derkaoui, Serrour Hasni… D’autres reprendront ses œuvres comme le groupe Raina Raï, Cheb Khaled, Cheb Sahraoui, Cheb Benchenet…
Ami d’enfance du Chahid Zabana, il composera sur les paroles de Cheikh Chérif Hamani écrites le jour même de l’exécution de Hmida le 19 juin 1956, une œuvre à sa mémoire.
Le défunt sera inhumé dans l’après-midi au cimetière d’Aïn El Beïda de la ville d’Oran, selon cette même source.
Amel Bouchaib
DIA-19 juillet 2017: Le chantre de la chanson Oranaise, Blaoui Houari, est décédé, mercredi matin, à Oran, à l’âge de 91 ans, des suites d’une longue maladie, a rapporté la radio ce matin.
Le défunt, icône du genre Wahrani et l’une des figures marquantes de la chanson Algérienne, mort aux premières heures de la matinée, avait été contraint de s’éloigner, des mois durant, de la scène artistique locale et nationale.
Né le 23 janvier 1926 à Sidi Blel (Oran) et Blaoui El houari a été initié à la musique à l’âge de 4 ans par son père Mohamed Tazi, un mélomane qui jouait de la Kouitra.
Son frère aîné Kouider lui apprendra à se familiariser avec le banjo et de la mandoline. A 13 ans, il rejoint le café de son père où grâce au phonographe familial, il s’imprègne des musiciens nationaux et orientaux.
A 20 ans,c’est déjà un musicien et un chanteur accompli et durant les années 40, il animera avec son orchestre les mariages, les circoncisions, les fêtes familiales…
En 1949, Mahieddine Bachetarzi lui confie la formation et la direction de l’orchestre chargé d’animer, tous les quinze jours durant six mois, la Saison de l’Opéra d’Oran.
En 1953, Blaoui enregistre, avec son premier « 45 tours » et ne cessera depuis d’enrichir son répertoire, estimé à près de 500 chansons et enregistrera une trentaine de disque 78, 33 et 45 tours, des cassettes audio et vidéo.
Il sera également le compositeur attitré d’Abderrahmane Aziz, Mohamed Lamari, Djalti, Saliha Saghira, Derkaoui, Serrour Hasni… D’autres reprendront ses œuvres comme le groupe Raina Raï, Cheb Khaled, Cheb Sahraoui, Cheb Benchenet…
Ami d’enfance du Chahid Zabana, il composera sur les paroles de Cheikh Chérif Hamani écrites le jour même de l’exécution de Hmida le 19 juin 1956, une œuvre à sa mémoire.
Le défunt sera inhumé dans l’après-midi au cimetière d’Aïn El Beïda de la ville d’Oran, selon cette même source.
Amel Bouchaib
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