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Amsterdam - Un journaliste néerlandais a demandé vendredi à une chambre d'appel d'Amsterdam d'être poursuivi en justice pour avoir mangé du chocolat produit à partir de cacao issu de plantations où de jeunes Africains sont réduits en esclavage.
Teun van der Keuken, journaliste dans une émission télévisée destinée aux consommateurs, a porté plainte contre lui-même pour avoir absorbé 17 barres de chocolat «dont il est établi qu'il est produit à base de cacao venant de plantations où est pratiqué l'esclavage», a-t-il expliqué.
Le ministère public ayant décidé de ne pas le poursuivre, il a demandé à son avocat de plaider son inculpation en appel, quitte à être condamné à la prison à l'issue d'un éventuel procès.
A l'appui de sa requête, l'avocat a fait comparaître un ancien travailleur forcé d'une plantation de cacao qu'il affirme être située au Burkina Faso. Kohi Hermann Kam, 20 ans, a ainsi témoigné devant la cour des conditions de vie et de travail indignes qu'il a connues à quinze ans, pour un salaire de 20 euros annuels.
«Ce procès est une bonne chose», a dit le jeune homme à l'AFP en estimant que les planteurs devaient mieux payer leurs employés.
Source: SDA/ATS
Amsterdam - Un journaliste néerlandais a demandé vendredi à une chambre d'appel d'Amsterdam d'être poursuivi en justice pour avoir mangé du chocolat produit à partir de cacao issu de plantations où de jeunes Africains sont réduits en esclavage.
Teun van der Keuken, journaliste dans une émission télévisée destinée aux consommateurs, a porté plainte contre lui-même pour avoir absorbé 17 barres de chocolat «dont il est établi qu'il est produit à base de cacao venant de plantations où est pratiqué l'esclavage», a-t-il expliqué.
Le ministère public ayant décidé de ne pas le poursuivre, il a demandé à son avocat de plaider son inculpation en appel, quitte à être condamné à la prison à l'issue d'un éventuel procès.
A l'appui de sa requête, l'avocat a fait comparaître un ancien travailleur forcé d'une plantation de cacao qu'il affirme être située au Burkina Faso. Kohi Hermann Kam, 20 ans, a ainsi témoigné devant la cour des conditions de vie et de travail indignes qu'il a connues à quinze ans, pour un salaire de 20 euros annuels.
«Ce procès est une bonne chose», a dit le jeune homme à l'AFP en estimant que les planteurs devaient mieux payer leurs employés.
Source: SDA/ATS
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