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je ne suis pas d'accord, on n'est jamais sur de rien.
C'est bien cela qui sépare ceux qui ont la certitude de la foi et les autres. Certes Dieu seul est le connaisseur du futur et d'invisible, donc on ne pas prédire la situation de chacun.
Mais ce qui est la question de ce post, la mort c'est le début d'un autre "monde". Lorsque on regarde la créaction déjà accessible à nos modestes capacité d'être humain, il n'est pas ettonant que c'est en fait au delà même de l'imagination d'un cerveau humain.
Les pelles de terre sèche tombent une à une sur les dalles qui couvrent le tranché où mon corps gît, inerte. Au rythme des gestes cadencés de mes fossoyeurs, le silence se fait de plus en plus imposant. De ce monde immonde, de toutes les créatures terrestres, de toutes ces absurdités, il ne reste que moi ; avant l’arrivée imminente de ces envahisseurs en miniature qui n’auront pour seule et unique mission que de dévorer mon cadavre et mourir à leur tour.
A partir de ce moment là, il n’y aura plus de concept. Plus de notion du temps, plus de rapport, plus rien de ce monde qui faisait entre-déchirer les hommes entre eux. Je ne saurai pas quel âge j’aurai puisque la notion de temps aura disparue, je n’aurai plus ni froid ni chaud, puisque mes sens auront disparus, je ne saurai pas où je suis puisque la notion de lieu n’aura plus de raison d’être ; je ne connaîtrai pas le sens de la nuit ou de la clarté du jour puisque je n’aurai plus de yeux pour voir, ni de cœur pour sentir ni de cerveau pour réagir. Je serai en fait dans un monde où la notion de vie ou de mort serait absurde. Je ne saurai ce qu’est la mort puisque cette nouvelle vie commence justement après mon décès. Je ne saurai aussi ce qu’est la vie puisque j’aurai déjà vécu puis enfouit dans ma tombe.
Le bruit cadencé des pelles a soudain cessé ; probablement parcequ’il y a suffisamment de gravier sur ce petit périmètre que j’ai hérité de notre mère la terre. Ni demeure grandiose, ni châteaux, ni richesses infinies, ni fortunes, ni pouvoirs, ni privilèges, tout juste un petit carré de terre et de cailloux que le temps se chargera de faire disparaître à jamais avec le reste du paysage. Il n’y aura plus jamais ni qui, ni pourquoi, ni tricheries ni mensonges, ni magouilles ni passe-droit, il n’y aura que la vérité divine annoncée par le prophète Mohamed, que la paix soit sur lui…
Voilà que cette foule, immense ou clairsemée, peu importe, repart d’un pas pressé par où elle était venue, avec le sentiment du devoir accompli. Les uns se remémoreront certains bons souvenirs de mon passage sur terre et verseront quelques larmes ou laisseront se dessiner un sourire sur leur visage, puis m’oublieront à jamais ; les autres sont venus, non pas pour me rendre un dernier hommage car ils ne m’ont pas connu, mais uniquement pour faire plaisir aux premiers. La vie a repris ses droits. Sur le chemin du retour, on parle déjà d’autres choses et chacun, à son insu, attend son tour, chacun viendra tout prés de moi, en aller simple, sans espoir de retour…
Quant à moi, je suis seul maintenant, la foule est rentrée et le reste du monde a disparu. Il n’y a plus que moi et rien ne compte désormais, sauf moi. Ni épouse, ni enfants, ni parents, ni amis, ni proches, plus rien n’a de valeur. J’attends malgré moi l’apparition de la première créature de cet univers nouveau dans lequel je suis tombé. Je ne sais pas comment elle sera faite. Une chose est sûre pourtant, elle me posera une question à laquelle je dois inévitablement répondre et sur laquelle repose mon avenir éternel. Cette créature ne s’intéressera ni à mon âge, ni à ma situation, ni aux biens que j’ai laissé, ni aux affres de ce bas monde, seul l’intéressera mon avis sur Mohamed, le messager de Dieu… D’autres vous diront qu’à ce moment précis de l’examen, il est difficile de garder son calme et sa sérénité mais moi, voyez-vous, j’ai un alibi de granit. Je lui dirais tout simplement que ce messager est tellement cher à mes yeux et à mon cœur de mon vivant que….je portais son nom.
Dernière modification par Zacmako, 06 février 2007, 17h19.
Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
merci mon amis juste en train dédies ce petit poème de tassadit
je voix tes écris alors si tu me permet je le ra joute il parle de la mort.
LA MORT
Elle vient sans crier gare
Que l'on soit jeune ou vieillard
Que l'on soit généreux ou avare
Que l'on soit malhonnête ou sans tare
Elle nous ôte la vie sans retard
Et nous embarque dans ses amarres
De cette traîtresse, on a une peur bleue
Quand on la sent proche, on supplie "Dieu"
De nous laisser en vie, ne serait-ce que peu
En lui promettant de devenir pieux
Faire du bien et vivre mieux
Quand l'heure arrive, l'arrêter ? Nul ne le peut.
Que c'est triste de partir un jour sans le savoir
Quitter nos enfants, notre famille sans jamais les revoir
Quitter notre maison, construite avec pleins d'espoirs
Laisser tout et partir, sans dire au revoir
Le fait d'y penser, nous plonge dans le désespoir
Quitter ceux qu'on aime, est la pire chose à voir.
Tassadit Ould Hamouda
les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!
Merci de nous rappeler la mort et même si les mots paraissent triste ou désespérée, mais non, ça donne de l'energie pour grandir les "bagages" de l'autre monde et Dieu seul est connaisseur.
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