Le député anti-islam néerlandais Geert Wilders, jugé pour avoir promis en 2014 "moins de Marocains" aux Pays-Bas, est coupable de discrimination mais a été relaxé d'incitation à la haine, ont affirmé les juges vendredi.
Geert Wilders, qui n'était pas présent à l'audience, va faire appel de sa condamnation pour discrimination, a indiqué son avocat aussitôt le jugement connu.
Les déclarations du député "font une distinction entre la population marocaine et d'autres groupes de population aux Pays-Bas", a déclaré le juge Hendrik Steenhuis lors de la lecture du jugement, qui a pris environ une demi-heure.
"Le caractère inflammatoire de la manière dont les déclarations ont été faites ont incité d'autres personnes à discriminer les personnes d'origine marocaine", a-t-il ajouté.
Le député n'écopera pas néanmoins d'amende, ont décidé les juges, alors que le parquet avait demandé une amende de 5.000 euros.
Connu pour ses positions anti-islam, le politicien était poursuivi pour des propos tenus lors d'une soirée après les élections municipales de mars 2014 à La Haye. Il avait demandé à ses militants s'ils voulaient "plus ou moins de Marocains dans (leur) ville et aux Pays-Bas".
Face à une foule scandant "Moins! Moins! Moins!", il avait répondu dans un sourire: "Nous allons nous en charger".
Les Néerlandais se rendent aux urnes en mars pour des élections législatives et le procès a augmenté la popularité du député, qui est en tête des derniers sondages. Ceux-ci attribuent 34 sièges à son Parti pour la Liberté (PVV), soit dix de plus qu'au parti du Premier ministre libéral Mark Rutte.
"L'Union"
Geert Wilders, qui n'était pas présent à l'audience, va faire appel de sa condamnation pour discrimination, a indiqué son avocat aussitôt le jugement connu.
Les déclarations du député "font une distinction entre la population marocaine et d'autres groupes de population aux Pays-Bas", a déclaré le juge Hendrik Steenhuis lors de la lecture du jugement, qui a pris environ une demi-heure.
"Le caractère inflammatoire de la manière dont les déclarations ont été faites ont incité d'autres personnes à discriminer les personnes d'origine marocaine", a-t-il ajouté.
Le député n'écopera pas néanmoins d'amende, ont décidé les juges, alors que le parquet avait demandé une amende de 5.000 euros.
Connu pour ses positions anti-islam, le politicien était poursuivi pour des propos tenus lors d'une soirée après les élections municipales de mars 2014 à La Haye. Il avait demandé à ses militants s'ils voulaient "plus ou moins de Marocains dans (leur) ville et aux Pays-Bas".
Face à une foule scandant "Moins! Moins! Moins!", il avait répondu dans un sourire: "Nous allons nous en charger".
Les Néerlandais se rendent aux urnes en mars pour des élections législatives et le procès a augmenté la popularité du député, qui est en tête des derniers sondages. Ceux-ci attribuent 34 sièges à son Parti pour la Liberté (PVV), soit dix de plus qu'au parti du Premier ministre libéral Mark Rutte.
"L'Union"