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Ces héros d'ici et d'ailleurs ...en qui nous voulons nous y identifier...

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  • Ces héros d'ici et d'ailleurs ...en qui nous voulons nous y identifier...

    Nous sommes le 1er novembre... une date prestigieuse dans l'histoire riche en héroïsme de l'Algérie.

    Une date propice pour se souvenir et rendre hommage aux héros qui ont fait de l'Algérie le pays qui changea l'image du monde... en inspirant plusieurs pays en Afrique, en Amérique Latine et en Asie à se libérer du joug que leur imposait le colonialisme sous toutes ses formes...

    Si!
    Si!...
    l'Algérie malgré les ... "avatars" qui l'ont squattée est bien ce pays qui inspira tant de pays à lutter pour retrouver leur liberté!

    A cette occasion historique du 1er Novembre 1954, ciTons, citez vos héros d'ici et d'ailleurs...

  • #2
    A l'occasion,
    Pour ma part, celui qui me vient tout de suite à l'esprit est Larbi Ben M'hidi...

    Que Dieu lui donne et à tous nos chouhadas ce qu'Il a promis aux chouhadas... les vrais!
    Amine!

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    • #3
      moi aussi
      Dernière modification par el anka, 01 novembre 2016, 12h44.

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      • #4
        @ El Anka

        Voilà ta vidéo remise ... à l'endroit

        Edit: JE CONSTATES que tu l'as fait par toi-même.
        Désolé! pour ce que je n'aurais pas du faire

        Dernière modification par Jumong, 01 novembre 2016, 12h47.

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        • #5
          merci Jumong

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          • #6
            De rien El Anka

            Je cite Amirouche parmi mes héros.

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            • #7
              quand je mets sur la balance ce que ses hommes ont donné pour ce pays et ce que nous faisons pour ce pays , j'ai honte pour mes compatriotes, j'éprouve de la haine pour ceux qui nous ont gouverné, et j'ai beaucoup de peine pour cette mère patrie Algérie si chère à nos cœurs

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              • #8
                l'inspecteur Tahar
                And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

                Commentaire


                • #9
                  Allah yarham echouhada ....

                  Hassiba ben bouali .. ..
                  PEACE

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                  • #10
                    Yacef Omar plus connu sous le nom de Petit Omar. Il n'avait que 12 ans.
                    Il y en a d'autres.
                    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                    • #11
                      Le 11 Août 1956, Amar Ath Chikh tombait au champ d’honneur

                      Amar Ath Chikh, l'un des héros méconnus de la guerre de libération nationale



                      Tuhdey Rebbi ur ikkis lhif, A lamma kkren-d irgazen at nnif. (Je témoigne devant Dieu : l’humiliation ne prendra fin que par la révolte des hommes d’honneur.) Cheikh Mohand (1)


                      Village Ibelqissen, commune d’Iferhounen, une dizaine de kilomètres à l’est de Aïn El Hammam (Tizi Ouzou), le 11 août 1956, le jour commence à peine à se lever. Des bruits sourds, inquiétants, proviennent des crêtes qui surplombent ce village encaissé. Des soldats de l’armée coloniale prennent position tout autour et encerclent complètement le village. Bien informée par quelque indicateur de l’importance du groupe de combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) qui y faisaient une courte halte, l’armée coloniale se déployait et mettait en œuvre d’énormes moyens matériels et humains.

                      Malgré la situation réellement désespérée, les chances de briser cet encerclement paraissant pratiquement nulles, aucun combattant de l’ALN ne se rendit ni ne faiblit, tous se défendirent et résistèrent héroïquement. Le combat cessa vers onze heures : quelques maquisards étaient parvenus à s’extraire du terrible étau, d’autres furent grièvement blessés et faits prisonniers, quatorze combattants dont leur chef, Amar Ath Chikh, tombèrent au champ d’honneur.

                      Une stèle imposante par sa sobriété sur laquelle figurent les noms des quatorze valeureux martyrs de la guerre de libération a été érigée par les villageois d’Ibelqissen sur le lieu même (Ighzer Oumalou) de leur dernier combat.

                      Amar Ath Chikh avait presque cinquante ans, il était entré en clandestinité en février 1948. En ces temps de grand désarroi où les valeurs d’honneur, de dignité, de courage, d’abnégation, d’altruisme qui sont les fondements d’une nation commencent à perdre leur sens et ne suscitent trop souvent aucune résonance, son parcours – celui de Amar Ath Chikh exemplaire à plus d’un titre – mérite d’être rappelé.
                      Amar Ath Chikh est né dans une famille d’agriculteurs exploitant leurs propres terres et relativement aisés en comparaison des autres villageois d’Ikhef Oussamer, localité située en contrebas d’Azrou Kollal, à quelques kilomètres à l’ouest de Aïn El Hammam. Très jeune, il perdit brutalement son père qui laissait 4 enfants en bas âge. Amar n’eut pratiquement pas d’enfance car il dut très tôt seconder son frère, à peine plus âgé que lui, et sa mère dans les durs travaux des champs. Il hérita de son père El Hadj Mohand Ouali, notable très respecté qui s’était rendu à pied à la Mecque pour y accomplir le pèlerinage, le besoin de s’impliquer dans la vie de la cité et la volonté d’œuvrer pour l’amélioration des conditions sociales de ses habitants.

                      Après avoir accompli son service militaire à la fin des années 1920 à Blida où il prit davantage conscience des discriminations flagrantes, de l’injustice permanente, de l’état de paupérisme dans lequel le colonialisme maintenait le peuple algérien, Amar Ath Chikh se rapprocha naturellement des militants nationalistes de la région d’El Hammam. Il saisit alors toutes les occasions pour dénoncer la puissance coloniale représentée localement par l’administrateur, ses adjoints et ses quelques relais kabyles. Ainsi, pour mettre à mal et bafouer l’autorité administrative, il décida de refuser de s’inscrire au dispositif des bons de ravitaillement instauré durant la Seconde Guerre mondiale. Ces fameux bons dont la gestion était confiée à un supplétif kabyle devaient permettre de répartir équitablement, tout au moins en apparence, le peu de nourriture qui était disponible. Amar Ath Chikh ressentait comme une humiliation le fait de quémander ces bons ; il ne voulait pas aussi donner l’occasion au supplétif et à ses employeurs de se targuer d’une quelconque autorité. Il n’hésita donc pas à se rendre plusieurs fois à Souk Ahras près de la frontière tunisienne, à pied, pour chercher quelques sacs de céréales et nourrir sa maisonnée et quelques villageois nécessiteux.
                      (...)
                      Discret et même secret, il n’a, par exemple, accepté d’être pris qu’une seule fois en photo, Amar Ath Chikh ne parlait jamais de lui ni ne s’attribuait le premier rôle, au contraire il mettait plutôt en avant d’autres combattants ; cela a pour conséquence que nous savons finalement peu de choses sur son action militante et les lieux qu’il a fréquentés. Ce qui est sûr, de l’avis unanime, c’est que Amar Ath Chikh a sans cesse prôné la sagesse et la modération dans les relations avec la population et le règlement pacifique des nombreux conflits entre les militants. Que serait-il advenu du mouvement de libération si ces conflits avaient connu une issue violente et que la population en avait pris connaissance ?

                      Amar Ath Chikh avait pour objectif, pour seul objectif, la libération du pays ; il était arrivé à la conclusion que l’action armée était inévitable(2). Il affectionnait particulièrement ce tercet – intemporel – qui anticipait le soulèvement de tout le peuple algérien et qui peut s’appliquer à chaque fois que l’oppression est exercée à l’encontre d’un groupe d’hommes ou que leur dignité est bafouée : Ad zwiren at nnif (Les premiers combattants se révolteront pour l’honneur) ; Ad-d-rnun at lhif (Les seconds par nécessité) ; Ad-d-gwrin at bessif (Les derniers par obligation).

                      Parallèlement à son action de sensibilisation au fait national de la population, Amar Ath Chikh entreprit d’organiser une opération de récupération d’armes et les fit entreposer dans des endroits sûrs. Il fit préparer plusieurs lieux de repli pour les combattants en plusieurs endroits répartis sur toute la région d’El Hammam, certains de ces abris n’ont été découverts par l’armée coloniale que plusieurs années après 1954. Il transformera Laaziv, sa modeste ferme loin de tout endroit habité en un véritable refuge ; de nombreux militants pourchassés par la gendarmerie coloniale y trouveront quelque répit, et pour certains les conditions pour se soigner de la tuberculose, maladie qui faisait des ravages parmi leurs rangs.

                      Ils y prépareront la guerre de libération avant que des combattants de l’ALN n’y tiennent de mémorables réunions sous l’immense et bienveillant frêne centenaire attenant à la ferme.

                      Bien qu’il se soit mis volontairement en retrait du Parti après l’entrevue qu’il eût à Alger en 1947 avec Messali Hadj(2),(5), Amar Ath Chikh restait en contact permanent avec tous les militants individuellement ; il ne cessait d’insister sur l’urgence de déclencher le plus rapidement possible la guerre de libération, il la jugeait nécessaire et inéluctable. Il ne croyait plus aux grandiloquents, emphatiques et éminemment stériles discours du responsable du Parti en qui il avait perdu toute confiance dans sa capacité à conduire le pays vers l’indépendance ; il doutait même de sa volonté réelle d’atteindre ce but. En juillet 1954, à la même période que la réunion dite des «22», Amar Ath Chikh séjournait à Alger. Rendant visite à de proches parents résidant à l’Arbaâ, il leur annonça que la guerre contre les forces coloniales allait bientôt être déclenchée : Tura qrib a-nenna Fransa (A présent, le combat contre les forces coloniales est proche), sans donner plus de détails, ni trahir le moindre secret.

                      L’action politique de Amar Ath Chikh, soutenue et magnifiée par sa parfaite honnêteté, son intégrité, son charisme, son empathie pour les plus faibles, a permis de rallier un grand nombre d’hommes, si bien qu’à la veille du 1er Novembre 1954, la région de Tizi Ouzou a pu venir en aide à la région de Blida par l’envoi de plusieurs dizaines de militants.(4)

                      L’action militaire de Amar Ath Chikh est caractérisée par le courage et l’abnégation(3),(5). Il avait pris la pleine mesure de l’inégalité des forces entre l’ALN et la puissance coloniale, vu les moyens matériels mis en œuvre par celle-ci, mais ne douta jamais de la victoire finale. Il favorisa la constitution de groupes de combattants de faible effectif pour limiter le nombre de pertes en hommes : Akka a-neqqen kan yiwen yiwen (Ainsi, ils ne pourront nous tuer que par petit nombre). Au combat comme partout ailleurs, il avait érigé l’exemplarité comme qualité fondamentale ; il ne se contentait pas de donner des ordres, il protégeait du mieux possible ses combattants en s’exposant lui-même le plus souvent. Il ne s’accordait aucun privilège ni droit que son âge déjà avancé pouvaient rendre légitimes ; il prenait son tour de garde au même titre que tous les combattants de son groupe.
                      (...)
                      Assurément, la compassion faisait partie des nombreuses qualités humaines de Amar Ath Chikh, elle le poussait constamment à soulager la détresse des humbles, qu’elle fut matérielle ou morale. De même, sans jamais transiger sur les exigences de l’honneur et de l’éthique souvent même à son propre détriment ou à celui de sa famille, face aux dures lois de la guerre révolutionnaire, il a, en maintes occasions, contribué à épargner la vie de citoyens «égarés» en usant de sa bienveillante persuasion partout reconnue car toujours animé du souci de justice et de respect de la dignité humaine,.

                      Ce 11 août 1956, vers 11 heures, Amar Ath Chikh tomba dans un terrain très accidenté et de végétation très dense sous les yeux de nombreux villageois d’Ibelqissen. Tout occupés à torturer les villageois qui furent soumis à une répression barbare, féroce, inhumaine, les forces coloniales ne remarquèrent pas le corps de Amar Ath Chikh.

                      Amar Ath Chikh reçut une première sépulture après le départ des militaires coloniaux : ainsi, même mort et comme il se l’était souhaité plus de 8 ans plus tôt, il ne tomba jamais entre les mains de l’ennemi.

                      Quelques semaines plus tard, l’armée coloniale annonça la mort de Amar Ath Chikh en lançant des tracts par hélicoptère sur toute la région. On pouvait y lire cette appréciation qui se voulait infamante mais qui est, en fait, un véritable hommage : «Le chef fellagha Chikh Amar dit ‘‘Si Salah’’ a été abattu. C’était un assassin, mais ce n’était ni un traître ni un lâche». La nouvelle jeta la consternation et le désarroi sur toute la région ; elle provoqua un découragement certain chez les combattants de l’ALN de la région.(4) Nul ne pouvait concevoir un maquis sans la présence de Amar Ath Chikh, symbole de bravoure, de sagesse, de modestie, de dévouement, lui qui parcourait la région depuis plus de 8 ans inlassablement, sensibilisant la population au nationalisme, organisant les militants et les fédérant, préparant la lutte armée. Tout un monde s’écroulait.

                      Les hommages à Amar Ath Chikh furent nombreux tant à l’occasion du transfert de ses cendres au cimetière de son village natal en septembre 1963, que bien plus tard et jusqu’à nos jours. Les qualités qu’on lui attribue sont élogieuses : on le cite comme Sage, Guide éclairé et rassembleur, Référence, Saint. Des marques de sympathie sont témoignées à tous ceux qui se réclament de lui, qu’ils appartiennent à son cercle familial ou même qu’ils soient simplement originaires de la même région. Plusieurs fois en pèlerinage à Ibelqissen et spécialement en juin 2013 pour la préparation d’un document(5) sur Amar Ath Chikh, l’accueil qui nous a été réservé par les villageois, de tout âge (s’agissant des anciens cela pourrait s’expliquer mais venant des plus jeunes cela est plus émouvant), est inoubliable par sa solennité, sa grandeur. Cet accueil était d’autant plus bouleversant que nous avons conscience que le respect et la considération qui nous ont été témoignés par toute la population sont offerts à la mémoire de Amar Ath Chikh. Si les terribles tortures que l’armée coloniale a fait subir aux villageois d’Ibelqissen ce 11 août 1956 nous ont été rappelées, c’est uniquement parce qu’elles font partie de l’Histoire et non pour se plaindre, chacun ayant conscience d’avoir fait son devoir de patriote. Ceux qui l’ont connu ont conservé le souvenir de Amar Ath Chikh, modèle de droiture, d’honnêteté, de courage, héros de la guerre de libération, parmi les premiers combattants pour la liberté.
                      Disparu trop tôt, Amar Ath Chikh n’a pas connu l’Algérie libérée, il a cependant eu le temps de transmettre à ses compagnons, illustres et glorieux, à nous tous, le meilleur de l’âme algérienne. M. O. C.

                      http://www.elwatan.com/hebdo/histoir...326846_161.php
                      Dernière modification par Slimane53, 01 novembre 2016, 18h20.

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                      • #12
                        Emouvant!*
                        Choukrane Slimane.

                        Merci pour nous avoir fait connaitre ce héros que fut Amar athchikh que perso, je ne connaissais pas...
                        Et puis qui pourrait prétendre connaitre tous nos héros..

                        Allah yar7amou lui et ses 14 compagnons.
                        Amine.

                        A propos d'héros, il me vient à l'esprit lalla Fat"ma N'ssoumer.
                        Authentique héroïne.

                        @Rose ou anyone

                        P'ti Omar _Allah yar7mou_s'rait -il un parent de Yacef Saadi!?

                        En citant Hassiba ou p'ti Omar, faut surtout pas leur dissocier Ali la Pointe.

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                        • #13
                          Tous ces héros et héroïnes méconnus, genre Haasan terro ,
                          qui n'étaient pas programmés pour être des héros ,mais vu les circonstances
                          ,ils avaient pris leurs responsabilités devant l'histoire au
                          prix de leurs vies .
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

                          Commentaire


                          • #14
                            P'ti Omar _Allah yar7mou_s'rait -il un parent de Yacef Saadi!?
                            Bonsoir Egomis,

                            C'était son neveu.
                            Allah yarahmou.
                            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                            • #15
                              Merci Rose...
                              En remerciements, v'là une rose pour toi la ... Rose

                              je n'y avais jamais pensé à la parenté entre p'ti Omar et Yacef Saadi.

                              Ça me pousse un p'ti chouia à changer l'opinion arrêtée que j'avais sur Yacef Saadi... à propos de ce que nous avons _p't-être tous _ déduit de ce que nous avons vu sur le film " la Bataille d'Alger ".

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