Selon une étude de la CE (la Commission européenne), Plus de 50 % des Européens n’apprécient pas l’euro...Ils pensent que ses inconvénients sont plus que ses avantages.
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L’euro ne fait pas l’unanimité auprès des consommateurs européens. La proportion d’Européens à trouver la monnaie globalement avantageuse a diminué de 11 points. En 2006, ils n’étaient plus que 48 % à l’apprécier, contre 59 % en 2002.
C’est ce que révèle la Commission européenne qui vient de publier les résultats de son «eurobaromètre», réalisé par l’institut Gallup, portant sur «la zone euro, cinq ans après l’introduction des pièces et des billets en euros». Par ailleurs, les Européens pensent à 37,5 % (30,9 % pour les Français) que la devise européenne a plus d’inconvénients que d’avantages.
Ainsi, 81,4 % des Européens (64,4 % de Français) affirment que la nouvelle monnaie a eu pour effet une augmentation des prix. Résultat : les comportements d’achat ont changé pour 58 % des Européens (64 % des Français). Certains consommateurs ont diminué leurs dépenses, par peur de trop dépenser car ils n’arrivent pas à évaluer le coût véritable de leurs achats.
D’autres n’ont rien modifié, mais ils n’appréhendent pas leurs dépenses réelles. Pour faire face à cette «sinistrose», la Commission européenne met en avant les avantages techniques de l’euro : une inflation maîtrisée (2,4 % en moyenne dans la zone), des taux d’intérêt bas, une protection contre la crise des changes, une réduction sur le coût des produits importés et la transparence des prix...
Les Européens trouvent tout de même des avantages à la monnaie unique : le fait de pouvoir se déplacer dans la zone euro sans changer de monnaie et l’acceptation de l’euro par certains pays en dehors de la zone euro. Enfin, 3/4 des Européens (71 % de Français) affirment que le statut de l’euro est identique à celui du dollar ou du yen et la moitié sait qu’actuellement l’euro vaut plus que le dollar.
- Le Jeune Independant
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L’euro ne fait pas l’unanimité auprès des consommateurs européens. La proportion d’Européens à trouver la monnaie globalement avantageuse a diminué de 11 points. En 2006, ils n’étaient plus que 48 % à l’apprécier, contre 59 % en 2002.
C’est ce que révèle la Commission européenne qui vient de publier les résultats de son «eurobaromètre», réalisé par l’institut Gallup, portant sur «la zone euro, cinq ans après l’introduction des pièces et des billets en euros». Par ailleurs, les Européens pensent à 37,5 % (30,9 % pour les Français) que la devise européenne a plus d’inconvénients que d’avantages.
Ainsi, 81,4 % des Européens (64,4 % de Français) affirment que la nouvelle monnaie a eu pour effet une augmentation des prix. Résultat : les comportements d’achat ont changé pour 58 % des Européens (64 % des Français). Certains consommateurs ont diminué leurs dépenses, par peur de trop dépenser car ils n’arrivent pas à évaluer le coût véritable de leurs achats.
D’autres n’ont rien modifié, mais ils n’appréhendent pas leurs dépenses réelles. Pour faire face à cette «sinistrose», la Commission européenne met en avant les avantages techniques de l’euro : une inflation maîtrisée (2,4 % en moyenne dans la zone), des taux d’intérêt bas, une protection contre la crise des changes, une réduction sur le coût des produits importés et la transparence des prix...
Les Européens trouvent tout de même des avantages à la monnaie unique : le fait de pouvoir se déplacer dans la zone euro sans changer de monnaie et l’acceptation de l’euro par certains pays en dehors de la zone euro. Enfin, 3/4 des Européens (71 % de Français) affirment que le statut de l’euro est identique à celui du dollar ou du yen et la moitié sait qu’actuellement l’euro vaut plus que le dollar.
- Le Jeune Independant
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