Le manque de sommeil et la fatigue ont toujours été associés à un risque accru d’accidents. Pourtant des scientifiques de l’Université du Missouri présentent une étude qui contredit cette théorie. !!!
C’est observant le comportement de ses patients que Daniel Vinson, professeur et médecin généraliste, s’est rendu compte que ceux qui se plaignaient d’avoir mal dormi ou d’être las avaient moins d’accidents que d’autres. C’est également le cas pour ceux qui ont eu un repos de qualité durant les sept derniers jours. Par contre, les patients ayant dormi plus que de coutume ont un risque de blessures aggravé dans les 24 heures qui suivent leur grosse nuit de repos.
D. Vinson a donc interrogé près de 2500 victimes d’accidents domestiques et de la route afin de connaitre leur état de fatigue au moment du problème. Il les a également questionnés sur leur qualité et quantité de sommeil habituel ainsi que sur le nombre d’heures passées à dormir dans les deux derniers jours précédant l’accident. Il a ainsi obtenu des résultats confortant ses premières observations : ce ne sont pas les gens les plus fatigués qui se blessent le plus !
L’explication résiderait, peut-être, dans le fait qu’en état de fatigue chacun se prête moins volontiers à des exercices à risques, comme le sport ou des grands trajets en auto, pour privilégier des activités « de salon », calmes et reposantes. Ces résultats nécessitent des recherches complémentaires et il n’est pas question d’inciter les gens à conduire en état de fatigue ! En revanche, il est important de mieux comprendre la relation entre le sommeil et les accidents afin de mieux cibler les actions de prévention.
Joël IGNASSE
Sciences et Avenir.com
05/01/2007
http://tempsreel.nouvelobs.com/file/163111.jpg
C’est observant le comportement de ses patients que Daniel Vinson, professeur et médecin généraliste, s’est rendu compte que ceux qui se plaignaient d’avoir mal dormi ou d’être las avaient moins d’accidents que d’autres. C’est également le cas pour ceux qui ont eu un repos de qualité durant les sept derniers jours. Par contre, les patients ayant dormi plus que de coutume ont un risque de blessures aggravé dans les 24 heures qui suivent leur grosse nuit de repos.
D. Vinson a donc interrogé près de 2500 victimes d’accidents domestiques et de la route afin de connaitre leur état de fatigue au moment du problème. Il les a également questionnés sur leur qualité et quantité de sommeil habituel ainsi que sur le nombre d’heures passées à dormir dans les deux derniers jours précédant l’accident. Il a ainsi obtenu des résultats confortant ses premières observations : ce ne sont pas les gens les plus fatigués qui se blessent le plus !
L’explication résiderait, peut-être, dans le fait qu’en état de fatigue chacun se prête moins volontiers à des exercices à risques, comme le sport ou des grands trajets en auto, pour privilégier des activités « de salon », calmes et reposantes. Ces résultats nécessitent des recherches complémentaires et il n’est pas question d’inciter les gens à conduire en état de fatigue ! En revanche, il est important de mieux comprendre la relation entre le sommeil et les accidents afin de mieux cibler les actions de prévention.
Joël IGNASSE
Sciences et Avenir.com
05/01/2007
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