Alger vient tout juste de se doter de son PDAU
M. Kebci - Alger
(Le Soir) - Encore que ce document doit attendre de voir
levées bien des réserves émises. Ce qui permettra, par
la suite, le lancement d’élaboration des POS (Plans d’occupation
du sol). Cet instrument
est pourtant indispensable à
l’application de la loi 08-15 du
20 juillet 2008 fixant les règles
de mise en conformité des
constructions et leur achèvement
dont l’expiration interviendra
début août prochain, a
tenu à relever un participant,
hier dimanche, à une journée
portes ouvertes sur ladite loi
organisée par le Collège national
des experts architectes de
concert avec le Conseil local
des architectes d’Alger. Un
non-sens qui s’ajoute à bien
d‘autres travers et autres
lacunes dont souffrirait ledit
texte, selon bien des intervenants
à cette rencontre à
laquelle ont pris part des professionnels
de l’acte de bâtir et
qui a permis de cerner toute la
problématique de cette loi qui
risque, selon eux, «d’engendrer
plus de problèmes qu’elle
n’en a à résoudre» comme il lui
est assigné par les pouvoirs
publics.
Comme le danger de régulariser
des constructions bâties
sur les lits d’oued ou sur des
terrains non constructibles. Il y
a également une inévitable
inflation consécutivement à
une frénésie des prix des
divers matériaux de construction
et la cherté de la maind’œuvre,
alors qu’il aurait été
plus judicieux d’accompagner
les propriétaires de bâtisses
non achevées ou sans permis
de construire. Car estimera un
intervenant sous le sceau de
l’ironie, «on devrait, au contraire,
se plier devant ces gens qui
ont édifié des demeures avec
leurs économies», ce qui
constitue, poursuivra-t-il, «un
fardeau en moins pour l’Etat en
matière d’habitat».
Et de relever un des préalables
qui aurait dû être de
mise avant la mise en branle
de cette opération de régularisation.
A savoir un recensement
de toutes les bâtisses
non achevées ou édifiées
sans permis de construire. Ce
qui aurait considérablement
facilité la mission des divers
acteurs de l’acte de bâtir.
Encore que ces derniers, estime-t-on,
n’ont pas été associés,
eux qui devaient, pourtant,
agir ensemble en panels.
Car, au-delà de l’aspect régularisation
des bâtisses assigné
à cette opération, il y a
également et surtout les
volets sécurité et esthétique
qui ne doivent pas être en
reste, l’aspect urbanistique de
nos villes ayant pris un sacré
coup de cette poussée anarchique
de constructions.
M. K. le soir d'algérie
M. Kebci - Alger
(Le Soir) - Encore que ce document doit attendre de voir
levées bien des réserves émises. Ce qui permettra, par
la suite, le lancement d’élaboration des POS (Plans d’occupation
du sol). Cet instrument
est pourtant indispensable à
l’application de la loi 08-15 du
20 juillet 2008 fixant les règles
de mise en conformité des
constructions et leur achèvement
dont l’expiration interviendra
début août prochain, a
tenu à relever un participant,
hier dimanche, à une journée
portes ouvertes sur ladite loi
organisée par le Collège national
des experts architectes de
concert avec le Conseil local
des architectes d’Alger. Un
non-sens qui s’ajoute à bien
d‘autres travers et autres
lacunes dont souffrirait ledit
texte, selon bien des intervenants
à cette rencontre à
laquelle ont pris part des professionnels
de l’acte de bâtir et
qui a permis de cerner toute la
problématique de cette loi qui
risque, selon eux, «d’engendrer
plus de problèmes qu’elle
n’en a à résoudre» comme il lui
est assigné par les pouvoirs
publics.
Comme le danger de régulariser
des constructions bâties
sur les lits d’oued ou sur des
terrains non constructibles. Il y
a également une inévitable
inflation consécutivement à
une frénésie des prix des
divers matériaux de construction
et la cherté de la maind’œuvre,
alors qu’il aurait été
plus judicieux d’accompagner
les propriétaires de bâtisses
non achevées ou sans permis
de construire. Car estimera un
intervenant sous le sceau de
l’ironie, «on devrait, au contraire,
se plier devant ces gens qui
ont édifié des demeures avec
leurs économies», ce qui
constitue, poursuivra-t-il, «un
fardeau en moins pour l’Etat en
matière d’habitat».
Et de relever un des préalables
qui aurait dû être de
mise avant la mise en branle
de cette opération de régularisation.
A savoir un recensement
de toutes les bâtisses
non achevées ou édifiées
sans permis de construire. Ce
qui aurait considérablement
facilité la mission des divers
acteurs de l’acte de bâtir.
Encore que ces derniers, estime-t-on,
n’ont pas été associés,
eux qui devaient, pourtant,
agir ensemble en panels.
Car, au-delà de l’aspect régularisation
des bâtisses assigné
à cette opération, il y a
également et surtout les
volets sécurité et esthétique
qui ne doivent pas être en
reste, l’aspect urbanistique de
nos villes ayant pris un sacré
coup de cette poussée anarchique
de constructions.
M. K. le soir d'algérie
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