Elle refuse toute implication dans les conflits qui se développent à ses frontières.
L'éventuelle intervention étrangère en Libye inquiète l'Algérie qui a pris l'initiative de placer la sécurité de ses frontières est et sud-est comme priorité majeure. Cette mesure intervient suite à des informations faisant état d'une dense mobilisation contre Daesh en Libye par les USA et la France qu'ils s'apprêtent à lancer après une demande formulée par l'Italie. Une décision qui répond vraisemblablement à un souhait du Premier ministre libyen qui effectuait, il y a quelques jours, une visite en Italie. L'autorité militaire prévoit à cet effet, des rencontres multiples de hauts cadres de l'Armée nationale populaire au niveau des wilayas de l'Est. Parmi celles-ci, on citera Constantine, Tébessa, Souk Ahras, El Oued, Oum El Bouaghi, Biskra et Khenchela.
Le but est d'élaborer une stratégie pour maintenir les frontières à l'écart des menaces terroristes et des tentatives d'infiltration vers le sol national. Des sources ont confié que l'Algérie appliquant son principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays a refusé d'être impliquée dans cette aventure, directement ou indirectement, d'où son veto concernant l'utilisation de son espace aérien. De tout temps, l'Algérie a refusé de faire partie du problème dans les crises, mais plutôt de la solution. Insistant sur sa position, l'Algérie opte pour une solution de dialogue et un consensus politique. Comme en 2011, l'Algérie ne souhaite pas être mêlée aux frappes militaires étrangères, d'autant plus que cela se passe dans son voisinage. Nul n'ignore que des forces militaires US sont déjà sur le territoire libyen, qu'elles n'ont pas réussi à sécuriser le moindre périmètre laissant les réseaux terroristes agir avec une grande marge. On parle d'au moins 1000 terroristes de Daesh qui ont récemment rejoint la Libye depuis la Syrie fuyant les frappes de l'armée russe et de l'armée arabe syrienne. Jusqu'à la semaine dernière, l'Algérie insistait sur une solution politique des parties en conflit en Libye et le discours de la France semblait, il y a quelques mois, en harmonie avec les autorités algériennes.
Cependant, l'Hexagone planifiait déjà une ingérence en ce territoire déchiré où la violence marque son quotidien. Ce sont les médias français même qui ont apporté un démenti au discours officiel de la France. «Une attaque contre Daesh en Libye pourra intervenir d'ici au printemps et peut-être avant», révèle ainsi le journal français Le Figaro qui cite des sources militaires «proches» du ministre français de la Défense, Yves le Drian. Mais pour une telle intervention, la France, rapporte le site Algérie Focus, aura besoin de l'aide de l'Algérie pour l'ouverture de son espace aérien et ce, par une base logistique à la frontière. Néanmoins, il est difficile de croire que l'Algérie va accepter une telle mesure. Elle vient d'ailleurs de s'exprimer sur la chose en refusant que des commandos français partent à l'assaut à partir de son territoire.
Encore, faut-il croire à la thèse qui précise que cette éventuelle intervention sera uniquement contre Daesh et ne touchera pas des innocents. Cela dit, rapporte le même site, «la France dispose, déjà, d'une solution de rechange: les militaires français pourront facilement venir à bord du porte-avion Charles de Gaulle qui a appareillé en Méditerranée. Ils pourront également utiliser une base située en Tunisie ou encore, plus loin au Sud, au Niger».
l'expression
L'éventuelle intervention étrangère en Libye inquiète l'Algérie qui a pris l'initiative de placer la sécurité de ses frontières est et sud-est comme priorité majeure. Cette mesure intervient suite à des informations faisant état d'une dense mobilisation contre Daesh en Libye par les USA et la France qu'ils s'apprêtent à lancer après une demande formulée par l'Italie. Une décision qui répond vraisemblablement à un souhait du Premier ministre libyen qui effectuait, il y a quelques jours, une visite en Italie. L'autorité militaire prévoit à cet effet, des rencontres multiples de hauts cadres de l'Armée nationale populaire au niveau des wilayas de l'Est. Parmi celles-ci, on citera Constantine, Tébessa, Souk Ahras, El Oued, Oum El Bouaghi, Biskra et Khenchela.
Le but est d'élaborer une stratégie pour maintenir les frontières à l'écart des menaces terroristes et des tentatives d'infiltration vers le sol national. Des sources ont confié que l'Algérie appliquant son principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays a refusé d'être impliquée dans cette aventure, directement ou indirectement, d'où son veto concernant l'utilisation de son espace aérien. De tout temps, l'Algérie a refusé de faire partie du problème dans les crises, mais plutôt de la solution. Insistant sur sa position, l'Algérie opte pour une solution de dialogue et un consensus politique. Comme en 2011, l'Algérie ne souhaite pas être mêlée aux frappes militaires étrangères, d'autant plus que cela se passe dans son voisinage. Nul n'ignore que des forces militaires US sont déjà sur le territoire libyen, qu'elles n'ont pas réussi à sécuriser le moindre périmètre laissant les réseaux terroristes agir avec une grande marge. On parle d'au moins 1000 terroristes de Daesh qui ont récemment rejoint la Libye depuis la Syrie fuyant les frappes de l'armée russe et de l'armée arabe syrienne. Jusqu'à la semaine dernière, l'Algérie insistait sur une solution politique des parties en conflit en Libye et le discours de la France semblait, il y a quelques mois, en harmonie avec les autorités algériennes.
Cependant, l'Hexagone planifiait déjà une ingérence en ce territoire déchiré où la violence marque son quotidien. Ce sont les médias français même qui ont apporté un démenti au discours officiel de la France. «Une attaque contre Daesh en Libye pourra intervenir d'ici au printemps et peut-être avant», révèle ainsi le journal français Le Figaro qui cite des sources militaires «proches» du ministre français de la Défense, Yves le Drian. Mais pour une telle intervention, la France, rapporte le site Algérie Focus, aura besoin de l'aide de l'Algérie pour l'ouverture de son espace aérien et ce, par une base logistique à la frontière. Néanmoins, il est difficile de croire que l'Algérie va accepter une telle mesure. Elle vient d'ailleurs de s'exprimer sur la chose en refusant que des commandos français partent à l'assaut à partir de son territoire.
Encore, faut-il croire à la thèse qui précise que cette éventuelle intervention sera uniquement contre Daesh et ne touchera pas des innocents. Cela dit, rapporte le même site, «la France dispose, déjà, d'une solution de rechange: les militaires français pourront facilement venir à bord du porte-avion Charles de Gaulle qui a appareillé en Méditerranée. Ils pourront également utiliser une base située en Tunisie ou encore, plus loin au Sud, au Niger».
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