160 magasins vendant des foulards et des vêtements traditionnels musulmans ont également été fermés par la police dans le cadre de ce "combat contre les influences étrangères".
La police du Tadjikistan, pays d'Asie frontalier de l'Afghanistan, a annoncé avoir rasé les barbes de quelque 13 000 Tadjiks et avoir fermé plus de 160 magasins vendant des vêtements traditionnels musulmans, annonce Al Jazeera. Une opération menée dans le cadre d'un vaste plan visant à combattre le radicalisme et ce que le gouvernement considère comme des "influences étrangères", dans ce pays majoritairement musulman.
Les forces de police auraient également convaincu plus de 1700 femmes d'arrêter de porter le foulard, selon Bahrom Sharifzoda, le chef de la police de Khathlon, une région du Sud-ouest du pays. Le combat du pouvoir laïc du Tadjikistan contre les "traditions indésirables" de son voisin qu'est l'Afghanistan n'est pas nouveau.
Les noms "à consonance étrangère" interdit
En septembre 2015, la Cour suprême du Tadjikistan a également interdit le seul parti islamique du pays, le parti de la Renaissance islamique du Tadjikistan. Et la semaine dernière, le Parlement a voté une loi pour interdire les "noms arabes à consonance étrangère" et les mariages entre cousins germains.
Loi qui devrait sans surprise être approuvée par le président Emomali Rahmon, qui s'est déjà engagé dans la promotion de la laïcité et la lutte contre les croyances et les pratiques qu'il voit comme une menace étrangère à la stabilité de son pays.
Un président au pouvoir depuis 23 ans
Le Président Rahmon est à la tête du Tadjikistan depuis 1994 et devrait y rester jusqu'à la fin de son mandat présidentiel, en 2020. En décembre 2014, le Parlement a accordé à sa famille et lui une immunité à vie contre toute poursuite judiciaire et lui a accordé au passage le titre de "chef de la nation" et de "fondateur de la paix et l'unité nationale du Tadjikistan".
Ce pays d'Asie centrale peuplé de 7,1 millions d'habitants fait face à une importante pauvreté et une instabilité chronique depuis l'indépendance face à l'Union Soviétique, il y a plus de 20 ans. Il reste fortement dépendant de la Russie ou la majorité des Tadjiks travaillent.
Selon des estimations non-officielles citées par Al-Jazeera, il y aurait près de 2000 Tadjiks combattants en Syrie.
lexpress
La police du Tadjikistan, pays d'Asie frontalier de l'Afghanistan, a annoncé avoir rasé les barbes de quelque 13 000 Tadjiks et avoir fermé plus de 160 magasins vendant des vêtements traditionnels musulmans, annonce Al Jazeera. Une opération menée dans le cadre d'un vaste plan visant à combattre le radicalisme et ce que le gouvernement considère comme des "influences étrangères", dans ce pays majoritairement musulman.
Les forces de police auraient également convaincu plus de 1700 femmes d'arrêter de porter le foulard, selon Bahrom Sharifzoda, le chef de la police de Khathlon, une région du Sud-ouest du pays. Le combat du pouvoir laïc du Tadjikistan contre les "traditions indésirables" de son voisin qu'est l'Afghanistan n'est pas nouveau.
Les noms "à consonance étrangère" interdit
En septembre 2015, la Cour suprême du Tadjikistan a également interdit le seul parti islamique du pays, le parti de la Renaissance islamique du Tadjikistan. Et la semaine dernière, le Parlement a voté une loi pour interdire les "noms arabes à consonance étrangère" et les mariages entre cousins germains.
Loi qui devrait sans surprise être approuvée par le président Emomali Rahmon, qui s'est déjà engagé dans la promotion de la laïcité et la lutte contre les croyances et les pratiques qu'il voit comme une menace étrangère à la stabilité de son pays.
Un président au pouvoir depuis 23 ans
Le Président Rahmon est à la tête du Tadjikistan depuis 1994 et devrait y rester jusqu'à la fin de son mandat présidentiel, en 2020. En décembre 2014, le Parlement a accordé à sa famille et lui une immunité à vie contre toute poursuite judiciaire et lui a accordé au passage le titre de "chef de la nation" et de "fondateur de la paix et l'unité nationale du Tadjikistan".
Ce pays d'Asie centrale peuplé de 7,1 millions d'habitants fait face à une importante pauvreté et une instabilité chronique depuis l'indépendance face à l'Union Soviétique, il y a plus de 20 ans. Il reste fortement dépendant de la Russie ou la majorité des Tadjiks travaillent.
Selon des estimations non-officielles citées par Al-Jazeera, il y aurait près de 2000 Tadjiks combattants en Syrie.
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