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Un jeu instructif...la darija des régions

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    Je suppose c'est un language de la tchitchi, qui n'a pas duré dans le temps

    Intéressant Harrachi,
    Dans le tamazigh, il y a le q ex; aqchich, mais je ne sais pas pour le g

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    • Le gāf ڨ › est une lettre additionnelle de l’alphabet arabe utilisé dans l’écriture du tamazight algérien, du khowar, du mandingue, de certaines variantes de l’arabe, et anciennement utilisé dans l’écriture du tchétchène.
      Elle est aussi parfois utilisée dans l’écriture du touareg et a été utilisée dans l’écriture du peul.

      En arabe, ‹ ڨ › n’est pas utilisé pour la transcription de l’arabe standard moderne, mais peut l’être pour représenter une consonne occlusive vélaire voisée [ɡ] dans l'écriture, par exemple dans le dialecte algérien et tunisien.
      Il est par exemple utilisé dans l’écriture du nom ‹ بورڨيبة › « Bourguiba ». Au Maroc et dans l’Ouest algérien, le même son est représenté avec le kāf ouvert trois points suscrits‹ ݣ › ou encore le kehe ‹ گ ›.

      En tamazight algérien écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive vélaire voisée [ɡ] transcrite ‹ › avec le tifinagh et ‹ g › avec l’alphabet latin.

      En mandingue écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive labio-vélaire voisée [ɡ͡b].


      Alphabet arabe tchétchène de 1925.
      En tchétchène écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive uvulaire sourde aspirée [qʰ].

      En touareg écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente parfois une consonne nasale vélaire voisée [ŋ].

      En peul écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne nasale vélaire voisée [ŋ]3.
      dz(0000/1111)dz

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      • Merci Katiaret pour le complement.

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        • @Abdallah

          Dans le tamazigh, il y a le q ex; aqchich, mais je ne sais pas pour le g
          Aucune idée. C'est surtout l'histoire de la langue arabe et de ses dialectes qui m'intéresse et je ne saurais donc me prononcer pour ce point de phonologie berbère ...
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • en tamazight les deux sons existent Q et G et il ya un autre proche de ce dernier mais qu'on prononce différemment ex agraw

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            • Instrument de musique

              Le bendir, bendayer ou alloun est un instrument à percussion répandu en Afrique du Nord (plus particulièrement au Maghreb), et notamment dans la musique berbère. C'est un tambour sur cadre assez similaire au daf asiatique, faisant partie des membranophones.mais aussi tagenza (Haut-Atlas), ou encore adjoun (Rif) , tandis que les termes amendayer et abendayer, qui sont fréquents en Kabylie, sont une variante du mot « bendir ». Le vocable « alloun » est le mot commun pour tous les parlers berbères et se prononce « adjoun » chez les Rifains.

              Il ne faut pas le confondre avec le tar et le duff.

              Gasba:La tamja, taqsebt ou encore tighanimt, appelée aussi gasba chez les populations arabophones est un instrument de musique à vent traditionnel d'origine berbère. Il s'agit d'une flûte de roseau oblique à embouchure libre utilisée principalement dans la musique chaoui, la musique rifaine (reggada) et le allaoui.
              La gasba est majoritairement présente dans la région des Aurès, du Zibans et dans les hauts plateaux oranais, au Maroc dans la région du Rif oriental et plus généralement dans tout l'Est marocain, mais aussi dans la Tunisie limitrophe des Aurès.

              Ney :Le ney (persan ou turc), nay, naï ou nai (arabe) est une flûte oblique à embouchure terminale en roseau, originaire d'Asie centrale, dont les plus anciennes formes datent de Sumer ( 2800 av. J.-C.) et de l'âge des pyramides (représentation sur des peintures tombales égyptiennes vers 3000-2500 av. J.-C.).

              Darbouka: La darbouka, derbakeh, darbuka, derbuka, derbouka, darbuqqa, darabuka ou doumbek, doumbeg, tumbek, tumbeleki ou qypi ou tabla (à ne pas confondre avec le tabla indien) est un instrument de percussion faisant partie des membranophones. Selon ses variantes, c'est un vase étranglé en son milieu et recouvert à l'une de ses extrémités d'une membrane, répandu dans toute l'Afrique du Nord, et en calice dans le Moyen-Orient et les Balkans.

              Elle daterait de 1100 av. J.-C. et elle est l'un des principaux instruments de percussion du monde arabo-musulman. Elle est liée au zarb persan (appelé aussi tombak) dont des versions en céramique existent encore. Elle n'a par contre aucun lien avec le djembé africain.

              Guembri : Le guembri, gembri, gambri, guember ou gumbri, est un instrument de musique à cordes pincées des Gnawa (Guinéens en arabe).
              On le trouve principalement en Afrique du Nord au Maroc, en Algérie, en Tunisie (utilisé dans le stambali) et au Mali où il a été apporté par les Gnaouas, esclaves venant de Guinée.
              Il est aussi joué par les Touaregs et les Berbères. C'est un dérivé du n'goni africain.
              La musique diwane et la musique gnawi (gnaoui) ou gnawa (gnaoua) algérienne ont pour origine humaine des esclaves noirs originaires d'Afrique sub-saharienne. Avec les siècles, ces musiques ont divergé sur de nombreux points (habillement, danse, instruments, paroles, enseignement, place et reconnaissance dans leur société d'adoption...) liés à l'histoire propre de chaque pays ainsi qu'aux spécificités humaines et culturelles où elles ont baigné.

              La musique diwane est utilisée pendant une cérémonie religieuse des Gnaouas d'Algérie, le diwan.
              Le sintir, sentir, el ajouj, ou hajhouj, de plus grosse taille qu'on trouve dans la musique extatique gnawa s'appelle parfois lui aussi guembri.

              Le gumbass est une variante de cet instrument assemblant la caisse d’un guembri et le manche d’une basse électrique.

              Le guember algérien est constitué d'un manche en bois avec deux chevilles.
              Les deux cordes du guember sont faites à partir de crin de cheval. La caisse de résonance est constituée d'une carapace de tortue avec une table de résonance faite avec une peau tendue.

              Qraqeb : Les qraqeb, qraqesh, krakeb, karkabous, qarqabous ou karkabat (arabe : قراقب) sont des instruments de percussions idiophones maghrébins.
              C'est un genre de castagnettes utilisé par les Gnaouas, assez similaires aux anciens crotales.

              Zurna : La zurna, zourna, zorna, zurla, zokra, surnay, surnai, zamr, zamour (en turc: Zurna, en arabe: الغايتة; alghaita, en kabyle : lɣayṭa, en arménien: Զուռնա, en géorgien: ზურნა; zourna), est un instrument à vent à anche double de la grande famille des hautbois dont les origines sont anatoliennes. Elle tire son nom du persan زورنه (zur : fête, corne ou force et ney : roseau). En Afrique du Nord, elle reçoit aussi les appellations suivantes qui proviennent de l'indo européen Gada : algaita, ghaita, rajta, rhaita, etc.

              La zurna s'est répandue dans toutes les contrées sous domination musulmane, notamment en Turquie,en Azerbaïdjan, en Arménie, en Géorgie, en Iran, dans les pays arabes (en Syrie, en Irak, au Liban, en Égypte au Maroc, en Algérie), au Niger, en Grèce (aussi pipiza et karamouza) et dans les Balkans. Bien des variantes existent par ailleurs en Extrême-Orient (comme le suona en Chine), en Asie centrale et du Sud-Est et en Inde.

              Le mandole est un instrument de musique à cordes pincées d'origine algérienne. Il est surtout utilisé en musique chaâbi et en musique kabyle.

              Il se présente sous diverses formes, mais en général il s'agit d'une sorte de grosse mandoline avec une caisse plate, munie d'un manche long à 4 cordes doubles (8 cordes), en métal ou 5 à 6 cordes doubles (mandole-guitare).

              Instrument ancien, aux origines médiévales, sa forme actuelle à caisse aplatie doit sa conception à Hadj El Anka (1907-1978), un précurseur du chaabi algérois et à la réalisation du luthier italien Bellido en 1932.

              Kamânche : Kamânche, kamancheh, keman, kemanche, kamança ou kemânçe (en persan: کمانچه, « archet ») désigne une famille d'instruments à cordes frottées d'origine iranienne répandue du Moyen-Orient aux Balkans ou à l'Asie centrale et au Maroc. Il s'agit d'une vièle à pique rustique assez proches de diverses formes du rabâb (les termes étant parfois interchangeables). Son origine remonte au moins au ixe siècle selon le ketab al-mussiqhi al-kabir de Al-Fârâbî.

              Rabâb: Le terme rabâb ou rubāb, roubab, robâb, rebâb, rubob et rawap désigne deux grandes familles d'instruments à cordes originaires de Perse et dont la table d'harmonie est une peau. Le terme est attesté dès le xe siècle chez le musicologue Farabi.
              Dernière modification par katiaret, 12 avril 2018, 21h27.
              dz(0000/1111)dz

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              • Bonjour les Darjistes,

                Vous connaissez le mot bakhakha (benêt), je suppose. Connaissez-vous aussi son étymologie ?

                En vous remerciant.
                « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                • Rosella HI

                  le bakhakha est le niaiseux ici au Qc..

                  y a aussi bakhkha ( double kh) qui est "arroser"

                  maintenant l’étymologie du bakhakha, ca doit-être comme celle du bouloulou héhéhé

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                  • hi le croco

                    Mais oui !! J'ai entendu mes cousines de setif dire "n'bekh el berrboucha"

                    sinon, le mot"bessif" date de quand ?? il est bien composé du mot be +essif = avec l'épée.
                    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                    Hemingway

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                    • Inata Allô

                      bessif ca doit dater de l'invasion des Arabes ou des Ottomans, ce sont les seuls qui ont su jouer de l'épée par chez nous héhéhé

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                      • humm probablement le croco ! faut que je cherche
                        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                        Hemingway

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                        • le mot"bessif"
                          mssifa :mhtouma :mrghouma :mlzma : ouadjba :.....tous ces mots indique l'obligation ou un devoir a faire

                          bla mzia : bla djmile : bla thlal : bel gousto : avec sans plaisir ..indique le mérite ou la récompense
                          dz(0000/1111)dz

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                          • Salut Bachi, content de te lire.
                            bessif ca doit dater de l'invasion des Arabes ou des Ottomans, ce sont les seuls qui ont su jouer de l'épée par chez nous héhéhé
                            Les "locaux" n'ont pas été en reste pour jouer de l'épée entre eux.

                            Bonjour Abdallah,
                            quara3, c'est un mot arabe qui veut dire maladie cutanée provoquant la chute de cheveux.
                            Quant à la bouteille, qar3a, le mot complet en arabe est qar3a zoujajya (qar3a en verre) قَرْعَةٌ زُجَاجِيَّةٌ : قِنِّينَةٌ زُجَاجِيَّةٌ ذَاتُ عُنُقٍ ضَيِّقٍ
                            On peut construire à partir de l'homonymie l'expression: chauve comme une bouteille.
                            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                            • Par chez moi on dit bessif pour souligner l'obligation mais on utilise aussi souvent beziz.

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                              • 3la slama Benam
                                Et fortass? Est-ce celui qui s'offre une boule a zero? à la mode aujourd'hui .

                                Bissif (pas le choix) peut être, au début c'était Ça pour obliger quelqu'un d'avouer ou d'admettre un fait, sous la menace de se faire trancher la tête.
                                En soft c'est: dra3, bla3azrinek, bla jedoumouk, 7abit walla craht

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