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Un jeu instructif...la darija des régions

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  • les zoufria
    les fwayou
    Les boujadias (Boujadi(a) qui manque d'entregent
    lembaouqlines (mbaouquel - mbaouqla)
    Etnou7a (Tna7)
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    Chater chatra
    Quafez quafza
    Hadeg hadga
    Mokh,
    7raymi -7raymia

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    • Beylik : il désigne à la fois le pouvoir et le territoire (beylik) sur lequel s'exerce le pouvoir du bey. Il s'agit du même mot désignant un chef, qui apparaît aussi dans les titres militaires de beylerbey (gouverneur de province)
      Le beylik du Titteri, en arabe : bâylik at-Tîtrî, est l'un des trois beyliks de la Régence d'Alger. Il est constitué au xvie siècle et disparaît avec la conquête coloniale française. Situé au centre du pays — et du fait la proximité de Médéa avec Alger, la capitale — c'est le beylik de la régence le moins personnalisé et le plus soumis aux influences de l'autorité centrale et du dey d'Alger
      sandjakbey : chef de régiment.
      El hakem :gouverneur de province
      la régence d'Alger de 1516 à 1830.
      période de sultanat et protection de l'Empire ottoman (1515-1534) ;
      période des beylerbeys (1534-1585) ;
      période des pacha triennaux (1585-1659) ;
      période des aghas (1659-1671) ;
      périodes des deys (1671-1830).

      Gouvernance de la France coloniale (1830-1962)
      Préfet de département :est le membre du corps préfectoral qui dirige l'action de l'État dans un département français.

      El Bacha : Le pacha est le surnom donné au commandant d'un navire.
      L'appellation « pacha » est surtout employée dans la marine nationale française. Dans la marine marchande, on dit aussi le « vieux » ou le « tonton ».
      Un pacha est, dans l'Empire ottoman, un haut dignitaire, et au Maroc, un haut fonctionnaire chargé de l'administration d'un district.
      EL-Kadi : el juge :Un cadi (arabe: قاضي [qāḍī], « juge ») est un juge musulman remplissant des fonctions civiles, judiciaires et religieuses. Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant les problèmes de vie quotidienne : mariages, divorces, répudiations, successions, héritages, etc. Le mot « cadi » vient d'un verbe signifiant « juger », « décider ». Il est à l'origine de l'espagnol alcalde, en français alcade.

      le juge : c'est seul qui connaît la vérité qu'elle soit juste ou injuste
      El-khodja : Khodja ou encore Hodja, Khoja, Hoca, Xoja, Hoxha (du farsi « maître »), est un titre honorifique en usage dans les cultures islamiques. Il est souvent employé pour les imams et les muezzins.


      Le terme kouloughli vient de l'expression turque kuloğlu qui signifie « fils de serviteur », de kul « esclave » ou « serviteur » et oğlu « fils de ». Ce terme n'est pas péjoratif, il signifie que les Ottomans considéraient les kouloughlis comme étant des serviteurs du Sultan d'Alger

      Les Kouloughlis (Turc: kuloğlu « fils de serviteurs ») sont un groupe social qui existait dans les pays du Maghreb et plus généralement d'Afrique du Nord essentiellement en Algérie, Tunisie et en Libye sous la domination de l'Empire ottoman : les régences d'Alger, de Tunis et de Tripoli. Il s'agit de personnes issues de mariages entre des Turcs, souvent des janissaires, et des femmes locales.
      sandjakbey : chef de régiment.

      Bachagha : Le bachagha, en Algérie durant la présence ottomane (1515-1830), était le titre d'un haut dignitaire de la hiérarchie administrative, supérieur à l'agha.
      Agha: Agha ou aga (turc moderne: Ağa, persan: آغا ), du turc agha « chef », « maître », « seigneur » ou « châtelain », est le titre d'un officier civil ou militaire, ou une partie de ce titre. En tant que titre, il était placé après le nom des militaires ou des fonctionnaires de la cour qui le recevait.

      Caïd : Un caïd (arabe : قائد qāʾid « commandant ») est, en Afrique du Nord, un notable qui cumulait autrefois des fonctions administratives, judiciaires, financières et parfois de chef de tribu. Généralement hommes issus de familles riches, ils achètent cette fonction et il est donc courant d'être le caïd de plusieurs districts en même temps.

      Maures : Les Maures désignent à l'origine et durant l'Antiquité les populations berbères d'Afrique du Nord,
      Le terme « Maure » leur a été attribué car ils étaient la seule population d'origine nord-africaine au sud du Sahara.
      Dernière modification par katiaret, 10 avril 2018, 19h29.
      dz(0000/1111)dz

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      • Tariqa (arabe : طَرِيقة [tarīqa], pl.: turuq: طرق ː procédé, voie, méthode) désigne généralement les confréries mystiques soufies dans l'islam, dont les fidèles sont réunis autour d’une figure sainte, ancienne ou récente, autour de son lignage et de ses disciples1.
        Si le terme de confrérie soufie a été assez tôt utilisé par les observateurs coloniaux, tentés de les assimiler aux monastères et couvents issus du monde chrétien2, on lui préfère aujourd'hui l'expression voies soufies pour désigner à la fois la formation et l'organisation des turuq en islam.

        Zaouïa : (édifice religieux) -Les Zaouïa ou tribus maraboutiques sont un des deux groupes de tribus maures nobles, qui fournissent un enseignement et des services religieux, en opposition à l'autre groupe noble, les tribus guerrières dites arab ou hassan, qui en théorie les dominent.

        Une zaouïa, également orthographiée zaouiya, zawiya ou zawiyah (arabe : زاوية), appelée aussi dahira au Sénégal, est un édifice religieux musulman (en turc, il est appelé zaviye). C'est aussi la confrérie et toute la communauté qui se structure autour de ce centre spirituel et social.
        Marabout (islam)
        Un marabout (arabe : مَربوط [marbūṭ] ou مُرابِط [murābiṭ], celui qui est attaché) est un homme ascète (rarement une femme), le plus souvent se réclamant de l'islam ou de syncrétisme musulman. Considérés comme un saint homme et un sage, les marabouts font l'objet d'un culte populaire en Afrique du Nord et sous d'autres formes dans toute l'Afrique

        Le terme désigne aussi le tombeau à coupole (قُبّة "qubba") de la personne vénérée (saint).

        qubba : Une coupole est une voûte hémisphérique, de profil semi-circulaire, elliptique (forme variable selon le volume généré par la révolution d’un arc autour d'un axe) ou polygonal, parfois exhaussée par un tambour. La toiture de cette voûte est un dôme. Dans son façonnement le plus "ordinaire", chaque assise forme un anneau de voussoirs dont les lits sont inclinés vers l'intérieur

        Un dôme (du provençal doma, du latin doma, du grec dôma) est un élément d'architecture. Le terme désigne la couverture d'un comble de plan centré
        Ribat: forteresse
        Le ribat était originellement une petite forteresse construite dans les premiers temps de la conquête musulmane du Maghreb pour protéger les frontières de l'islam.

        Médersa : Une médersa, ou madrassa (arabe : مدرسة, madrasa, pl. مدارس, madāris), ou école coranique, est une université théologique musulmane.

        Waqf : Le Waqf ou Wakf (arabe : ﻭﻗﻒ pl. : awqaf أوقاف)Note 1 ou Vakıf (en turc, pl. evkâf), ou Wakf-alal-aulad, est, dans le droit islamique, une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d'utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus. Le bien donné en usufruit est dès lors placé sous séquestre et devient inaliénable. Au Maghreb, le waqf est appelé Habis (arabe : ﺣﺒﺲ pl. : habous الحبوس).

        En droit musulman, les habous (en arabe : الحبوس) sont un type de législation relative à la propriété foncière. Ils peuvent être classifiés en trois types : publics, privés ou mixtes. (Le terme « habous » est essentiellement utilisé dans le Maghreb).
        Dernière modification par katiaret, 10 avril 2018, 19h31.
        dz(0000/1111)dz

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        • @Illumination

          ... J ai appris que canne à pêche c est ssennâra ...

          C'est effectivement le sens actuel du mot dans certaines régions (dont la mienne). Mais, dans les dialectes du Sud (tel qu'indiqué par ABDALLAH) et de l'Ouest (comme chez SIDI-NOUN), il semblerait que le sens originel (l'hameçon seulement) se soit maintenu. J'apprends là, parce que j'ai toujours cru que la sannâra était la canne et la ligne de pêche en entier. Chez-moi il n'y a que le mûlini ("moulinet") qui est distingué de l'ensemble ...

          ... J utilise rarement cette expression dert3a beyedek, je l ai utilisé aujourd hui avec mon ami qui l a complété par halel3a bel snenek ...

          L'expression est très courante chez-moi : dert'ha b-yeddek, hallha b-snânek ("tu l'a noué avec tes mains, démerdes-toi maintenant pour la dénouer avec tes dents"). Ailleurs ils disent fekk'ha b-snânek, ce qui veux dire exactement la même chose.

          ... Connaissez vous, vous l utilisez? si oui dans quel sens ? est ce péjoratif? moralisateur? culpabilisant? ...

          Plutôt culpabilisateur et un peu moralisateur. ca dépend du contexte. On l'utilises chez-moi dans le cas de quelqu'un qu'on aurait averti de ne pas faire quelque chose mais qui la fait quand même et qui s'en mords les doigts par al suite (ca prend donc le sens de "débrouilles toi avec la ***** que tu as produit"), mais aussi de quelqu'un qu'on n'aurait pas spécialement averti, amis qui qui fait un truc qui semble clairement pas faisable ou pas raisonnable à la base (et là ca prend plutôt le sens de "bien fait pour ta gueule d'abruti").
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • Salam Harrachi
            Mais surtout quand j'ai consulter le dictionnaire arabe en ligne pour m'en assurer, car c'est vrai ça a été cité aussi que la canne porte le nom de sannâra.

            Pour al3agrab ou aqrab
            J'ai remarqué quand ع precede ق, le q devient g très rarement.
            ex;
            3aql, 3aqd, 3aqare, 3ouqda
            Dernière modification par Abdu, 10 avril 2018, 18h19.

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            • le g au sud, le q au nord.

              j'ai jamais su être algérois à cause du fameux q qui sort jamais.

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              • bachi, bat m3a les algérois tesba7 t9a9i

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                • héhéhé oui...
                  certains iqaqou bel kheff

                  ca me fait penser à ma pauvre tante qui a fait rire d'elle tout le marché de la swiqa de Belcourt.

                  - a3tini ya wlidi, kilo qriwette !

                  mdrrrr

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                  • @Abdellah & Bachi

                    En fait, il faut toujours garder à l'esprit le fait que les dialectes que nous parlons sont issus de deux dialectes arabes différents à l'origine et certains traits sont simplement les vestigesde cette origine double. Ainsi, le "q" est un trait des parlers citadins qui déscendent de l'arabe tel que parlé du temps de la conquête musulmane au 7e et 8e siècle (et on les nomme pour cela pré-hilaliens), tandis que le "g" sourd est un trait de dialectes issus de l'arabe parlé par les nomades hilaliens du 11e siècle et qui était différent du précédent.

                    Mais, une fois sur place, les dialectes issus des deux groupes vont évoluer tout en se contaminant mutuellement (sans parler des influences non-arabes locales), de telle sorte que tu trouve certains mots migrer tels quels d'un parler d'origine hilalienne vers un autre qui est citadin et vice versa. Ca pourrait ainsi etre le cas pour le 3agreb qu'on ne prononce pas 3aqreb à Alger, parcequ'au final le scorpion est plus du monde de la steppe et du dėsert que du Tell ou de la ville.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • le "q" est un trait des parlers citadins qui déscendent de l'arabe tel que parlé du temps de la conquête musulmane au 7e et 8e siècle (et on les nomme pour cela pré-hilaliens), tandis que le "g" sourd est un trait de dialectes issus de l'arabe parlé par les nomades hilaliens du 11e siècle et qui était différent du précédent.
                      le "g" chez les nomades et citadin des ouais berbères ....
                      aux rythme du bang ri
                      dz(0000/1111)dz

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                      • Pour le Ga et le Kaf,
                        Je pense pour montrer plus l'ampleur du mot

                        Par ex:

                        Pour dire ANTARTGAK c'est plus fort que Antart'kak

                        Ca me rappel une blague
                        Wahed me douar Dja ldzair , il a faillit écraser avec sa 404 une demoiselle algeroise

                        La demoiselle : Asma3 ya rajel wachbik Koul قول
                        et lui :El Koulالغول yaklek ya bagra

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                        • @Din

                          Oui, il y a de ça, mais ca n'explique pas tout car certains mots ne comportent pas cet aspect d'accentuation. Prenons par exemple guelta ("mare d'eau"). On ne le prononce jamais qelta à Alger et cela pour la simple raison que le mot est emprunté à un vocabulaire qui n'est pas propre au langage citadin à l'origine et il a donc été adopté tel quel à un moment donné.

                          Pareil pour guellîl ("pauvre", de l'arabe qalîl "peu"), guellâl (l'instrument à percussion), guebli ("sudiste"), guenfûd ("hérisson"), guerba ("outre"), guassba (l'instrument à air, sachant que l'on prononce toujours qassba pour le roseau ou la citadelle car eux font partie de l'univers citadin alors que tous viennent du même mot classique qassaba), gourda ("gourde", emprunté au français), guass3a (l'ustensil) ... etc.
                          Dernière modification par Harrachi78, 10 avril 2018, 23h33.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • Salam
                            Ce n'est pas juste en Algérie, que le q se dit autrement.
                            En Arabie saoudite surtout dans leur poesie il y a quasiment pas de q, que du g
                            Ex: agoulek

                            Chez les Egyptiens, ils le prononcent A (أَ), ex: A oulouk, comme si, le q est difficile à articuler

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                            • @Abdallah

                              C'est effectivement le cas, ce pourquoi on distingue nettement que les parlers arabes citadins d'Algérie et du Maghreb (pré-hilaliens) déscendent d'un dialecte arabe différent de celui qui a donné naissance aux parlers ruraux (hilaliens)
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • Es ce qu'y a qlq 1 qui se rappel de
                                atchiwa ywa ywa ( dans les stades )
                                Je ne sais pas si c arabe, berbere, amérindien ???

                                Commentaire

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