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C'est dans « La grande maison » de Dib que tu as lu ça.
Dar Sbitar est le sobriquet ironique donné à la piteuse maison où se déroule l'histoire. Cela fait référence à la grande misère dont vivaient les occupants de cette maisons qui sont les personnages du roman.
Cela fait penser à l'expression « C'est l'hôpital qui se moque de la charité ». Or, le nom de Dar Sbitar sied parfaitement au style littéraire adopté par l'auteur : misérabilisme.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
C'est un peu sarcastique, de l'autodérision si tu veux. A Alger, il était assez courant de voir les grandes maisons, qu'elles soit proprement urbaines ou du fahss, prendre des noms distinctifs (Dâr Khdâwedj, Dâr e-Solttân ... etc.). Dans le roman de Dib, il s'agit d'une grande maison collective du vieil Alger, surpeuplée et à la vie intense, un peu comme un hosto, donc Dâr Sbîttâr.
D'ailleurs, l'expression s'est inscrite dans notre patois ici, et nous disons Dâr Sbîttar pour une "famille de fous" de même que pour une famille très nombreuse qui habite la même maison. J'ignore par-contre si c'est Dib qui s'est inspiré d'une formule préexistante ou bien si la formule a été inspirée à la plèbe par son œuvre, car l'adaptation télé de son roman est très populaire depuis les années 60 !
"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
L'histoire se passe à Tlemcen, et la maison « Dar Sbitar » dans son adaptation cinématographique est actuellement un site touristique qu'on peut visiter à Tlemcen.
Bachi,
Oui, cela revoie à tout cet état de misère : hôpital insalubre, comme ceux du 17e siècle en Europe, Asile Psychiatrique...
Aujourd'hui l'expression « Sbitar » dans le langage jeune veut dire barjot, zinzin, toqué...
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
L'histoire se passe à Tlemcen, et la maison « Dar Sbitar » dans son adaptation cinématographique est actuellement un site touristique qu'on peut visiter à Tlemcen.
C'est que peu de gens du commun ont lu le roman. La majorité connaissent le lieu et les personnages via le feuilleton télé et pour celui là, le style de la maison, le parler des acteurs et tout le reste sonnait typiquement algérois ... lol
Pour te dire, la maison (y compris l'éclairage sombre et l'ambiance un peu glauke !) comme ses occupants ressemblent presque trait pour trait à la veille maison de ma grand-mère à Djenane Mabrouk !
"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
un des 1ers romans que j'ai lu...
Dib et Feraoun, l'un du côté de Tlemcen et l'autre en Grande Kabylie écrivent sur les mêmes thèmes.
C'était mes Hugo et Zola...
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
@harrachi,
Tu n'est pas loin, une bonne partie du film s'est déroulé a Maison carré, plus exactement entre la foire et l'papasse
( les jeunes qui jouaient avec Didi Baracho, wled les dunes)
Vrai. Il y a en effet des maisons du genre à Djenane Brok en allant vers Diar Djemâa.
Bachi,
Pour Feraoun ça doit être le fils du pauvre.
Récemment je l'ai offert à une compatriote à toi qui ne jurait que par Kamel Daoud... elle en revenait pas ! Elle m'a dit, comment cela fait qu'un auteur de ce calibre n'est pas connu « chez nous » ?!!
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
Je pense avoir tout lu de lui..
Le fils du pauvre est peut-être son meilleur
y a la terre et le feu ?, les chemins qui montent...
Dib et lui, dans mon esprit, ont toujours été le même auteur...pourtant Dib n'a pas bcp écrit.
A Biskra, notre maison , on l'appelait dar errfagua...c'était aussi une dar esbitar. Nous étions au moins 30 personnes à vivre dans cette maison pendant la guerre.
Dire qu'un malheureux Biskri est entré la nuit nous cambrioler.
Ma mère l'a attrapé et lui a dit: t'es venu voler des poux, mon gars ! héhéhé
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
@Bachi, le roman comme a été dit plus haut a été adapté à la Tv sous le titre 'El harriq" diffusé et rediffusé plusieurs fois.
Sinon je me souviens qu'au primaire (mi 80s) dans le manuel du français des extraits du roman figuraient. En lisant on imaginait au même temps certaines scènes du feuilleton.
Pour Feraoun aussi je crois qu'on avait eu la terre et le sang.
صورت في عام 1974 من قبل مصطفى بديع، هذه السلسلة المشهورة للجميع لا تزال حية في أذهان جميع الجزائريين، بما فيه أدوار الممثلون وأداء الخاص لشباب عبد الرحمن (عمر).
السلسلة مقتبسة من روايتين لمحمد الذيب: دار السبيطار و الحريق.
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