Diplomates et pleins de tact, les Chinois ne disent jamais ce qu’ils pensent de leurs hôtes. «Les Algériens sont gentils mais fainéants. Ils ne travaillent pas.
C’est la seule réflexion que j’ai pu arracher un jour à un responsable chinois», dit notre accompagnateur. Même situées en Algérie, leurs bases de vie sont des vraies enclaves chinoises où le moindre mètre carré de terre est travaillé. Ils plantent de tout : tomates, poivrons, salade, oignons, pommes de terre. «même s’il doit rentrer définitivement le lendemain en Chine, la veille il continue d’arroser ses plantes», ajoute notre interlocuteur. Sur chantier, aucun algérien n’arrive à tenir leur rythme de travail. Avec leurs cadences infernales, ils usent rapidement hommes et matériels. Quand un Chinois est confronté à un problème, il fait tout pour le régler.
L’Algérien revient souvent avec un constat d’échec devant le premier obstacle rencontré. Le grand problème, c’est la mentalité algérienne : réfractaire à l’ordre, au travail, à la discipline. Regardez bien les camions, les bulls, les chauffeurs sont algériens. Seuls les cadres sont chinois. Ça marche très bien. Mettez des cadres algériens et le chantier va s’éterniser pendant des années. Dernier exemple, contrairement à son homologue algérien, le chauffeur chinois n’est pas payé quand son véhicule tombe en panne. Alors, il l’entretient et fait tout pour qu’il soit en bon état. Il faut également signaler que les Chinois ont réalisé, pour les besoins de leurs déplacements et de leurs travaux, plusieurs ouvrages d’art à titre gracieux. Comme ce pont qui traverse un oued à Akbou et que notre responsable estime à quelque 800 millions de centimes.
El Watan
C’est la seule réflexion que j’ai pu arracher un jour à un responsable chinois», dit notre accompagnateur. Même situées en Algérie, leurs bases de vie sont des vraies enclaves chinoises où le moindre mètre carré de terre est travaillé. Ils plantent de tout : tomates, poivrons, salade, oignons, pommes de terre. «même s’il doit rentrer définitivement le lendemain en Chine, la veille il continue d’arroser ses plantes», ajoute notre interlocuteur. Sur chantier, aucun algérien n’arrive à tenir leur rythme de travail. Avec leurs cadences infernales, ils usent rapidement hommes et matériels. Quand un Chinois est confronté à un problème, il fait tout pour le régler.
L’Algérien revient souvent avec un constat d’échec devant le premier obstacle rencontré. Le grand problème, c’est la mentalité algérienne : réfractaire à l’ordre, au travail, à la discipline. Regardez bien les camions, les bulls, les chauffeurs sont algériens. Seuls les cadres sont chinois. Ça marche très bien. Mettez des cadres algériens et le chantier va s’éterniser pendant des années. Dernier exemple, contrairement à son homologue algérien, le chauffeur chinois n’est pas payé quand son véhicule tombe en panne. Alors, il l’entretient et fait tout pour qu’il soit en bon état. Il faut également signaler que les Chinois ont réalisé, pour les besoins de leurs déplacements et de leurs travaux, plusieurs ouvrages d’art à titre gracieux. Comme ce pont qui traverse un oued à Akbou et que notre responsable estime à quelque 800 millions de centimes.
El Watan
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