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Algériens pour toujours par El-Guellil

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    Algériens pour toujours


    par El-Guellil


    De nombreux Français ont soutenu les nationalistes algériens pendant la colonie française. Souvent communistes ou syndicalistes, ils ont pris conscience que le fossé entre Algérien et Français était profond. Profondément injuste. Ces gens ont souvent eu l'opportunité de fréquenter des Algériens dans le milieu ouvrier et ont partagé les mauvais traitements qui leur étaient infligés. Condamnés à mort pour leur sympathie à l'indépendance, la France en a fusillé quelques-uns.

    Ces Français d'Algérie, ou plutôt ces Algériens de France, sont plusieurs à n'avoir pas obtenu leur nationalité algérienne. Passé les accords d'Evian. Trop restrictive à leur goût, la nationalité algérienne est encore difficile à épouser. Néanmoins, tous disent être Algériens de cœur. Ces Français restés en Algérie ont aidé à la construction du pays. Certains médecins ont poursuivi leur vie au sein de la société, aidant vraiment le pays à s'organiser. A l'indépendance, le nouveau gouvernement algérien a vraiment espéré conserver une forte présence française au sein de la société et a appelé le maximum d'entres eux à rester. Contrairement à ce qui est dit de l'autre côté de la rive, ils n'ont jamais été obligés de quitter le pays.

    Au départ des Français, l'Algérie manque de diplômés et on compte environ 300 médecins. Ce manque cruel de cadres a été contourné par le rapatriement en urgence des étudiants algériens à l'extérieur du pays. En soutenant l'autodétermination, de nombreux Français ont poussé et aidé leur amis algériens qu'ils ont toujours considérés comme des frères et la solidarité s'est inscrite à ce moment-là. Quant au paternalisme, il continuait à créer de la distance avec les autres. Avec la notion du faible et du fort, de l'ayant droit et du dénué de droits… Malheureusement, dès 1970, la grande vague de nationalisation de nombreux secteurs économiques a continué à faire fuir les pieds-noirs. Les années 90 les ont également éparpillés. Nous devrions leur rendre hommage comme nous le faisons pour nos martyrs.

    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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