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Des Femen s’invitent au Salon de la femme musulmane à Pontoise

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  • #31
    Les « deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme », quand les deux militantes, âgées de 25 et 31 ans, sont montées sur la scène, a raconté Inna Shevchenko, porte-parole des Femen à Paris.
    Version remise en cause par David Perrotin (Journaliste chez BuzzFeed News) présent au salon.
    La version des Femen erronée

    Inna Shevchenko, porte-parole des Femen à Paris, a affirmé à l’AFP que les “deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme”, lorsqu’elles ont fait irruption.

    Cette version est fausse. Medhi Kabir était en train de demander aux musulmans d’avoir un comportement exemplaire avec les femmes, «de suivre le modèle du prophète, qui ne tapait jamais sa femme et qui ne se faisait pas servir». Voici la dernière phrase prononcée:

    «Nous voulons des musulmans et des musulmanes qui se comportent comme se sont comportés les prophètes.»

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    • #32
      Le parisien 15 09 2015

      "Salon musulman à Pontoise : les Femen portent plainte pour «violences»

      Les Femen vont aussi porter plainte. Après celle déposée par les organisateurs d'un salon musulman à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), perturbé samedi par l'intervention de deux membres du groupe féministe, pour «exhibition sexuelle», Inna Shevchenko a prévenu que les deux militantes concernées porteraient plainte pour «violences».
      La porte-porte des Femen àParis a expliqué que les deux «sextivistes», qui ont des «marques visibles» sur le corps, vont à leur tour déposer plainte contre les organisateurs du salon de Pontoise. Samedi, les deux militantes s'étaient exhibées seins nus sur une scène où deux imams donnaient une conférence, avant d'en être brutalement expulsées par le service d'ordre, aidé par des membres du public. «Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète», avaient crié les jeunes femmes, en arabe et en français. Ces slogans étaient également peints en noir sur leur poitrine et leur dos.

      «Démarche mensongère»

      «La démarche des Femen est irresponsable, mensongère et constitue un déni de liberté d'expression», a commenté dans un communiqué ce mardi la société IslaEvents, qui a organisé la troisième édition de ce salon qui mettait «la femme à l'honneur». «A cet égard, la société IslaEvents et plusieurs familles ont engagé des poursuites judiciaires», a-t-elle confirmé.

      Dimanche, Inna Shevchenko avait dit que les «deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s'il faut battre ou non sa femme», quand les deux militantes âgées de 25 et 31 ans sont entrées en action. «L'un d'eux avait appelé à suivre l'exemple du prophète, qui ne bat pas sa femme», a-t-elle tenu à compléter mardi.

      Versions contradictoires

      IslaEvents a démenti qu'un «débat» se soit tenu sur «la question de la violence à l'encontre des femmes». «Toutes les interventions ont, au contraire, visé à valoriser le statut de la femme en islam et à rejeter toute forme de violence envers elles», ont affirmé les organisateurs, rappelant que la tenue de ce salon avait été autorisée par la préfecture.

      Dans un communiqué, les prédicateurs visés par les Femen, Nader Abou Anas et Mehdi Kabir, tous deux salafistes quiétistes, ont assuré avoir rappelé, dans leurs propos publics, «l'importance de respecter, de bien se comporter envers les femmes, leur accorder tous leurs droits». «Nous condamnons sans réserve toute violence morale ou physique faite aux femmes, que ce soit la violence domestique ou le viol», ont-ils ajouté."

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      • #33
        C'est sure cette affaire finira dans les tribunaux ... le code penal francais condamne «violences» et «exhibition sexuelle»

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