En raison du réchauffement climatique, la glace qui recouvre l'océan glacial arctique pourrait fondre presque totalement durant les mois d'été à l'horizon 2040, révèlent des chercheurs américains et canadiens du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR). Selon leurs travaux, publiés mardi 12 décembre, un tel phénomène aurait de graves conséquences environnementales mais aussi commerciales et stratégiques.if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}
SIMULATIONS PAR ORDINATEURS
"Nous avons déjà été témoins de disparition importante de glace dans l'Arctique mais nos travaux suggèrent que la fonte qui se produira dans les prochaines décennies sera plus catastrophique que ce que nous avons connu jusqu'à présent", a indiqué Marika Holland, une scientifique du NCAR. D'ici vingt ans, la quantité de glace présente au mois de septembre au pôle Nord pourrait commencer à diminuer quatre fois plus vite que ce qui a pu être constaté jusqu'ici.
Selon une modélisation réalisée par ordinateurs, la glace de septembre se réduit pour passer d'environ 6 millions de kilomètres carrés à 2 millions de kilomètres carrés sur une période de dix ans. En 2040, la quasi-totalité de la région arctique sera libre de glace en septembre ; seule une partie de la banquise se maintiendra le long des côtes septentrionales du Groenland et du Canada.
Cette fonte brutale de la glace devrait avoir un impact profond sur le réchauffement global de la planète et pourrait modifier l'écosystème mondial, ont mis en garde les scientifiques. Les animaux vont devoir s'adapter : l'ours polaire, par exemple, a besoin d'une banquise pour survivre et chasser ses proies.
"DES GAGNANTS ET DES PERDANTS"
Les Etats auront également à répondre à cette modification des frontières. "Il y a des gagnants et des perdants à ce jeu, mais tout bien pesé, je pense que c'est négatif", a estimé Mark Serreze, chercheur au National Snow and Ice Data Center de l'université du Colorado.
Pour la Russie, par exemple,"les routes maritimes vont s'ouvrir, cela va être bénéfique économiquement", a-t-il expliqué. Pour le Canada, cela pourrait être un "boom écononomique". Les Etats-Unis, en revanche, devraient être obligés d'organiser des patrouilles le long de la frontière nord de l'Alaska et auront à craindre des marées noires supplémentaires avec l'ouverture de nouvelles routes maritimes.
Ces prévisions posent à nouveau la question de la limitation des gaz à effet de serre qui pourrait, selon certains chercheurs, ralentir la fonte de la banquise.
Source : Le Monde.
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On est mal barrés moi je dis.
Nous seront pour la plupart vivants pour assister à l'apocalypse. Nous verrons en temps et en heure, ce que notre race dite supérieure a causé à cette planète et à ses occupants plus vieux que nous, plus sages, et plus légitimes d'y être.
Qu'avons-nous fait mon dieu .. qu'allons nous laisser à nos enfants ..
J'ai honte.
SIMULATIONS PAR ORDINATEURS
"Nous avons déjà été témoins de disparition importante de glace dans l'Arctique mais nos travaux suggèrent que la fonte qui se produira dans les prochaines décennies sera plus catastrophique que ce que nous avons connu jusqu'à présent", a indiqué Marika Holland, une scientifique du NCAR. D'ici vingt ans, la quantité de glace présente au mois de septembre au pôle Nord pourrait commencer à diminuer quatre fois plus vite que ce qui a pu être constaté jusqu'ici.
Selon une modélisation réalisée par ordinateurs, la glace de septembre se réduit pour passer d'environ 6 millions de kilomètres carrés à 2 millions de kilomètres carrés sur une période de dix ans. En 2040, la quasi-totalité de la région arctique sera libre de glace en septembre ; seule une partie de la banquise se maintiendra le long des côtes septentrionales du Groenland et du Canada.
Cette fonte brutale de la glace devrait avoir un impact profond sur le réchauffement global de la planète et pourrait modifier l'écosystème mondial, ont mis en garde les scientifiques. Les animaux vont devoir s'adapter : l'ours polaire, par exemple, a besoin d'une banquise pour survivre et chasser ses proies.
"DES GAGNANTS ET DES PERDANTS"
Les Etats auront également à répondre à cette modification des frontières. "Il y a des gagnants et des perdants à ce jeu, mais tout bien pesé, je pense que c'est négatif", a estimé Mark Serreze, chercheur au National Snow and Ice Data Center de l'université du Colorado.
Pour la Russie, par exemple,"les routes maritimes vont s'ouvrir, cela va être bénéfique économiquement", a-t-il expliqué. Pour le Canada, cela pourrait être un "boom écononomique". Les Etats-Unis, en revanche, devraient être obligés d'organiser des patrouilles le long de la frontière nord de l'Alaska et auront à craindre des marées noires supplémentaires avec l'ouverture de nouvelles routes maritimes.
Ces prévisions posent à nouveau la question de la limitation des gaz à effet de serre qui pourrait, selon certains chercheurs, ralentir la fonte de la banquise.
Source : Le Monde.
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On est mal barrés moi je dis.
Nous seront pour la plupart vivants pour assister à l'apocalypse. Nous verrons en temps et en heure, ce que notre race dite supérieure a causé à cette planète et à ses occupants plus vieux que nous, plus sages, et plus légitimes d'y être.
Qu'avons-nous fait mon dieu .. qu'allons nous laisser à nos enfants ..
J'ai honte.
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