Un oubli impensable qui provoque un drame inimaginable. Policiers et magistrats peinaient à trouver les mots pour expliquer la découverte à Dieppe (Seine-Maritime), jeudi après-midi, du corps sans vie d'un nourrisson, oublié dans la voiture familiale. Les premières explications, confirmées hier par le procureur de la ville, sèment l'effroi : surmené par son travail, le père du jeune Gaël l'aurait oublié dans son véhicule.
Vers 14 heures, le père de 35 ans conduit son épouse à l'association où elle travaille. Puis, il prend la direction de la crèche Ours brun, située à quelques centaines de mètres de là, pour y déposer Gaël, leur fils, âgé de 6 mois. Mais, arrivé devant l'établissement, le père (qui expliquera plus tard que son fils dormait) poursuit sa route jusqu'au domicile familial où il doit reprendre son poste par télétravail dès 14 heures. Toujours selon ses déclarations, c'est là que l'impensable se produit : il laisse l'enfant à l'arrière de la C4 Picasso.
Quatre heures en plein soleil
Peu avant 18 heures, il reçoit un appel de son épouse lui rappelant qu'il doit aller chercher l'enfant à la crèche. Arrivé devant l'établissement, le personnel lui indique que l'enfant n'a pas été déposé. Alors qu'il retourne, affolé, à sa voiture, deux agents de sécurité désignent l'enfant à l'arrière. Dépêchés sur place, les secours ne peuvent que constater le décès du bébé, resté plus de quatre heures exposé en plein soleil. Placé en garde à vue au commissariat de Dieppe, le père, « très choqué » selon le procureur, a évoqué un manque d'attention lié à une surcharge de travail de son activité d'ingénieur agronome pour une entreprise rennaise, et notamment des « travaux conséquents à rendre dans des délais courts », précise une source judiciaire.
Alors qu'une autopsie du nourrisson a été ordonnée, le père ne devrait pas être poursuivi pénalement dans l'immédiat. Il doit passer une expertise psychiatrique. Un drame qui en rappelle un autre : en 2012, un père de famille belge avait été poursuivi par la justice pour avoir oublié son jeune enfant dans la voiture. Il avait été acquitté deux ans après par un tribunal, estimant que l'oubli n'était pas un fait criminel.
LeParisien, 06 Juin 2015
Vers 14 heures, le père de 35 ans conduit son épouse à l'association où elle travaille. Puis, il prend la direction de la crèche Ours brun, située à quelques centaines de mètres de là, pour y déposer Gaël, leur fils, âgé de 6 mois. Mais, arrivé devant l'établissement, le père (qui expliquera plus tard que son fils dormait) poursuit sa route jusqu'au domicile familial où il doit reprendre son poste par télétravail dès 14 heures. Toujours selon ses déclarations, c'est là que l'impensable se produit : il laisse l'enfant à l'arrière de la C4 Picasso.
Quatre heures en plein soleil
Peu avant 18 heures, il reçoit un appel de son épouse lui rappelant qu'il doit aller chercher l'enfant à la crèche. Arrivé devant l'établissement, le personnel lui indique que l'enfant n'a pas été déposé. Alors qu'il retourne, affolé, à sa voiture, deux agents de sécurité désignent l'enfant à l'arrière. Dépêchés sur place, les secours ne peuvent que constater le décès du bébé, resté plus de quatre heures exposé en plein soleil. Placé en garde à vue au commissariat de Dieppe, le père, « très choqué » selon le procureur, a évoqué un manque d'attention lié à une surcharge de travail de son activité d'ingénieur agronome pour une entreprise rennaise, et notamment des « travaux conséquents à rendre dans des délais courts », précise une source judiciaire.
Alors qu'une autopsie du nourrisson a été ordonnée, le père ne devrait pas être poursuivi pénalement dans l'immédiat. Il doit passer une expertise psychiatrique. Un drame qui en rappelle un autre : en 2012, un père de famille belge avait été poursuivi par la justice pour avoir oublié son jeune enfant dans la voiture. Il avait été acquitté deux ans après par un tribunal, estimant que l'oubli n'était pas un fait criminel.
LeParisien, 06 Juin 2015
Commentaire