Une Suissesse est fâchée d’avoir dû attendre pour déclarer un vol à Annemasse. C’est normal en France, moins à Genève.
«Je trouve scandaleux de laisser traîner ça!» peste Sarah. La Genevoise de 20 ans voulait déposer plainte au commissariat d’Annemasse vendredi 28 février, après s’être fait voler son sac à main à Saint-Cergues (F). Mais l’officier l’a refusée: «Il m’a dit de revenir lundi, car il y avait trop de monde et que c’était fermé le week-end». Elle ne peut y retourner que le vendredi suivant à 9 h, mais on lui annonce alors que l’officier n’est pas disponible de toute la journée.
«Nous prenons les plaintes urgentes comme les violences domestiques ou un vol de véhicule à toute heure. Mais là ce n’en est pas une», relève le commissaire Guffon. Il explique que les délais d’attente sont imprévisibles: «Parfois il n’y a personne et d’autres fois le hall est blindé. Les seuls moyens d’éviter de poireauter sont de prendre rendez-vous ou de déposer plainte en ligne: on obtient alors une réponse dans les 24 heures» assure-t-il.
A Genève, c’est un peu différent: «Il faut venir durant les heures d’ouverture, ou aux postes de Lancy-Onex ou des Pâquis, ouverts 24/24h», indique Silvain Guillaume-Gentil du service de presse. Un dépôt de plainte standard dure 10-15 minutes, et il est rare qu’il y ait plus de 30 minutes d’attente. «Il est possible de prendre rendez-vous mais ce n’est de loin pas indispensable, poursuit le porte-parole. La priorité pour un vol est surtout de faire bloquer ses cartes. Ensuite, il n’y a pas d’urgence: le délai pour porter plainte est de trois mois.»
La police ne prend les plaintes que si les faits se sont passés en Suisse, ou s’ils concernent un ressortissant suisse à l’étranger. Il est aussi possible d’écrire au procureur général ou à la cheffe de la police, mais le processus est moins rapide.
20 minutes
«Je trouve scandaleux de laisser traîner ça!» peste Sarah. La Genevoise de 20 ans voulait déposer plainte au commissariat d’Annemasse vendredi 28 février, après s’être fait voler son sac à main à Saint-Cergues (F). Mais l’officier l’a refusée: «Il m’a dit de revenir lundi, car il y avait trop de monde et que c’était fermé le week-end». Elle ne peut y retourner que le vendredi suivant à 9 h, mais on lui annonce alors que l’officier n’est pas disponible de toute la journée.
«Nous prenons les plaintes urgentes comme les violences domestiques ou un vol de véhicule à toute heure. Mais là ce n’en est pas une», relève le commissaire Guffon. Il explique que les délais d’attente sont imprévisibles: «Parfois il n’y a personne et d’autres fois le hall est blindé. Les seuls moyens d’éviter de poireauter sont de prendre rendez-vous ou de déposer plainte en ligne: on obtient alors une réponse dans les 24 heures» assure-t-il.
A Genève, c’est un peu différent: «Il faut venir durant les heures d’ouverture, ou aux postes de Lancy-Onex ou des Pâquis, ouverts 24/24h», indique Silvain Guillaume-Gentil du service de presse. Un dépôt de plainte standard dure 10-15 minutes, et il est rare qu’il y ait plus de 30 minutes d’attente. «Il est possible de prendre rendez-vous mais ce n’est de loin pas indispensable, poursuit le porte-parole. La priorité pour un vol est surtout de faire bloquer ses cartes. Ensuite, il n’y a pas d’urgence: le délai pour porter plainte est de trois mois.»
La police ne prend les plaintes que si les faits se sont passés en Suisse, ou s’ils concernent un ressortissant suisse à l’étranger. Il est aussi possible d’écrire au procureur général ou à la cheffe de la police, mais le processus est moins rapide.
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