Elle était belle, rouquine juteuse comme une fraise de saison. Elle était dynamique, frondeuse, le regard franc, le front toujours haut. Elle était intelligente bourrée de logique mathématique.Elle affectionne les arrière-salles des bureaux de vote calculatrice en mains au chevet de la DÉMOCRATIE. Elle a choisi un parti dont le sigle comporte ce mot. Elle est notre Angela Davis à nous. On l'adore, on la reçoit, on remet, on annule ses rendez-vous pour qu'elle soit toute à nous.Elle a des amis partout ! Les plateaux télé se la disputent !
Et un jour patatras ! Elle se fait rare puis disparaît. On la recherche partout, aucun signe de vie...On s'inquiète...avec tout ce qui se passe ! Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, elle manque même à ses élèves.
Tandis qu’on retournait la terre, explosait nos forfaits pour la retrouver, notre pasionaria n'avait fait que se retirer loin des bruits du monde, histoire de cogiter, de méditer sur le bilan, la perspective de sa, pourtant, courte vie.
On a pas eu longtemps à attendre. La revoilà froide et déguisée sans son vénérable cartable en cuir . Pas à une terrasse de café ! Non , en haut des marches du palais. Elle qui de peur d'être contaminée n'en a jamais franchi la première et c'était toujours pour se rebeller ! Un extraterrestre dans notre salle de bains nous aurait moins stupéfié !
On se frotte les yeux, aucune erreur possible, c'est bien Khalida Messaoudi,...Toumi, si vous voulez.
On fonce vers les étagères de son salon, on fait tout dégringoler, on retrouve le vieil et poussiéreux du "Prince". Celui qui est écrit par Nietzsche et qui traite du "Pouvoir". Il faut vite comprendre ce qui a corrompu notre irréductible amie...après ce sera moins douloureux, on sera moins en colère.
Ce n'était même pas la peine. On sait depuis la nuit des temps que le pouvoir, la puissance, l'argent séduisent et réduisent. Même si celui qui les détient et se dispose à les offrir est moche, vieux et en fauteuil roulant.
Adieu Khalida, on t'aimait bien, tu sais...On est tout de même curieux savoir ce que tu deviens !
Zkoukou.
Et un jour patatras ! Elle se fait rare puis disparaît. On la recherche partout, aucun signe de vie...On s'inquiète...avec tout ce qui se passe ! Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, elle manque même à ses élèves.
Tandis qu’on retournait la terre, explosait nos forfaits pour la retrouver, notre pasionaria n'avait fait que se retirer loin des bruits du monde, histoire de cogiter, de méditer sur le bilan, la perspective de sa, pourtant, courte vie.
On a pas eu longtemps à attendre. La revoilà froide et déguisée sans son vénérable cartable en cuir . Pas à une terrasse de café ! Non , en haut des marches du palais. Elle qui de peur d'être contaminée n'en a jamais franchi la première et c'était toujours pour se rebeller ! Un extraterrestre dans notre salle de bains nous aurait moins stupéfié !
On se frotte les yeux, aucune erreur possible, c'est bien Khalida Messaoudi,...Toumi, si vous voulez.
On fonce vers les étagères de son salon, on fait tout dégringoler, on retrouve le vieil et poussiéreux du "Prince". Celui qui est écrit par Nietzsche et qui traite du "Pouvoir". Il faut vite comprendre ce qui a corrompu notre irréductible amie...après ce sera moins douloureux, on sera moins en colère.
Ce n'était même pas la peine. On sait depuis la nuit des temps que le pouvoir, la puissance, l'argent séduisent et réduisent. Même si celui qui les détient et se dispose à les offrir est moche, vieux et en fauteuil roulant.
Adieu Khalida, on t'aimait bien, tu sais...On est tout de même curieux savoir ce que tu deviens !
Zkoukou.
Commentaire