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Le haïk fait-il peur ?

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  • #31
    Frieda : oui à Sétif on trouvait le haïk blanc et c'est la mlaya qui est noire ...

    Born : le beurre tu veux dire ? le beur c'est autre chose
    Je voulais dire par là que perdre la mlaya pour voir des jalbab dans nos rues c'est dommage ...
    "La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve,
    Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset

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    • #32
      Bonsoir,

      Je trouve le haik plus joli que les djilbab noirs qui trainent par terre :22:

      Ceci dit quand j'étais petite fille, je ne m'imaginais pas du tout le porter un jour, je n'ai pas beaucoup changé sur ce point.

      Maintenant pourquoi cette manifestation était aussi encadrée, je n'en ai aucune idée...
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #33
        il y'a une certaine hypocrisie par rapport a ce haik, ce bout de tissu est idéalisé par certains milieu intellectuel et artistique (modernistes rappelons le) on lui oppose la burka ou le djilbab importés d'ailleurs, alors que dans l'absolu ce haik n'est rien d'autre qu'un djilbab blanc
        qu'importe que la prison soit blanche ou noire du moment que c'est une prison.
        "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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        • #34
          Djigo ce n'est pas de l'hypocrisie, le haik fait partie de notre patrimoine et mérite le respect.

          J'aime aussi et respecte la robe kabyle, ce n'est pas pour autant que je vais me balader en robe kabyle.

          C'est notre patrimoine culturel, alors que le djilbab est un intrus. Le haik me fait penser à l'une de mes grand mère (algéroise citadine) qui le portait avec élégance, rien que pour ça, j'ai une belle image de cet habit, même si je ne pense pas le porter un jour, car il représente une certaine époque révolue.

          J'ai un attachement culturel et sentimental au hayek, le djilbab m'est complètement étranger, de plus il n'est pas du tout beau.
          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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          • #35
            Lol prison
            La prison est dans le cerveau..
            ..... ish.

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            • #36
              il y'a une certaine hypocrisie par rapport a ce haik,
              c'est pas de l'hypocresie, c'est de l'art, de la nostalgie, du patrimoine...
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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              • #37
                alors que dans l'absolu ce haik n'est rien d'autre qu'un djilbab blanc
                qu'importe que la prison soit blanche ou noire du moment que c'est une prison.
                Non le haik te laisse voir que tu as une femme qui le porte car il laisse entrevoir les pieds et une petite partie des mollets et par conséquent tu sais que dans ce haik il y a un femme ; alors que dans le djilbab , tu ne sais pas si tu as affaire à une femme ou un homme déguisé .
                Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                (Paul Eluard)

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                • #38
                  La chronique du blédard d'Akram Belkaïd

                  Il fut un temps où l’Algérie indépendante entendait dévoiler ses femmes. Bien sûr, la méthode n’était pas celle, brutale, qui fut utilisée, un temps et en vain, par le colonisateur à la fin des années cinquante. Non, il s’agissait de progressisme volontariste, l’objectif étant de donner aux Algériennes les mêmes droits que les hommes. Les deux premières décennies de l’Algérie indépendante furent donc, vaille que vaille, celles de la mixité, des têtes découvertes et des jupes plus ou moins courtes. Puis, vint la régression que nous connaissons aujourd’hui avec ses voiles imposés par des prédicateurs influencés par le Machrek et le Golfe.

                  Dernièrement, et pour dénoncer cela, des femmes ont défilé à Alger habillées du haïk traditionnel. Une petite vaguelette blanche qui a fait beaucoup parler d’elle et dont l’objectif était de revendiquer une authenticité bien algérienne face aux hidjabs, niqabs et autres djelbabs. On pourrait applaudir à cet acte de résistance contre la propagation dans le pays de ces accoutrements étrangers et d’un autre âge (à ce sujet, les hommes pourraient aussi se pavaner à leur tour en seroual-loubia pour dire tout le mal qu’ils pensent de la tenue kamiss-claquettes). Le problème, c’est qu’on ne lutte pas contre une régression par une autre régression. En clair, le haïk n’est pas la solution, bien au contraire. Il faut même se demander si le hidjab ne lui est pas préférable car, au moins, il ne cache pas le visage de la femme et la laisse plus libre de ses mouvements. Mais n’entrons pas dans ce genre de raisonnement, il ferait trop plaisir aux conservateurs qui savent servir à merveille ce genre d’arguments spécieux.

                  Non, le vrai objectif est de faire en sorte que les Algériennes aient les mêmes droits que les Algériens. Une égalité qui passe par l’abrogation du “Code de la famille” que plus personne ne semble réclamer. Il est vrai que certaines de ses anciennes contemptrices sont désormais tirées d’affaire, ayant accédé à de hautes fonctions ou sévissant au sein de l’Assemblée nationale. Oui, défendre l’égalité homme-femme, c’est dire haut et fort qu’il faut interdire la polygamie, qu’il faut légiférer sur l’égalité d’accès à l’emploi, qu’il faut criminaliser les violences conjugales et qu’il faut mettre fin au scandale honteux de la répudiation et des femmes mises à la porte de chez elle par la simple volonté masculine. C’est reprendre le combat de nos aînées, leur dire que ce qu’elles réclamaient n’était pas utopique car un peuple qui bride et brime une part de lui-même ne s’en sortira jamais.

                  C’est aussi commencer le combat à la maison, dans la cellule familiale, pour que les pères mais aussi les mères – qui sont trop souvent les outils de répression de leurs propres filles – fassent en sorte que les frères aient les mêmes devoirs que leurs sœurs, notamment en ce qui concerne les tâches ménagères, et que ces mêmes sœurs aient les mêmes libertés que leurs frères. Bien entendu, ce n’est pas facile, ce n’est pas évident dans une société à la fois patriarcale, méditerranéenne et musulmane. Mais là est le vrai combat. Il n’est pas dans l’exhumation d’un bout de tissu blanc aussi dentelé et fin soit-il…

                  Cette petite manifestation en faveur du haïk témoigne de cette confusion et de cette absence de discernement propres à nos sociétés. Le manque de culture politique, la volonté de frapper les esprits par le biais du buzz médiatique en sont responsables mais aussi l’égotisme, véritable maladie de ce début de siècle comme le montre l’explosion des réseaux sociaux sur internet où chacun raconte sa vie dans les moindres détails comme s’il s’agissait d’une aventure extraordinaire. Mais, ce genre d’actions fait rarement avancer les choses et seul compte le travail de fond et de proximité. Et, avec lui, l’explication, et l’argumentation. Cela vaut pour ces jeunes femmes arabes qui empruntent le sillage des Femen ukrainiennes en exhibant leurs poitrines nues pour revendiquer leurs droits et faire passer un message féministe et anti-intégriste. Sans surprise, ce mode d’action a les faveurs élogieuses des médias occidentaux et de leurs chroniqueurs en mal d’engagements (que feraient-ils d’ailleurs si le monde arabe n’existait pas ?).

                  Mais il faut vraiment être naïf – ou cynique - pour affirmer qu’une poitrine nue peut changer les choses. Bien sûr, cela offre une petite notoriété, un visa pour l’Europe, peut-être même un prix d’une quelconque fondation humaniste avec à la clé une rétribution bienvenue. Cela donne lieu à un moment de célébrité warholien et contribue à alimenter en sujets l’industrie française de l’indignation et des mobilisations sélectives. Car, il y a celle qui enlève le haut et celles et ceux qui s’inquiètent et tempêtent pour elle, ce qui leur offre aussi, le moment de célébrité… Mais, tout cela ne fera certainement pas disparaître le machisme et la misogynie en Algérie, Tunisie ou ailleurs dans le monde arabo-musulman. Une poitrine à l’air avec inscrit sur elle un message politique ? Les intégristes y trouvent matière à fulminer et à menacer, les imams une occasion pour donner de la fatwa rétrograde et la majorité silencieuse, celle qui, demain, pourrait enfin comprendre pourquoi l’égalité entre les hommes et les femmes est si vitale, va se demander si tout cela est bien sérieux.

                  Comme je l’ai déjà écrit dans un texte récent : n’est pas Lady Godiva qui veut. Et ces néo-militantes seraient mieux inspirées de s’en retourner vers des modes d’actions plus classiques, certes moins spectaculaires et moins susceptibles de les rendre célèbres, mais, à terme, bien plus efficaces à l’image du « Grassroots commitment » cher aux sociétés civiles anglo-saxonnes. La cause des femmes est une affaire trop sérieuse pour être réduite à ce genre d’actions, certes risquées et dangereuses, mais néanmoins guignolesques et narcissiques...

                  Le Quotidien d’Oran
                  28 mars 2013
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                  • #39
                    alors que dans le djilbab , tu ne sais pas si tu as affaire à une femme ou un homme déguisé
                    Dans leur jargon ils appellent ça "khayma moutanaqqila" = tente en mouvement, peut-on savoir qui se cache dans une tente? surtout si le visage est caché
                    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                    • #40
                      megane
                      J'aime aussi et respecte la robe kabyle, ce n'est pas pour autant que je vais me balader en robe kabyle.
                      fais ce que tu veux chez moi elles sont encore nombreuses a "se balader" en robe kabyle qui est un habit de tout les jours, ma nièce va meme à l'école avec.

                      ACPLUSCAN
                      Non le haik te laisse voir que tu as une femme qui le porte
                      on a pas du voire les même alors, laisse tomber les haik que tu vois sur des tableaux de peinture à l’huile.

                      megane
                      C'est notre patrimoine culturel, alors que le djilbab est un intrus.
                      Le haik me fait penser à l'une de mes grand mère (algéroise citadine) qui le portait avec élégance, rien que pour ça, j'ai une belle image de cet habit, même si je ne pense pas le porter un jour, car il représente une certaine époque révolue.

                      J'ai un attachement culturel et sentimental au hayek, le djilbab m'est complètement étranger, de plus il n'est pas du tout beau.
                      c'est pas mon patrimoine culturel jamais j'ai vu une femme de mon entourage le porter.pour le reste les gouts et les couleurs ça ne se discute pas, y'en a qui aime le noir, mais retourne le comme tu veux burka, djilbab ou haïk ils sont la pour remplir la même fonction.
                      Dernière modification par Djigo, 02 novembre 2014, 21h48.
                      "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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                      • #41
                        Djigo je n'ai ni le temps ni l'envie de polémiquer avec une personne qui catalogue les gens sans les connaitre. Hypocrite? sais-tu au moins ce que ce mot veut dire?

                        Et oui je fais ce que je veux, heureusement! je n'ai pas attendu ta permission et toi pense ce que tu veux aussi, c'est ton problème, comme ca tout le monde est en paix!
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                        • #42
                          alors que dans le djilbab , tu ne sais pas si tu as affaire à une femme ou un homme déguisé
                          penses-tu dans le temps à alger des moudjahidin se seraient déguiser en femmes sous des haik
                          "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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                          • #43
                            Est-ce que le Haik est purement algérien ou bien il est arrivé en Algérie à l'époque de la régence à l'empire ottoman?
                            "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                            • #44
                              La chronique du blédard d'Akram Belkaïd
                              akram de paris, sans le lire... il a surement raison.
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                              • #45
                                Djigo je n'ai ni le temps ni l'envie de polémiquer avec une personne qui catalogue les gens sans les connaitre. Hypocrite? sais-tu au moins ce que ce mot veut dire?

                                Et oui je fais ce que je veux, heureusement! je n'ai pas attendu ta permission et toi pense ce que tu veux aussi, c'est ton problème, comme ca tout le monde est en paix!
                                megane tu enfonces des portes ouvertes, je ne te vise pas, je dis seulement que haik ou djilbab ou niqab ou ce que vous voulez ils ont la même fonction, alors idéaliser l'un et diaboliser l'autre c'est de l'hypocrisie oeilfermé
                                "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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