Un couple de Guinéens a passé près de vingt heures en garde à vue, soupçonné d'avoir voulu payer ses courses avec une fausse coupure. Elle était en réalité parfaitement authentique.
L'undi après-midi, un couple de Guinéens se présente à la caisse d'un hypermarché de Douai (nord de la France). Au moment de payer les 210 euros que coûtent leurs courses, les clients sortent un billet de 500 euros. La caissière, qui n'a pas l'habitude de se retrouver face à une si grosse coupure, se méfie et soupçonne un faux. Elle ne passe pas le billet au détecteur et avertit ses supérieurs. «On a des détecteurs de faux billets, mais ils ne sont pas fiables à 100 %. Il y avait de gros doutes sur ce billet, il est passé dans plusieurs mains et on a appelé la police», explique la direction de l'hypermarché Leclerc à «La Voix du Nord».
Résultat: le couple est arrêté pour détention de faux billet. Les deux Guinéens passeront près de vingt heures en garde à vue, avant d'être libérés mardi en fin de matinée.« Il a fallu mener toutes les investigations car le papier paraissait effectivement curieux», se défend le Parquet. Une expertise réalisée mardi a confirmé que la coupure était bel et bien authentique.
«Des soupçons sur le billet, pas sur les clients»
Après cette affaire, des voix se sont élevées pour dénoncer un acte raciste de la part de l'hypermarché. «On avait des soupçons sur le billet, pas sur les clients. On a plus d'un million de passages en caisse par an, dans 99 % des cas on ne se trompe pas. Là on a fait confiance à l’humain. Or, dès qu’il y a de l’humain, il peut y avoir de l’erreur. On comprend que ça n’a pas dû être agréable, c’est sûr, mais on n’a fait qu’appliquer les directives», s'est défendue la direction du magasin.
Interrogé par France 3, le procureur de la République de Douai s'est dit désolé pour le couple gardé à vue. Il rappelle tout de même que de plus en plus de faux billets sont en circulation dans la région, selon «Le Monde».
20 minutes
L'undi après-midi, un couple de Guinéens se présente à la caisse d'un hypermarché de Douai (nord de la France). Au moment de payer les 210 euros que coûtent leurs courses, les clients sortent un billet de 500 euros. La caissière, qui n'a pas l'habitude de se retrouver face à une si grosse coupure, se méfie et soupçonne un faux. Elle ne passe pas le billet au détecteur et avertit ses supérieurs. «On a des détecteurs de faux billets, mais ils ne sont pas fiables à 100 %. Il y avait de gros doutes sur ce billet, il est passé dans plusieurs mains et on a appelé la police», explique la direction de l'hypermarché Leclerc à «La Voix du Nord».
Résultat: le couple est arrêté pour détention de faux billet. Les deux Guinéens passeront près de vingt heures en garde à vue, avant d'être libérés mardi en fin de matinée.« Il a fallu mener toutes les investigations car le papier paraissait effectivement curieux», se défend le Parquet. Une expertise réalisée mardi a confirmé que la coupure était bel et bien authentique.
«Des soupçons sur le billet, pas sur les clients»
Après cette affaire, des voix se sont élevées pour dénoncer un acte raciste de la part de l'hypermarché. «On avait des soupçons sur le billet, pas sur les clients. On a plus d'un million de passages en caisse par an, dans 99 % des cas on ne se trompe pas. Là on a fait confiance à l’humain. Or, dès qu’il y a de l’humain, il peut y avoir de l’erreur. On comprend que ça n’a pas dû être agréable, c’est sûr, mais on n’a fait qu’appliquer les directives», s'est défendue la direction du magasin.
Interrogé par France 3, le procureur de la République de Douai s'est dit désolé pour le couple gardé à vue. Il rappelle tout de même que de plus en plus de faux billets sont en circulation dans la région, selon «Le Monde».
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