Il n’y a pas que la France qui a connu l'enfer face à la RFA lors du Mondial espagnol. Le 16 juin 1982, pour sa première participation à une Coupe du monde, l’Algérie affronte la grande Allemagne de l’Ouest, sacrée championne d’Europe deux ans plus tôt et favorite de la compétition.
Invaincus depuis quatre ans, les stars allemandes, emmenées par le double ballon d’or Karl-Heinz Rummenigge, affichent leur décontraction au bord de la piscine de leur hôtel. Ils posent tout sourire devant les caméras de télévision, pendant que l'Algérie se prépare dans l'anonymat le plus total.
Une bombe à Gijon
Malgré une première période dominée par l’Allemagne, les Fennecs gardent confiance. À la 52e minute de jeu, sur un contre ultra-rapide, Rabah Madjer reprend un tir de Belloumi mal dégagé par le gardien allemand, un certain Harald Schumacher. Quinze minutes plus tard, Rummenigge égalise, la RFA pense alors reprendre le contrôle du match.
Mais sur l’engagement, les Fennecs se projettent rapidement vers l’avant et sur un centre venu de la gauche, Lakhtar Belloumi inscrit le but victorieux, une minute seulement après l’égalisation. La surprise fait l'effet d’une "bombe" sur le Mondial espagnol. La passion algérienne vient de l’emporter sur la crânerie des joueurs allemands.
Le match de la honte
Virtuellement qualifiés, les Verts voient leurs espoirs anéantis de la pire manière. L’Autriche, première du groupe et assurée d’être au deuxième tour, laisse gagner l’Allemagne qui élimine de fait l’Algérie. Surnommé plus tard le "match de la honte", ce match est un traumatisme toujours présent en Algérie. Depuis la génération dorée des Belloumi, Dhaleb et Madjer, l’équipe n’avait pas réussi à s’illustrer de nouveau en Coupe du monde
le nouvel observateur
Invaincus depuis quatre ans, les stars allemandes, emmenées par le double ballon d’or Karl-Heinz Rummenigge, affichent leur décontraction au bord de la piscine de leur hôtel. Ils posent tout sourire devant les caméras de télévision, pendant que l'Algérie se prépare dans l'anonymat le plus total.
Une bombe à Gijon
Malgré une première période dominée par l’Allemagne, les Fennecs gardent confiance. À la 52e minute de jeu, sur un contre ultra-rapide, Rabah Madjer reprend un tir de Belloumi mal dégagé par le gardien allemand, un certain Harald Schumacher. Quinze minutes plus tard, Rummenigge égalise, la RFA pense alors reprendre le contrôle du match.
Mais sur l’engagement, les Fennecs se projettent rapidement vers l’avant et sur un centre venu de la gauche, Lakhtar Belloumi inscrit le but victorieux, une minute seulement après l’égalisation. La surprise fait l'effet d’une "bombe" sur le Mondial espagnol. La passion algérienne vient de l’emporter sur la crânerie des joueurs allemands.
Le match de la honte
Virtuellement qualifiés, les Verts voient leurs espoirs anéantis de la pire manière. L’Autriche, première du groupe et assurée d’être au deuxième tour, laisse gagner l’Allemagne qui élimine de fait l’Algérie. Surnommé plus tard le "match de la honte", ce match est un traumatisme toujours présent en Algérie. Depuis la génération dorée des Belloumi, Dhaleb et Madjer, l’équipe n’avait pas réussi à s’illustrer de nouveau en Coupe du monde
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