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« Dors tranquille Ô nuit, je veille sur toi… » Erudit que tu étais mon frère ! Maitre qui exprime la profondeur de la détresse humaine. Hier soir j’ai repensé à toi, comme bien des soirs, et j’ai prié pour qu’Allah te couvre de sa miséricorde lui qui dit par la bouche de son prophète -que les prières et la paix soient sur lui- « ayez pitié de ceux qui sont sur la Terre, ainsi Celui qui est dans les Cieux aura pitié de vous » ; et Lui seul sait combien tu avais pitié de ceux qui sont sur la Terre. Mon esprit a vogué vers toi alors que le sommeil jouait les timorés avec moi, et Allah sait à quel point penser à toi me fait du bien, toi le barde des temps modernes.
Mon enfance n’a connu comme berceuse que tes mélodies et comme berceau que tes paroles. Bien sûr j’écoutais de tout, mais n’entendais que toi. Il est d’autres talents que le tien, tu me le dirais certainement si tu étais encore parmi nous, quel modeste était notre cher Kamel ! Ta vie était douloureuse pour toi, mais réconfortante pour nous : « Les autres, tu leur embellis les mariages, tandis que tes larmes coulent… ». Hélas, comme tout ce qui es bon et beau, tu t’es éteint vite et jeune, aujourd’hui il n’y a plus de chandelles personnalisées pour embellir les mariages, plus de bougies multicolores pour éclairer dans les ténèbres, il n’y a plus que des ampoules industrielles fabriquées en série.
Je t’ai pleuré hier soir -et oui les hommes aussi ça pleure- me souvenant d’une scène qui t’aurais achevé si tu étais en vie, à moi cette scène a fait pleurer de l’intérieur, des larmes de sang qui ne sont pas encore sèches car ma rage folle contre l’injustice n’a pu s’exprimer. Un homme, après avoir jeté un sac de bouts de pain, en frappait un autre qui voulait le récupérer de la poubelle, comme quoi il n’avait pas à faire les poubelles des autres. Et oui certains jettent la nourriture tandis que certains font la manche : « Ô Algérie, mon cœur n’en peut plus. Pourquoi le riche tu lui donne davantage, alors que le pauvre n’a même pas de quoi diner ? ».
De toi à moi, regardes-tu dans nos cœurs depuis l’au-delà ? Est-ce de tes larmes que le ciel algérien pleut ? Nous observes-tu, témoin de la dépravation croissante ? Quand bien même tes réponses ne me sont pas retournées, je les devine affirmatives. Je prie qu’un jour j’aurai un ersatz de ta clairvoyance, de ton esprit, et de ton inspiration, si Allah me les accorde j’aurai quatre sujets : « La mère », « L’Islam », « L’Algérie », « Messaoudi ».
Mon enfance n’a connu comme berceuse que tes mélodies et comme berceau que tes paroles. Bien sûr j’écoutais de tout, mais n’entendais que toi. Il est d’autres talents que le tien, tu me le dirais certainement si tu étais encore parmi nous, quel modeste était notre cher Kamel ! Ta vie était douloureuse pour toi, mais réconfortante pour nous : « Les autres, tu leur embellis les mariages, tandis que tes larmes coulent… ». Hélas, comme tout ce qui es bon et beau, tu t’es éteint vite et jeune, aujourd’hui il n’y a plus de chandelles personnalisées pour embellir les mariages, plus de bougies multicolores pour éclairer dans les ténèbres, il n’y a plus que des ampoules industrielles fabriquées en série.
Je t’ai pleuré hier soir -et oui les hommes aussi ça pleure- me souvenant d’une scène qui t’aurais achevé si tu étais en vie, à moi cette scène a fait pleurer de l’intérieur, des larmes de sang qui ne sont pas encore sèches car ma rage folle contre l’injustice n’a pu s’exprimer. Un homme, après avoir jeté un sac de bouts de pain, en frappait un autre qui voulait le récupérer de la poubelle, comme quoi il n’avait pas à faire les poubelles des autres. Et oui certains jettent la nourriture tandis que certains font la manche : « Ô Algérie, mon cœur n’en peut plus. Pourquoi le riche tu lui donne davantage, alors que le pauvre n’a même pas de quoi diner ? ».
De toi à moi, regardes-tu dans nos cœurs depuis l’au-delà ? Est-ce de tes larmes que le ciel algérien pleut ? Nous observes-tu, témoin de la dépravation croissante ? Quand bien même tes réponses ne me sont pas retournées, je les devine affirmatives. Je prie qu’un jour j’aurai un ersatz de ta clairvoyance, de ton esprit, et de ton inspiration, si Allah me les accorde j’aurai quatre sujets : « La mère », « L’Islam », « L’Algérie », « Messaoudi ».
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