Desolé far solitaire je t'ai copié
(bon toi c'est l'origine du 1 )
On se demande toujours qui a été le premier
à évoquer le concept de "zéro":
les Hindous,
les Babyloniens,
les Chinois,
les Grecs ou
les Mayas.

On se demande toujours qui a été le premier
à évoquer le concept de "zéro":
les Hindous,
les Babyloniens,
les Chinois,
les Grecs ou
les Mayas.
Babyloniens :
Les Babyloniens ont attendu plus de 1000 ans avant de sentir le besoin de distinguer une place vacante.
Vers 400 av. J.-C., deux petits crochets indiquaient qu'une place dans un nombre était vacante (il y a eu aussi 1 voire 3 crochets).
On pouvait désormais distinguer 27 et 207 ; mais pas 27 et 270.
Grecs:
[
Le zéro avec sa connotation de néant, de non-existence offensait l'esprit rationnel des Grecs
Indiens & Hindous:
Le zéro est utilisé depuis le IIe siècle av. J.-C. pour signifier une place vide.
Il apparaît comme chiffre dans un livre de Bakhshali publié au IIIe siècle.
Les Hindous considéraient le non-être comme un élément positif et une étape vers le nirvâna. C'est pourquoi, il semble être les seuls à avoir traité le zéro à part entière.
Ils appréciaient ce symbole pour sa connotation mathématique comme métaphysique.
C'est un espace vide, mais dynamique et riche de potentialités.
Le zéro ne représente rien mais peut donner naissance à d'autres nombres.
Il était représenté par un coquillage sur papier végétal ou une tête gravée dans la pierre.
En 628, le savant Brahmagupta dans son traité " Brahma-sphutasiddhârta ", définit le zéro comme la soustraction d'un nombre par lui-même: a - a = 0 et il en décrit les propriétés:
a + 0 = a
a - 0 = a
a . 0 = 0
Il va jusqu'à affirmer que la division par zéro est une définition de l'infini
Le zéro apparut vraiment vers 870 dans des écrits hindous.
À l'origine le mot hindous " sunya " ou " shûnya " signifie vide, néant.
Au IXe siècle, les Indiens l'utilisaient dans leur système numérique de position.
Au 12e siècle, le zéro est représenté par un point, le bindu
Mayas:
Au 3e siècle, trois siècles avant les Indiens, les mayas avaient développé un système de numération très poussé, basé sur l'art du calendrier et de l'astronomie.
Il avaient, eux aussi, inventé une numération de position à base 20 et comportant le zéro.
Arabes et la suite:
En 773, chez le calife de Bagdad, un indien apporte des écrits d'astronomie dus à Brahmagupta.
C'est Al-Khwarizmi qui les exploite et publie un livre en 820, présentant les nouveaux chiffres indiens. Ce livre sera traduit par Robert de Chester en Espagne au début XIIe siècle.
Par ailleurs , les Arabes traduisirent le mot indien " sunya " qui signifie "vide" en " as-sifr ".
Ce mot passe en Allemagne au XIIIe siècle et devient " cifra " puis " zyphra ", traduit en latin par " zephirum " et introduit par Fibonacci au XIIIe siècle pour désigner le zéro.
En italien, il se transforme en " zephiro ", " zeuero ", " cero " et, enfin, " zéro " en français.
Le même mot, transformé en " chiffre ", en vint aussi à désigner l'ensemble des symboles de la numération arabo-indienne.
"Cifra" donnera "cipher en anglais: code secret
Jusqu'à là, le monde occidental utilisait encore le laborieux système des chiffres romains.
Le zéro fut assimilé à un instrument du Diable, mais les marchands l'imposèrent avec le système décimal car il facilitait grandement les calculs.
A noter que pour éviter les erreurs, les marchands écrivaient les sommes en toutes lettres.
La voie du progrès scientifique et mathématique de la renaissance était ouverte.
Léonard de Pise, Fibonacci, resta plusieurs années en Afrique et étudia auprès d'un professeur musulman.
Il voyagea également en Grèce, en Égypte, et au Moyen-Orient.
Il conclut que le système indien était le meilleur.
En 1202, il publie le Liber Abaci, recueil qui rassemble pratiquement toutes les connaissances mathématiques de l'époque.
A l'époque des premiers livres, ceux d'arithmétique étaient très populaires.
Les chiffres indiens ou " arabes " sont adoptés !
Les Babyloniens ont attendu plus de 1000 ans avant de sentir le besoin de distinguer une place vacante.
Vers 400 av. J.-C., deux petits crochets indiquaient qu'une place dans un nombre était vacante (il y a eu aussi 1 voire 3 crochets).
On pouvait désormais distinguer 27 et 207 ; mais pas 27 et 270.
Grecs:
[
Le zéro avec sa connotation de néant, de non-existence offensait l'esprit rationnel des Grecs
Indiens & Hindous:
Le zéro est utilisé depuis le IIe siècle av. J.-C. pour signifier une place vide.
Il apparaît comme chiffre dans un livre de Bakhshali publié au IIIe siècle.
Les Hindous considéraient le non-être comme un élément positif et une étape vers le nirvâna. C'est pourquoi, il semble être les seuls à avoir traité le zéro à part entière.
Ils appréciaient ce symbole pour sa connotation mathématique comme métaphysique.
C'est un espace vide, mais dynamique et riche de potentialités.
Le zéro ne représente rien mais peut donner naissance à d'autres nombres.
Il était représenté par un coquillage sur papier végétal ou une tête gravée dans la pierre.
En 628, le savant Brahmagupta dans son traité " Brahma-sphutasiddhârta ", définit le zéro comme la soustraction d'un nombre par lui-même: a - a = 0 et il en décrit les propriétés:
a + 0 = a
a - 0 = a
a . 0 = 0
Il va jusqu'à affirmer que la division par zéro est une définition de l'infini
Le zéro apparut vraiment vers 870 dans des écrits hindous.
À l'origine le mot hindous " sunya " ou " shûnya " signifie vide, néant.
Au IXe siècle, les Indiens l'utilisaient dans leur système numérique de position.
Au 12e siècle, le zéro est représenté par un point, le bindu
Mayas:
Au 3e siècle, trois siècles avant les Indiens, les mayas avaient développé un système de numération très poussé, basé sur l'art du calendrier et de l'astronomie.
Il avaient, eux aussi, inventé une numération de position à base 20 et comportant le zéro.
Arabes et la suite:
En 773, chez le calife de Bagdad, un indien apporte des écrits d'astronomie dus à Brahmagupta.
C'est Al-Khwarizmi qui les exploite et publie un livre en 820, présentant les nouveaux chiffres indiens. Ce livre sera traduit par Robert de Chester en Espagne au début XIIe siècle.
Par ailleurs , les Arabes traduisirent le mot indien " sunya " qui signifie "vide" en " as-sifr ".
Ce mot passe en Allemagne au XIIIe siècle et devient " cifra " puis " zyphra ", traduit en latin par " zephirum " et introduit par Fibonacci au XIIIe siècle pour désigner le zéro.
En italien, il se transforme en " zephiro ", " zeuero ", " cero " et, enfin, " zéro " en français.
Le même mot, transformé en " chiffre ", en vint aussi à désigner l'ensemble des symboles de la numération arabo-indienne.
"Cifra" donnera "cipher en anglais: code secret
Jusqu'à là, le monde occidental utilisait encore le laborieux système des chiffres romains.
Le zéro fut assimilé à un instrument du Diable, mais les marchands l'imposèrent avec le système décimal car il facilitait grandement les calculs.
A noter que pour éviter les erreurs, les marchands écrivaient les sommes en toutes lettres.
La voie du progrès scientifique et mathématique de la renaissance était ouverte.
Léonard de Pise, Fibonacci, resta plusieurs années en Afrique et étudia auprès d'un professeur musulman.
Il voyagea également en Grèce, en Égypte, et au Moyen-Orient.
Il conclut que le système indien était le meilleur.
En 1202, il publie le Liber Abaci, recueil qui rassemble pratiquement toutes les connaissances mathématiques de l'époque.
A l'époque des premiers livres, ceux d'arithmétique étaient très populaires.
Les chiffres indiens ou " arabes " sont adoptés !
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