regrets, j'en ai, des remords ... pas tant que ca
je regrette plein de choses, à commencer par regretter d'avoir dit leur quatre vérité à certains (en fait, il y'en a beaucoup plus) et d'avoir passé l'éponge, d'avoir été trop indulgent envers d'autres.
je regrette d'avoir dit le fond de ma pensé à mon cousin, ce cousin avec qui j'ai grandi, avec qui j'ai vendu des galettes de pains devant le sou9 el fellah, avec lequel nous escaladions les hauts murs de l'hôpital où notre mami (mani) passait ses derniers jours sans le savoir, je lui faisais la courte échelle pour qu'il s'abatte sur un arbre avec des oranges gigantesques suspendues à ses branches, on courrait pour échapper aux gardiens qui ne nous courraient pas après, joyeux d'avoir commis un méfait qui me parait peu glorieux désormais, mais qui à l'époque me faisait croire que tout était à prendre... bien sur, les oranges étaient en fait des pamplemousses.
à ce cousin, je voudrais demander pardon, avec l'âge et les hormones, j'ai voulu jouer avec le feu, mon cœur me commandait de glisser une lettre d'amour que j'avais écrite passionnément, en tremblant à une muse qui, à chacune de ses apparitions faisait battre mon coeur, tout ce qu'elle faisait était beau, tout ce qu'elle disait avait du sens ... j'ai bravé l’interdiction, le mur de la horma que j'ai voulu escalader sans que mon cousin me fasse la courte echelle, cette foi ci, le fruit que j'ai voulu cueillir était encore plus amère que cette pamplemousse que je mangeais zkara en chouinant.
cousin, je m'excuse, j'aurais dû t'écouter et piétiner ce coeur infâme qui me faisait croire que de mon dos, des ailes allaient surgir me permettant d’échapper à la gravité, avec elle ... oh, je me suis rattrapé, plus tard quand la tempête était passé, quand tout le monde a su pour l'acte ignoble de risk le traitre, j'ai pris position, j'ai chassé mon amour en lui criant au visage que de le perdre lui ou toi, le choix ne se posait pas... et je la revois partir en larme tandis que je me maudissais d'avoir une conscience, d'avoir privilégié cette raison qui me faisais faire du tort au seul être peut être, qui m'acceptait sans conditions, tel que j'étais.
je regrette d'avoir dit des choses, d'en avoir occulté d'autres, d'avoir laissé partir certains, avec qui nous combattions la vie et son ennui, avec qui je traversais ce désert sans ombres, sans l'ombre d'une oasis, avec une infinités de coqs chantant dans des champs.
je regrette d'avoir dit non, à toi fleur de jasmin, ou du moins, je regrette de ne pas avoir dit oui, lèvres bloquées par cette pudeur qu'on m'a inculqué à coup de pieds dans ma jeunesse.
plus tard, quand la terre a tremblé, l'espoir s'envola et la vie redevint noire sous un soleil noir, avec des chats noirs et des idées noires... seules les nuits persistaient à rester blanches.
qu'est ce que les regrets, c'est de ponctuer sa vie avec des Si, qui apparaissent au milieu de chaque souvenirs, nous frappent avant de nous laisser seuls, à genoux devant l'horizon du passé. je me confesse ici, devant des inconnus, jugez moi si cela vous chante, car à présent je sais que le regretté ne le serait pas s'il était resté.
je regrette plein de choses, à commencer par regretter d'avoir dit leur quatre vérité à certains (en fait, il y'en a beaucoup plus) et d'avoir passé l'éponge, d'avoir été trop indulgent envers d'autres.
je regrette d'avoir dit le fond de ma pensé à mon cousin, ce cousin avec qui j'ai grandi, avec qui j'ai vendu des galettes de pains devant le sou9 el fellah, avec lequel nous escaladions les hauts murs de l'hôpital où notre mami (mani) passait ses derniers jours sans le savoir, je lui faisais la courte échelle pour qu'il s'abatte sur un arbre avec des oranges gigantesques suspendues à ses branches, on courrait pour échapper aux gardiens qui ne nous courraient pas après, joyeux d'avoir commis un méfait qui me parait peu glorieux désormais, mais qui à l'époque me faisait croire que tout était à prendre... bien sur, les oranges étaient en fait des pamplemousses.
à ce cousin, je voudrais demander pardon, avec l'âge et les hormones, j'ai voulu jouer avec le feu, mon cœur me commandait de glisser une lettre d'amour que j'avais écrite passionnément, en tremblant à une muse qui, à chacune de ses apparitions faisait battre mon coeur, tout ce qu'elle faisait était beau, tout ce qu'elle disait avait du sens ... j'ai bravé l’interdiction, le mur de la horma que j'ai voulu escalader sans que mon cousin me fasse la courte echelle, cette foi ci, le fruit que j'ai voulu cueillir était encore plus amère que cette pamplemousse que je mangeais zkara en chouinant.
cousin, je m'excuse, j'aurais dû t'écouter et piétiner ce coeur infâme qui me faisait croire que de mon dos, des ailes allaient surgir me permettant d’échapper à la gravité, avec elle ... oh, je me suis rattrapé, plus tard quand la tempête était passé, quand tout le monde a su pour l'acte ignoble de risk le traitre, j'ai pris position, j'ai chassé mon amour en lui criant au visage que de le perdre lui ou toi, le choix ne se posait pas... et je la revois partir en larme tandis que je me maudissais d'avoir une conscience, d'avoir privilégié cette raison qui me faisais faire du tort au seul être peut être, qui m'acceptait sans conditions, tel que j'étais.
je regrette d'avoir dit des choses, d'en avoir occulté d'autres, d'avoir laissé partir certains, avec qui nous combattions la vie et son ennui, avec qui je traversais ce désert sans ombres, sans l'ombre d'une oasis, avec une infinités de coqs chantant dans des champs.
je regrette d'avoir dit non, à toi fleur de jasmin, ou du moins, je regrette de ne pas avoir dit oui, lèvres bloquées par cette pudeur qu'on m'a inculqué à coup de pieds dans ma jeunesse.
plus tard, quand la terre a tremblé, l'espoir s'envola et la vie redevint noire sous un soleil noir, avec des chats noirs et des idées noires... seules les nuits persistaient à rester blanches.
qu'est ce que les regrets, c'est de ponctuer sa vie avec des Si, qui apparaissent au milieu de chaque souvenirs, nous frappent avant de nous laisser seuls, à genoux devant l'horizon du passé. je me confesse ici, devant des inconnus, jugez moi si cela vous chante, car à présent je sais que le regretté ne le serait pas s'il était resté.
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