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j'ai flirté avec la mort

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  • #31
    hamdoulilah, tant mieux que vous en êtes sortis indemnes...tu vois? ya des cas ou le silicone ne t'aurais pas servi!!!lol
    à+ amigo
    je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique qu'on appelle la masse, je ne crois pas à ces deux abstractions propres aux démagogues. J'écris pour moi, pour ceux qui me lisent et pour adoucir le cours du temps.

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    • #32
      yatomath

      oui hamdoulillah!!!
      avec un peu de silicone on sais jamais !!!!!!! lol!!!!!!!
      le coeur a ses raisons que la raison ignore!

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      • #33
        on va lancer le nouveau pack anti agression là... pompe lacrimogéne, silicone et jambes rapides!!!!
        je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique qu'on appelle la masse, je ne crois pas à ces deux abstractions propres aux démagogues. J'écris pour moi, pour ceux qui me lisent et pour adoucir le cours du temps.

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        • #34
          Désolé de vous faire partager mes souvenirs d'ancien combattant de la guerre pour l'indépendance (1954/4962)

          C'est un écrit que j'ai déjà affiché ailleurs.

          Mon texte ainsi que le thread où il était affiché, relatif aux échanges entres les personnes ayant combattus lors de la guerre d'Algérie a disparu.

          Mon texte s'insérait dans un thread où des anciens combattants échangaient mais avec cettte particularité de privilégier les aspects strictement militaires avec une forme de respect pour les grades... de préférence d'officiers... dans les deux camps confondus... Je ne voulais pas mettre en doute l'héroïsme de ces instants, minutes ou même parfois heures... en fait très court en additionnant toutes les heures de combat.

          Mais j'en ai gardé une trace et je peux reprendre mon texte, mon cas :

          Il parlait de la solitude du coureur de fond qui n'était rien à côté de celle de l'individu isolé, ne bénéficiant même pas de l'effet de groupe. Ne pouvant en rien compter sur une solidarité etnique naturelle s'appuyant sur des apparences physiques revêtues d'uniforme de circonstance. Effectuant une mission sans éclat, aucune médaille potentielle au bout, seulement la promotion d'une valeur n'ayant rien de militaire.

          Aucune excitation avant le combat, rien que la peur qui vous taraude les tripes en pensant qu'au milieu de la foule il vous semble percevoir de potentiels pisteurs. L'appréhension qui monte en arrivant à votre objectif que le prochain contact aurait peut-être été "coxé", que vous ou d'autres seront attendus afin de continuer à tirer le bout de ficelle obtenue de la pelote...avec ce que l'on peut imaginer exagérement avant de l'avoir vécu...qui s'ensuivra fatalement...

          Là aucune fierté de porter une casquette séduisante pour les filles. Pas même d'arme sur soi qui pourrait accroitre un sentiment viril ni même la certitude, alors, d'être dans le camp des vainqueurs...si ce n'est à titre posthume...et sans doute lointain car si vous êtes pris il n'y aura aucun jugement pour vous, uniquement une exécution -après un entretien musclé et forcé évidemment- où vous aurez le choix de vous reconnaitre traître à vos références d'Etat-civil ou fidèle à votre conception de la liberté des peuples et du respect des humains.

          Faites fonctionner un peu vos capacités de visualisation d'une situation autant physique de psychologique.

          Mettez-vous -provisoirement- à la place de ce soldat de l'ombre.

          Et lorsque vous reviendrez parmi les votres (dans le sens d'un engagement commun) combien de regards -sinon de paroles parfois- vous ferons savoir que les idées abstraites relatives à l'universalité de l'espèce humaine n'ont pas encore cours parmi la très grande majorité de ceux que vous approchez alors qu'ils sont présentés comme étant l'avant-garde... ce qui laisse déjà présumer des problèmes futurs.

          Et lorsque vous discuterez avec les votres (dans le sens de la communauté d'apparences) vous comprendrez l'inutilité de vos propos raisonnables qui ne peuvent les atteindre dans leurs naïves certitudes mais les mettront parfois même en colêre... alors que vous y avez été sur la pointe des pieds...par prudence.

          Car les deux camps (avec leurs sous-camps) sont les votres même si vous privilégiez une cause.

          Et si vous survivez à cette guerre six fois civiles... à qui allez-vous pouvoir parler?

          Il est vrai que je connais Birtouta, Ouled Chebel, Laarba, Sidi Moussa, Baraki, Oued Smar, Chebli, Boufarik, Blida, Alger et autres lieux.
          et aussi kouba, Ben Aknoun, Hussein Dey, Aïn Taya, El harrach, mais aussi Tolga, Hamma-Plaisance, Biskra et Orléanville etc...

          Mais si vous saviez dans quelles conditions je les ai connu au départ, dans les années 1959/1962 -alors que tout s'effritait à l'intérieur de l'Algérie, que tout se démantelait sous les coups de boutoirs et dans l'horrible frénésie hystérique montante- vous ne feriez plus aucun commentaire me concernant.

          Plus de trois années à jouer au chat et à la souris n'est pas de tout repos et la tension permanente est plus fatiguante que les inconvénients de courir dans le djebel que ce soit sous un uniforme ou un autre... où il y avait quand même beaucoup de temps d'inactivité chez les militaires d'un camp ou de l'autre.

          La solitude du coureur de fond, travaillant en solo -condition sine qua non de survit- avec les regards méfiants si ce n'est incrédules de ceux qui étaient censés être vos frères de combat et qui ne percevait de vous que les apparences extérieures.

          Oui c'est à Birtouta que j'ai perdu dès 1959, après 5 ans de vie commune, ma première compagne et ses deux enfants que j'aimais comme les miens... et à cause de cette foutue guerre d'Algérie... qu'elle ne pouvait pas supporter... surtout dans le camp où j'activais.

          Et alors les révolutionnaires du clavier...??? Foutez-moi la paix et essayer plutôt de tirer quelques enseignements de ce que je peux vous dire à partir de mon expétience partielle de cette foutue guerre civile... même si vous ne voulez pas encore l'admettre.

          Pourquoi croyez vous que je cherche à vous faire connaitre mon expérience de la guerre d'Algérie?

          Croyez-vous que je vise encore un poste à près de 70 ans?

          C'est un texte de mon père, ancien d'un groupe relié à la Willaya3 puis à la ZAA (Zone Autonome d'Alger) lequel a parcourru la Mitidja lors d'un période particulièrment difficile. Les actions les plus héroîques ne sont pas toujours le fruit d'affrontements guerriers.

          Dernière modification par HaouchSmaîl, 08 octobre 2006, 02h48.

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