Cette question qui en fait s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un sens à la vie interroge en fait sur ce que vivre veut dire, c'est-à-dire ce que le projet de vivre veut dire pour tout un chacun.
Exister et vivre ne sont pas synonymes je crois. Exister est un état, un état de fait que l’on n’a même pas cherché ou souhaité en fait. C’est une donnée puisque personne avant de naître n’a crié : je veux être ! » mais souvent tout le monde crie avec un soupir « je veux vivre.. c’est dire combien exister ne nous suffit pas. Dieu ou la nature (c’est selon les convictions de chacun) nous donne une existence avec un espace temporel – c’est le contenant. La vie c’est un peu le contenu que l’on met dans le contenant.
On sait tous plus ou moins qu’il faut vivre (et pas seulement exister) ; c’est notre dénominateur commun. Par contre il y a mille et une façons de vivre.
Chacun de nous (pas forcément consciemment ou après mure réflexion), en fonction de son héritage culturel, de l’idéologie à laquelle il émarge, de ses croyances, de sa mentalité, de sa personnalité, du sens qu’il donne à son existence, de la conception de son rapport avec ses semblables, de ses rêves (il en faut pour vivre parce que beaucoup de réalisation ont été d’abord des rêves ou des utopie) de ses idéaux mais aussi de ses moyens matériels, cherche et rassemble les ingrédients avec lesquels il fera son vivre.
Vivre implique pour moi d’abord un présupposé essentiel sans lequel il ne peut être question de programmer la vie de façon autonome : La liberté. La vie ne peut se trouver hors de la liberté ; préserver sa liberté c’est préserver la possibilité de vivre. Et celui qui abdique dans le combat permanent pour la liberté ne fait qu’exister avec des chaines en plus.
La liberté seule ne suffit pas pour espérer vivre. Il faut le vouloir. La volonté de vivre est un rempart sûr sur lequel viennent à coups sûrs buter tous les ennemis de la vie notamment la désespérance, car vivre sans volonté acharnée de vivre , la vie ne sera pas au rendez vous et ne pas espérer la vie c’est déjà s’interdire de vivre. Je crois qu’il n’y a rien d’ironique dans l’adage qui dit « l’espoir fait vivre » Il recouvre une réalité.
Ensuite la vie répugne à se donner complètement aux frileux parce que vivre n’est pas sans prendre des risques même celui de souffrir parce que souffrir fait partie de la vie et une vie sans souffrance est une vue de l’esprit de même que l’acte de vivre implique l’échec. Nous sommes tous devant le besoin de vivre comme l’enfant qui apprend à marcher. Il se ramasse souvent. Il faut faire de même : se ramasser parce que l’échec n’est pas un problème en fait ; c’est une source d’expérience ; c’est refuser de se ramasser ou manquer de volonté pour se redresser qui en constitue un de taille. C’est le divorce d’avec la vie.
Par ailleurs la vie ne peut se trouver hors de l’action: « vivre c’est agir » disait Anatole France. Le refus de l’action (de toute nature ) est un rejet de la vie. La vie ne se trouve nulle part ailleurs que dans l’action, LE MOUVEMENT.
Regardons l’eau du ruisseau. Tant qu’elle s’écoule vers son destin (la mer ou un lac) elle reste vivante, propre et même (sous certaines conditions d'hygiéne) ) potable. Il suffirait qu’elle manque de mouvement , qu’elle stagne et la voilà morte sous forme de mare polluée.
La vie c’est dans le mouvement, le changement et la remise en cause ; le travail , la création, l’invention. La découverte enfin tous les mots qui impliquent intrinsèquement le mouvement.
Vivre se trouve et se conjugue au présent et au futur . c’est une grave erreur de le conjuguer au passé. Dans ce mode c’est le signe que l’on a sinon cesser de de vivre, dumoins tourner le dos à la vie.
Mais il y a aussi les autres. On ne vit pas sur une île déserte. Il y a les autres. Pierre et Paul, Pierette et pauline ect…
Font-ils partie de la vie . Assurément que oui. Parce que vivre sans amour c’est la meilleure façon de manquer de vivre. Rappelez-vous Molière qui écrivait à juste titre que « vivre sans aimer n’est pas proprement vivre »ou encore l’abbés Pierre qui affirmait avec conviction (et il sait de quoi il parle on ne peut le nier) « vivre c’est apprendre à aimer. » Parce que cela s’apprend et en l’apprenant on apprend un bout de la vie ; peut être le plus important bout par lequel on a des chances inouies de tenir la vie par le bout du nez, triomphalement.
Vivre pour les autres c’est même vivre deux fois : la première fois dans l’amour que l’on donne – la seconde dans celui qu’on recoit. Je crois que c’est ce que voulais dire André Maurois lorsqu’il écrivait « il faut vivre pour quelque chose d’autre que soi ».
L'amour comme ingredient qui fait la vie c’est une bonne transition pour dire que les sentiments négatifs (la haine- la colère- l’envie – la jalousie maladive- l’égoïsme – le narcissisme- le nombrilisme ect….) sont des empêcheurs de tâter la vie.
Enfin pour terminer : Il faut toujours tenter de vivre, de se donner des raisons de vivre parce que « nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. »
Alors faisons que la rage de vivre soit « une maladie dont seule la mort est le remède »
merci a tous ceux qui ont bien voulu se joindre à moi dans cette discussion.
Exister et vivre ne sont pas synonymes je crois. Exister est un état, un état de fait que l’on n’a même pas cherché ou souhaité en fait. C’est une donnée puisque personne avant de naître n’a crié : je veux être ! » mais souvent tout le monde crie avec un soupir « je veux vivre.. c’est dire combien exister ne nous suffit pas. Dieu ou la nature (c’est selon les convictions de chacun) nous donne une existence avec un espace temporel – c’est le contenant. La vie c’est un peu le contenu que l’on met dans le contenant.
On sait tous plus ou moins qu’il faut vivre (et pas seulement exister) ; c’est notre dénominateur commun. Par contre il y a mille et une façons de vivre.
Chacun de nous (pas forcément consciemment ou après mure réflexion), en fonction de son héritage culturel, de l’idéologie à laquelle il émarge, de ses croyances, de sa mentalité, de sa personnalité, du sens qu’il donne à son existence, de la conception de son rapport avec ses semblables, de ses rêves (il en faut pour vivre parce que beaucoup de réalisation ont été d’abord des rêves ou des utopie) de ses idéaux mais aussi de ses moyens matériels, cherche et rassemble les ingrédients avec lesquels il fera son vivre.
Vivre implique pour moi d’abord un présupposé essentiel sans lequel il ne peut être question de programmer la vie de façon autonome : La liberté. La vie ne peut se trouver hors de la liberté ; préserver sa liberté c’est préserver la possibilité de vivre. Et celui qui abdique dans le combat permanent pour la liberté ne fait qu’exister avec des chaines en plus.
La liberté seule ne suffit pas pour espérer vivre. Il faut le vouloir. La volonté de vivre est un rempart sûr sur lequel viennent à coups sûrs buter tous les ennemis de la vie notamment la désespérance, car vivre sans volonté acharnée de vivre , la vie ne sera pas au rendez vous et ne pas espérer la vie c’est déjà s’interdire de vivre. Je crois qu’il n’y a rien d’ironique dans l’adage qui dit « l’espoir fait vivre » Il recouvre une réalité.
Ensuite la vie répugne à se donner complètement aux frileux parce que vivre n’est pas sans prendre des risques même celui de souffrir parce que souffrir fait partie de la vie et une vie sans souffrance est une vue de l’esprit de même que l’acte de vivre implique l’échec. Nous sommes tous devant le besoin de vivre comme l’enfant qui apprend à marcher. Il se ramasse souvent. Il faut faire de même : se ramasser parce que l’échec n’est pas un problème en fait ; c’est une source d’expérience ; c’est refuser de se ramasser ou manquer de volonté pour se redresser qui en constitue un de taille. C’est le divorce d’avec la vie.
Par ailleurs la vie ne peut se trouver hors de l’action: « vivre c’est agir » disait Anatole France. Le refus de l’action (de toute nature ) est un rejet de la vie. La vie ne se trouve nulle part ailleurs que dans l’action, LE MOUVEMENT.
Regardons l’eau du ruisseau. Tant qu’elle s’écoule vers son destin (la mer ou un lac) elle reste vivante, propre et même (sous certaines conditions d'hygiéne) ) potable. Il suffirait qu’elle manque de mouvement , qu’elle stagne et la voilà morte sous forme de mare polluée.
La vie c’est dans le mouvement, le changement et la remise en cause ; le travail , la création, l’invention. La découverte enfin tous les mots qui impliquent intrinsèquement le mouvement.
Vivre se trouve et se conjugue au présent et au futur . c’est une grave erreur de le conjuguer au passé. Dans ce mode c’est le signe que l’on a sinon cesser de de vivre, dumoins tourner le dos à la vie.
Mais il y a aussi les autres. On ne vit pas sur une île déserte. Il y a les autres. Pierre et Paul, Pierette et pauline ect…
Font-ils partie de la vie . Assurément que oui. Parce que vivre sans amour c’est la meilleure façon de manquer de vivre. Rappelez-vous Molière qui écrivait à juste titre que « vivre sans aimer n’est pas proprement vivre »ou encore l’abbés Pierre qui affirmait avec conviction (et il sait de quoi il parle on ne peut le nier) « vivre c’est apprendre à aimer. » Parce que cela s’apprend et en l’apprenant on apprend un bout de la vie ; peut être le plus important bout par lequel on a des chances inouies de tenir la vie par le bout du nez, triomphalement.
Vivre pour les autres c’est même vivre deux fois : la première fois dans l’amour que l’on donne – la seconde dans celui qu’on recoit. Je crois que c’est ce que voulais dire André Maurois lorsqu’il écrivait « il faut vivre pour quelque chose d’autre que soi ».
L'amour comme ingredient qui fait la vie c’est une bonne transition pour dire que les sentiments négatifs (la haine- la colère- l’envie – la jalousie maladive- l’égoïsme – le narcissisme- le nombrilisme ect….) sont des empêcheurs de tâter la vie.
Enfin pour terminer : Il faut toujours tenter de vivre, de se donner des raisons de vivre parce que « nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. »
Alors faisons que la rage de vivre soit « une maladie dont seule la mort est le remède »
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