j'ai trouvé cette lettre sur internet dites moi ce que vous en pensez!
Monsieur George Walker Bush,
Président des États-Unis d’Amérique,
Depuis un certain temps, je me demandais comment pouvait-on justifier les contradictions indéniables qui existent sur la scène des relations internationales, et qui sont devenues l’objet d’intenses débats notamment dans les milieux politiques et universitaires. De nombreuses questions restent sans réponses et j’ai décidé de vous évoquer certains de ces sujets contradictoires, en espérant que la situation devienne propice à les corriger.
Peut-on rester fidèles aux enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), grand prophète de Dieu, s’engager à respecter les droits de l’homme, considérer le libéralisme comme un modèle de civilisation, s’opposer à la prolifération des armes nucléaires et de destruction massive, lutter contre le terrorisme, et œuvrer pour établir une communauté mondiale unifiée qui sera gouvernée par le vénéré Jésus Christ (béni soit-il) et les justes, tandis que les pays font objet d’intervention militaire, la vie, la dignité et les droits des individus ne sont pas respectés, et que l’on met un village ou une ville à sang et à feu, sous prétexte de la présence éventuelle de quelques criminels ? Peut-on envahir un pays, sous prétexte de l’existence éventuelle des armes de destruction massive sur son territoire, tuer des centaines de milliers de personnes et détruire les infrastructures agricoles et industrielles, en stationnant près de 180.000 (…) militaires dans ce pays ? Peut-on bafouer les droits les plus élémentaires des citoyens, et à quel prix ? On consacre des centaines de milliards de dollars des réserves de toute une nation, et celles d’autres pays, on expédie des dizaines de milliers de jeunes soldats, sous forme de force occupante, en les exposant au danger de la mort et en leur imposant l’éloignement de leur famille, en les obligeant à salir leur main du sang des autres, et en leur imposant également des pressions psychiques les plus dangereuses qui conduisent certains d’entre eux à se suicider. Et lorsqu’ils retournent chez eux, (sont victimes de) différentes maladies. Beaucoup d’entre eux ont été tués et leurs cadavres ont été remis à leurs familles.
Sous prétexte de l’existence d’armes de destruction massive, cette grande tragédie a été imposée à la population du pays occupé et du pays occupant, tandis que l’on comprend plus tard qu’il n’existait aucune arme de destruction massive dans ce pays.
Certes, Saddam était un dictateur criminel, mais cette guerre n’avait été déclenchée au départ pour renverser son régime, car l’objectif annoncé de la guerre était le démantèlement des armes de destruction massive. Le régime de Saddam a été pourtant renversé, et les peuples de la région se sont déclarés satisfaits. Mais n’oublions pas que pendant la guerre imposée par l’Irak de Saddam Hussein à l’Iran, le dictateur irakien bénéficiait du soutien de l’Occident.
Monsieur le Président,
Je suis professeur – vous le saviez peut-être – et mes étudiants me demandent comment pourrait-on justifier ces démarches, en se basant sur les valeurs précitées dont les enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), prophète de la paix et de la clémence.
Les prisonniers détenus à Guantanamo ne sont pas encore traduits en justice, et ils sont privés d’avoir un avocat. Leurs familles n’ont pas le droit de les rencontrer, et les détenus sont envoyés à l’étranger, là où il n’y a aucun contrôle international sur les conditions de leur détention. Leur statut reste incertain : sont-ils prisonniers, prisonniers de guerre, accusés ou condamnés ?
Les inspecteurs de l’Union européenne reconnaissent qu’il existe aussi des prisons secrètes en Europe. L’enlèvement des individus et leur détention dans des prisons secrètes sont contraires au système juridique international, à toutes les valeurs précitées au début de cette lettre, les enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), les droits de l’homme et les valeurs du libéralisme.
Les jeunes, les étudiants et beaucoup d’autres personnes me posent de nombreuses questions sur la question d’Israël. Vous aussi, vous avez peut-être entendu des questions pareilles. Tout au long de l’Histoire, de nombreux pays ont été occupés, mais le phénomène inouï de notre temps consiste en la création d’un nouvel État avec une nouvelle population.
Les étudiants me disent qu’il y a 60 ans, un tel État n’existait même pas. Ils me montrent les documents historiques et les cartes plus anciennes pour prouver que l’état d’Israël n’existait pas auparavant.
Pour leur répondre, je leur demande d’étudier l’histoire des deux grandes guerres mondiales. L’un d’entre eux m’a dit, une fois, que pendant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de millions de personnes avaient été tuées. Les forces alliées et leurs adversaires diffusaient les nouvelles de la guerre, et parlaient toujours de leurs victoires, ainsi que des défaites de leurs ennemis. Après la guerre, on a prétendu que six millions de Juifs ont été tués, six millions de victimes qui appartenaient [/B] [B]au moins à deux millions de foyers.
Admettons que cette nouvelle était vraie. Pouvait-elle devenir logiquement la raison de la création de l’état israélien dans la région du Moyen-Orient ou celle du soutien à cet État ? Comment peut-on expliquer ce phénomène ?
Monsieur le Président,
Vous savez bien sûr le prix payé pour la création d’Israël et ses conséquences :
- Le massacre des milliers de personnes,
- L’exode forcés des millions d’habitants de la région,
- La destruction des centaines de milliers d’hectares de champs agricoles, d’oliveraies, de villes et de villages.
Cette tragédie n’est pas finie après la création d’Israël, car elle se poursuit, malheureusement, pendant ces 60 longues années.
Ce régime n’a de pitié même pour les enfants, il détruit les maisons, organise des assassinats ciblés des personnalités palestiniennes, et emprisonnent des milliers d’autres, phénomène rare voire sans précédent pendant ces derniers siècles.
La grande question qui se pose pour beaucoup de personnes est de savoir pourquoi un tel régime bénéficie de grands soutiens de certains gouvernements.
Peut-on dire que ce soutien provient des enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), de ceux du vénéré Moïse (béni soit-il), ou du système des valeurs libérales ?
Y a-t-il un inconvénient de permettre aux vrais propriétaires de la Palestine, à l’intérieur et à l’extérieur des territoires, qu’ils soient musulmans, juifs ou chrétiens, de déterminer le sort et l’avenir de leur patrie, conformément aux principes démocratiques, aux droits de l’homme et aux enseignements des prophètes de Dieu ? Sinon, pourquoi s’oppose-t-on à la tenue d’un référendum ?
Le gouvernement palestinien a été élu récemment par le peuple. Tous les observateurs indépendants reconnaissent que ce gouvernement a été élu démocratiquement. Cependant, on exerce des pressions intenses sur le gouvernement élu des Palestinien et on exige des élus du peuple palestinien de reconnaître le régime israélien, de mettre un terme à la résistance et de poursuivre les programmes de l’ancien gouvernement.
Si les élus du peuple palestinien avaient annoncé une telle plate-forme, avant les élections législatives, pourrait-il espérer obtenir les votes du peuple ? L’attitude de certains gouvernements vis-à-vis du nouveau gouvernement palestinien est-elle conformes aux valeurs précitées au début de cette lettre ? Les gens demandent pourquoi l’on appose son veto à toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui condamne les politiques du régime sioniste.
Monsieur George Walker Bush,
Président des États-Unis d’Amérique,
Depuis un certain temps, je me demandais comment pouvait-on justifier les contradictions indéniables qui existent sur la scène des relations internationales, et qui sont devenues l’objet d’intenses débats notamment dans les milieux politiques et universitaires. De nombreuses questions restent sans réponses et j’ai décidé de vous évoquer certains de ces sujets contradictoires, en espérant que la situation devienne propice à les corriger.
Peut-on rester fidèles aux enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), grand prophète de Dieu, s’engager à respecter les droits de l’homme, considérer le libéralisme comme un modèle de civilisation, s’opposer à la prolifération des armes nucléaires et de destruction massive, lutter contre le terrorisme, et œuvrer pour établir une communauté mondiale unifiée qui sera gouvernée par le vénéré Jésus Christ (béni soit-il) et les justes, tandis que les pays font objet d’intervention militaire, la vie, la dignité et les droits des individus ne sont pas respectés, et que l’on met un village ou une ville à sang et à feu, sous prétexte de la présence éventuelle de quelques criminels ? Peut-on envahir un pays, sous prétexte de l’existence éventuelle des armes de destruction massive sur son territoire, tuer des centaines de milliers de personnes et détruire les infrastructures agricoles et industrielles, en stationnant près de 180.000 (…) militaires dans ce pays ? Peut-on bafouer les droits les plus élémentaires des citoyens, et à quel prix ? On consacre des centaines de milliards de dollars des réserves de toute une nation, et celles d’autres pays, on expédie des dizaines de milliers de jeunes soldats, sous forme de force occupante, en les exposant au danger de la mort et en leur imposant l’éloignement de leur famille, en les obligeant à salir leur main du sang des autres, et en leur imposant également des pressions psychiques les plus dangereuses qui conduisent certains d’entre eux à se suicider. Et lorsqu’ils retournent chez eux, (sont victimes de) différentes maladies. Beaucoup d’entre eux ont été tués et leurs cadavres ont été remis à leurs familles.
Sous prétexte de l’existence d’armes de destruction massive, cette grande tragédie a été imposée à la population du pays occupé et du pays occupant, tandis que l’on comprend plus tard qu’il n’existait aucune arme de destruction massive dans ce pays.
Certes, Saddam était un dictateur criminel, mais cette guerre n’avait été déclenchée au départ pour renverser son régime, car l’objectif annoncé de la guerre était le démantèlement des armes de destruction massive. Le régime de Saddam a été pourtant renversé, et les peuples de la région se sont déclarés satisfaits. Mais n’oublions pas que pendant la guerre imposée par l’Irak de Saddam Hussein à l’Iran, le dictateur irakien bénéficiait du soutien de l’Occident.
Monsieur le Président,
Je suis professeur – vous le saviez peut-être – et mes étudiants me demandent comment pourrait-on justifier ces démarches, en se basant sur les valeurs précitées dont les enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), prophète de la paix et de la clémence.
Les prisonniers détenus à Guantanamo ne sont pas encore traduits en justice, et ils sont privés d’avoir un avocat. Leurs familles n’ont pas le droit de les rencontrer, et les détenus sont envoyés à l’étranger, là où il n’y a aucun contrôle international sur les conditions de leur détention. Leur statut reste incertain : sont-ils prisonniers, prisonniers de guerre, accusés ou condamnés ?
Les inspecteurs de l’Union européenne reconnaissent qu’il existe aussi des prisons secrètes en Europe. L’enlèvement des individus et leur détention dans des prisons secrètes sont contraires au système juridique international, à toutes les valeurs précitées au début de cette lettre, les enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), les droits de l’homme et les valeurs du libéralisme.
Les jeunes, les étudiants et beaucoup d’autres personnes me posent de nombreuses questions sur la question d’Israël. Vous aussi, vous avez peut-être entendu des questions pareilles. Tout au long de l’Histoire, de nombreux pays ont été occupés, mais le phénomène inouï de notre temps consiste en la création d’un nouvel État avec une nouvelle population.
Les étudiants me disent qu’il y a 60 ans, un tel État n’existait même pas. Ils me montrent les documents historiques et les cartes plus anciennes pour prouver que l’état d’Israël n’existait pas auparavant.
Pour leur répondre, je leur demande d’étudier l’histoire des deux grandes guerres mondiales. L’un d’entre eux m’a dit, une fois, que pendant la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de millions de personnes avaient été tuées. Les forces alliées et leurs adversaires diffusaient les nouvelles de la guerre, et parlaient toujours de leurs victoires, ainsi que des défaites de leurs ennemis. Après la guerre, on a prétendu que six millions de Juifs ont été tués, six millions de victimes qui appartenaient [/B] [B]au moins à deux millions de foyers.
Admettons que cette nouvelle était vraie. Pouvait-elle devenir logiquement la raison de la création de l’état israélien dans la région du Moyen-Orient ou celle du soutien à cet État ? Comment peut-on expliquer ce phénomène ?
Monsieur le Président,
Vous savez bien sûr le prix payé pour la création d’Israël et ses conséquences :
- Le massacre des milliers de personnes,
- L’exode forcés des millions d’habitants de la région,
- La destruction des centaines de milliers d’hectares de champs agricoles, d’oliveraies, de villes et de villages.
Cette tragédie n’est pas finie après la création d’Israël, car elle se poursuit, malheureusement, pendant ces 60 longues années.
Ce régime n’a de pitié même pour les enfants, il détruit les maisons, organise des assassinats ciblés des personnalités palestiniennes, et emprisonnent des milliers d’autres, phénomène rare voire sans précédent pendant ces derniers siècles.
La grande question qui se pose pour beaucoup de personnes est de savoir pourquoi un tel régime bénéficie de grands soutiens de certains gouvernements.
Peut-on dire que ce soutien provient des enseignements du vénéré Jésus Christ (béni soit-il), de ceux du vénéré Moïse (béni soit-il), ou du système des valeurs libérales ?
Y a-t-il un inconvénient de permettre aux vrais propriétaires de la Palestine, à l’intérieur et à l’extérieur des territoires, qu’ils soient musulmans, juifs ou chrétiens, de déterminer le sort et l’avenir de leur patrie, conformément aux principes démocratiques, aux droits de l’homme et aux enseignements des prophètes de Dieu ? Sinon, pourquoi s’oppose-t-on à la tenue d’un référendum ?
Le gouvernement palestinien a été élu récemment par le peuple. Tous les observateurs indépendants reconnaissent que ce gouvernement a été élu démocratiquement. Cependant, on exerce des pressions intenses sur le gouvernement élu des Palestinien et on exige des élus du peuple palestinien de reconnaître le régime israélien, de mettre un terme à la résistance et de poursuivre les programmes de l’ancien gouvernement.
Si les élus du peuple palestinien avaient annoncé une telle plate-forme, avant les élections législatives, pourrait-il espérer obtenir les votes du peuple ? L’attitude de certains gouvernements vis-à-vis du nouveau gouvernement palestinien est-elle conformes aux valeurs précitées au début de cette lettre ? Les gens demandent pourquoi l’on appose son veto à toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui condamne les politiques du régime sioniste.
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