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  • #31
    - le la compréhension et développement du sens critique
    ou
    - le transfert des connaissances.
    Tu vois une opposition dans ces deux objectifs, toi?

    Pas moi...Du tout.

    Il ne peut y avoir transfert de savoir et de connaissances que s'il y a compréhension, appropriation...
    Dernière modification par Bachi, 18 septembre 2006, 16h19.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #32
      Bachi
      Tu vois une opposition dans ces deux objectifs, toi?
      Pas moi...Du tout.
      Il ne peut y avoir transfert de savoir et de connaissances s'il y a compréhension, appropriation...
      Je ne vois par forcement une opposition. J’aimerai juste des éclaircissements sur les points de vues de bloum qui parle de l’une et de l’autre méthode comme primordiale. Dans son post N° 21 il met en avant - le transfert des connaissances au sens remplissage de la tête pour reprendre ta formule (en opposition à tête bien faite, toujours selon ta formulation) (je le cite : Celui qui sait parle. Celui qui apprend ferme sa gueule et écoute,), en s’opposant à l’avis d’avucic qui est plutôt orienté « sens critique », alors que dans le post N° 26 il fait l’éloge plutôt de « - la compréhension et développement du sens critique » (je le cite : Vive discussion. Pourtant, je soupçonne ces jeunes hommes, moi inclus, de ne s'intéresser que très modérément aux règles des constantes d'équilibre. On est portés par autre chose, par le plaisir de découvrir, de comprendre, d'apprendre.).

      Moi je ne vois pas de contradictions mais plutôt une complémentarité mais on peut en voire. Moi. Les deux sont nécessaires car autant on doit comprendre ce qui est compréhensible et avoir un sens critique là ou c’est possible, mais aussi de mémoriser certaines conaissances qui ne peuvent s’acquérir autrement tel que des noms propres historiques, des dates, des tables de multiplication, des poésies, …
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #33
        Oupssss

        le transfert des connaissances au sens remplissage de la tête pour reprendre ta formule (en opposition à tête bien faite, toujours selon ta formulation)
        Non, le transfert du savoir ou des connaissances, ce n'est pas du tout le remplissage ( bourage de crâne)
        Le transfert du savoir d'un cours, d'une session, d'une année ou d'un programme entier, c'est ce qui reste pour L'autre cours, l'autre session, l'autre année, ou la vie en entier...

        On ne transfère pas tout ce qU'on apprend...
        Pour transférer, il faut d'abord avoir bien assimilé...
        Et généralement, on ne transfère que ce qu'on utilise....

        Exemple...
        Un cours de calcul intégral, plus tard, le médecin n'en conservera que dalle...
        Par contre il transfèrera tous ses cours d'anatomie, par exemple...

        2e exemple de transfert
        Un étudiant a pris un cours d'algébre...
        Si cet étudiant a réellement assimilé, il devra être apte à transférer les connaissances de ce cours d'algèbre à tout autre cours où ces notions d'algèbre interviennent.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #34
          Bachi : Etant Prof, vous etes sûrement mieux placé que moi pour affirmer ou pas, … mais, avoir bien ou même très bien assimilé un cours (des connaissances), ne suffit pas pour pouvoir transférer. Ce n'est pas donné a n’importe qui d'être Prof et enseigner et transmettre.

          Un chercheur qui maîtrise parfaitement son domaine, mais qui n’arrive même pas à expliquer ou faire comprendre pour les autres.

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          • #35
            En parlant "de transfert et et le plaisir de découvrir et de comprendre.."

            Un jour on m'avait demandé de de donner des cours de gestion à des adultes.
            Parmi ces adultes, ou plutôt ces stagiaires, il y avait une majorité de femmes.
            On sait que les femmes sont plus littéraires que techniques et je les voyais faisant la moue avec un air désintéressé sur ce que je disais. Comme je les comprends.
            En effet, le cours était: " les équation à deux inconnues"; pour un cours de gestion elles ne voyaient pas l'utilité (!).
            J'ai arrêté mon cours pour leur dire qu'après ces formules rébarbatives et à vos yeux d'aucune utilité, nous allons mettre en pratique de cette équation.
            Nous avons travaillé sur l'étude pratique (prestations réciproques) et là tout mon cours a eu l'intérêt qu'il méritait et heureux d'avoir réussi à faire aimer les maths à des filles.
            Toute la classe sait pourquoi on apprend les maths, car moi-même je me posais ce genre de questions.

            Commentaire


            • #36
              tariqlr
              Un jour on m'avait demandé de de donner des cours de gestion à des adultes.
              Parmi ces adultes, ou plutôt ces stagiaires, il y avait une majorité de femmes.
              On sait que les femmes sont plus littéraires que techniques et je les voyais faisant la moue avec un air désintéressé sur ce que je disais. Comme je les comprends.
              En effet, le cours était: " les équation à deux inconnues"; pour un cours de gestion elles ne voyaient pas l'utilité (!).
              J'ai arrêté mon cours pour leur dire qu'après ces formules rébarbatives et à vos yeux d'aucune utilité, nous allons mettre en pratique de cette équation.
              Nous avons travaillé sur l'étude pratique (prestations réciproques) et là tout mon cours a eu l'intérêt qu'il méritait et heureux d'avoir réussi à faire aimer les maths à des filles.
              Toute la classe sait pourquoi on apprend les maths, car moi-même je me posais ce genre de questions.
              La tu soulèves un autre sujet sur la formation et les matières abstraites. Bien entendu à chaque fois que l’on trouve une « utilité » une illustration pratique de tout cours abstrait un grand pas serait franchis. Mais beaucoup d’enseignements ne sont ou ne peuvent pas êtres soutenus par du concret notamment une grande parti des cours de maths.

              Le slogan : apprends bien maintenant ce qui te servirais plus tard et dont tu comprendrais l’utilité plus tard, a ses limites.
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

              Commentaire


              • #37
                Bachi : Etant Prof, vous etes sûrement mieux placé que moi pour affirmer ou pas, … mais, avoir bien ou même très bien assimilé un cours (des connaissances), ne suffit pas pour pouvoir transférer. Ce n'est pas donné a n’importe qui d'être Prof et enseigner et transmettre.

                T'as raison, ça ne suffit pas...
                En revanche, c'est nécessaire.

                Un chercheur qui maîtrise parfaitement son domaine, mais qui n’arrive même pas à expliquer ou faire comprendre pour les autres
                C'est toute une autre histoire, selon moi...
                Généralement, les spécialistes ont beaucoup de difficultés à vulgariser. Ils ont le nez trop souvent, trop proche de leur matière pour ce faire..
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #38
                  Vive réaction. J'aime ça mon vieux. Amenez-en des sujets de même. Et oui Adhrar, t'as raison de relever l'incohérence des deux extraits quand ils sont collés. Sauf... Sauf qu'au premier extrait, la "Vive discussion" se passait après les cours, je veux dire après que le savoir a été transmis... Comment dire ça Adhrhar, tu me pousses à réfléchir, O.K. Mettons Adhrhar, mettons que ce prof là jugeait que la liberté était d'abord affaire de savoir, de connaissance, de culture, et que nous, ses élèves, ne sachant rien il nous disait pendant le cours « apprenez d'abord, vous serez libres ensuite, mais en attendant fermez vos gueules ». Pis, la veille des examens, après la transmission des savoirs, en dehors des heures de cours, il venait comme pour s'assurer de la parfaite transmission et en même temps nous confirmer que maintenant que nous savons, nous sommes libres de discuter, d'approuver, de désapprouver. Mieux encore, c'est comme s'il nous disait : Maintenant que vous avez appris, désapprenez. Refusez les contraintes. Prenez des risques. Questionner le savoir que je vous ai transmis et recrachez mes incohérences dans ma face... Hein Adhrhar ! Pas sûr que c'est assez clair. Et si tu veux pousser davantage, je te dirais qu'à mon sens, ce prof là nous disait que la liberté est n'importe quoi et son contraire : quand vous aurez appris, désapprenez. Refusez les contraintes.

                  Ça tombe sous le sens Adhrhar. Non ? Mais si. La première chose que le prof voulait dire sur la liberté : fermez donc vos gueules et apprenez... La deuxième chose qu'il disait sur la liberté, le contraire : quand vous aurez appris, désapprenez. Refusez les contraintes. Questionnez... Mettons qu'on va conclure ce charabia par cette double équation : Les savoirs sont transmis, donc les libertés aussi. Les savoirs ne sont pas transmis, donc les libertés non plus.

                  Maintenant que mon ami Adhrahr est de mon bord lol, je me sens d'attaque pour niaiser quelques jeunes gens pas si jeunes que ça, Joce, Avucic et héhéhé Bachi... Si tu te souviens Adhrhar, quand on était enfants, il n'y a pas si longtemps, les enfants n'étaient libres de rien. Et je me répète, nos profs jugeaient que la liberté était d'abord affaire de savoir, de connaissance, de culture, et les enfants ne sachant rien on leur disait « apprenez d'abord, vous serez libres ensuite, mais en attendant fermez vos gueules »... Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, probablement une autre négligence de nombreux Bachi(s), Joce(s) et Avucic(s), les enfants sont devenus des êtres libres à part entière. Devenant libres, ils ont aussitôt revendiqué la liberté de ne pas apprendre... Et voilà nos trois pédagogues dans le trouble, en réunion. Écoutons-les Adhrhar : Les enfants n'aiment pas l'école ? Y aiment pas Verlaine, encore moins Rimbaud ! Quessé qu'on fait ? On va déguiser l'école en centre de loisirs héhéhé ! YESSS madame, rejetons le cours magistral, imitons les Nord-Américains en camouflant les apprentissages dans des jeux et des projets spéciaux LE PLUS LE FUN POSSIBLE, faisons une école-centre-de-loisirs, avec plein plein plein d'options. L'option basket, l'option foot, l'option nage synchronisée, l'option jonglerie, l'option radio, l'option pitonnage, l'option poterie, l'option tango... C'est pas beau ça ? On peut obtenir son diplôme de jongleur à la fin du secondaire... Ça fait quoi ça ? Un peu genre 25 % de l'année scolaire ? Why not, on vient de dire le plus le fun possible !

                  Hey, je m'amuse mes ami(e)s. Prenez pas ça mal, c'est juste que j'aime écrire LE PLUS LE FUN POSSIBLE... Voyez, je vous rejoins à quelque part, non ? Pas fâchés ? O.K d'abord, j'en rajoute. Attend Adhrhar, pars pas là, j'ai en face Bachi, Avucic et Joce, c'est pas de la tarte mon vieux... Et alors, écoute un peu Adhrhar, écoute donc nos trois amis pousser la réflexion très très loin : Notre école doit être non seulement à L'ÉCOUTE DES ENFANTS, mais aussi à l'écoute des parents,or, ces parents justement, pratiquent par milliers la danse sociale. On devrait permettre une nouvelle option : l'option tango pour leurs enfants. Et c'est ainsi que l'option tango est née.

                  Et la suite demain, avec l'option rock et salsa... Et si en vous lisant demain soir, je vous trouve assez fâchés, j'appellerai Lily pour nous démêler tout ça avec un poème Tcha Tcha Tcha lol.

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                  • #39
                    Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, probablement une autre négligence de nombreux Bachi(s), Joce(s) et Avucic(s), les enfants sont devenus des êtres libres à part entière. Devenant libres, ils ont aussitôt revendiqué la liberté de ne pas apprendre... Et voilà nos trois pédagogues dans le trouble, en réunion. Écoutons-les Adhrhar : Les enfants n'aiment pas l'école ? Y aiment pas Verlaine, encore moins Rimbaud ! Quessé qu'on fait ? On va déguiser l'école en centre de loisirs héhéhé ! YESSS madame, rejetons le cours magistral, imitons les Nord-Américains en camouflant les apprentissages dans des jeux et des projets spéciaux LE PLUS LE FUN POSSIBLE, faisons une école-centre-de-loisirs, avec plein plein plein d'options. L'option basket, l'option foot, l'option nage synchronisée, l'option jonglerie, l'option radio, l'option pitonnage, l'option poterie, l'option tango... C'est pas beau ça ? On peut obtenir son diplôme de jongleur à la fin du secondaire... Ça fait quoi ça ? Un peu genre 25 % de l'année scolaire ? Why not, on vient de dire le plus le fun possible !
                    hahaha, tu m'as fait rire, Bloum.
                    C'est à l'opposé de ce que je fais. A l'opposé des approches dont je discutais plus haut. Je devais mal m'exprimer.

                    Mais du fun, c'est pas aussi mal que ça dans une classe. La matière passe mieux.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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