Marianne 24 Juillet 2013 à 19:50 |
Victoria Belz
« Contre » le port du niqab, Rachid Nekkaz continue pourtant de régler les amendes infligées aux femmes portant le voile intégral dans les lieux publics en France.
Toujours par soucis de provocation, Rachid Nekkaz, le président de l’association « Touche pas à ma Constitution », s’est rendu lundi à Trappes pour régler de son plein gré la sanction financière de 172 euros reçue par une femme portant le niqab en Haut-Rhin. Selon RTL, l'homme d'affaires aurait déjà réglé 672 amendes depuis 2010. Une promesse que ce dernier avait faite, solennellement, aux femmes portant le voile intégral. La création d’un fond de défense de la liberté et de la laïcité, en 2010, avait été doté d’un million d’euros (qu’il avait bien sûr, lui-même, investi). C’est à l’aide de ce fond que le « Zorro du niqab » a déboursé au total 117 000 euros d’amendes.
Une action qui n'est pas sans rappeler le contrôle de police qui a « mal tourné » ce week-end à Trappes après la verbalisation d'une femme pour port du voile intégral dans l'espace public. Une infraction stipulée par l'entrée en vigueur de la loi « anti-burqa » du 11 avril 2011.
Plus qu’une action, un combat
« Touche pas à ma Constitution » a par ailleurs porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme contre la Belgique et la France pour violation des libertés fondamentales. Rachid Nekkaz attend du gouvernement un amendement qui permettrait aux femmes de porter le niqab dans la rue. La rue est le « patrimoine universel de l’Humanité dans toutes les démocraties de droit » souligne-t-il. Récemment, le pourfendeur a envoyé une lettre au président de la République pour demander la déchéance de sa nationalité française.
« J’ai demandé officiellement au Président de la République M. François Hollande, la déchéance de ma nationalité française. C’est une décision grave, mûrement réfléchie et sans appel » insiste-t-il avant de poursuivre : « La France qui assigne à résidences des femmes parce qu’elles portent un bout de tissu sur leur visage, la France qui me met en prison parce que j’ose dévoiler et condamner un système de parrainage présidentiel des élus corrompus, la France qui déclenche deux contrôles fiscaux internationaux pour me faire taire (…) cette France là je ne l’aime pas et je pourrai jamais l’aimer ». Depuis trois ans, Rachid Nekkaz mène un combat pour les femmes voilées, mais aussi un combat personnel qu’il compte bien gagner… et pourquoi pas en Algérie en avril 2014 ?
Victoria Belz
« Contre » le port du niqab, Rachid Nekkaz continue pourtant de régler les amendes infligées aux femmes portant le voile intégral dans les lieux publics en France.
Toujours par soucis de provocation, Rachid Nekkaz, le président de l’association « Touche pas à ma Constitution », s’est rendu lundi à Trappes pour régler de son plein gré la sanction financière de 172 euros reçue par une femme portant le niqab en Haut-Rhin. Selon RTL, l'homme d'affaires aurait déjà réglé 672 amendes depuis 2010. Une promesse que ce dernier avait faite, solennellement, aux femmes portant le voile intégral. La création d’un fond de défense de la liberté et de la laïcité, en 2010, avait été doté d’un million d’euros (qu’il avait bien sûr, lui-même, investi). C’est à l’aide de ce fond que le « Zorro du niqab » a déboursé au total 117 000 euros d’amendes.
Une action qui n'est pas sans rappeler le contrôle de police qui a « mal tourné » ce week-end à Trappes après la verbalisation d'une femme pour port du voile intégral dans l'espace public. Une infraction stipulée par l'entrée en vigueur de la loi « anti-burqa » du 11 avril 2011.
Plus qu’une action, un combat
« Touche pas à ma Constitution » a par ailleurs porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme contre la Belgique et la France pour violation des libertés fondamentales. Rachid Nekkaz attend du gouvernement un amendement qui permettrait aux femmes de porter le niqab dans la rue. La rue est le « patrimoine universel de l’Humanité dans toutes les démocraties de droit » souligne-t-il. Récemment, le pourfendeur a envoyé une lettre au président de la République pour demander la déchéance de sa nationalité française.
« J’ai demandé officiellement au Président de la République M. François Hollande, la déchéance de ma nationalité française. C’est une décision grave, mûrement réfléchie et sans appel » insiste-t-il avant de poursuivre : « La France qui assigne à résidences des femmes parce qu’elles portent un bout de tissu sur leur visage, la France qui me met en prison parce que j’ose dévoiler et condamner un système de parrainage présidentiel des élus corrompus, la France qui déclenche deux contrôles fiscaux internationaux pour me faire taire (…) cette France là je ne l’aime pas et je pourrai jamais l’aimer ». Depuis trois ans, Rachid Nekkaz mène un combat pour les femmes voilées, mais aussi un combat personnel qu’il compte bien gagner… et pourquoi pas en Algérie en avril 2014 ?
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