Dans les sociétés dites modernes, la ville est perçue comme un espace de vie, fortement marqué par le souci porté par les pouvoirs publics et les citoyens, quant à la recherche permanente de l'excellence, le bien-être social et la valeur ajoutée économique et culturelle.
Chez les gens civilisés, attentifs à l'écoute, la ville est le lieu privilégié de l'expression de la citoyenneté et de la démocratie de proximité, dans la conformité des principes de l'Etat de droit.
Oui, la ville vraie, celle à laquelle rêve tout un chacun, où il fait bon vivre de jour comme de nuit, ou il n'est point besoin de se bousculer pour prendre le bus ou le tramway, ou l'eau coule régulièrement au robinet, ou l'on n'est pas à la recherche d'un coin sombre et retiré pour se soulager, ou l'on ne vieillit pas dans les chaines d'attente, ou le vulcanisateur ne cohabite pas avec la supérette, la boulangerie et la pharmacie sur un même boulevard, ou le trottoir n'est pas jonché d'amas de détritus et d'obstacles infranchissables pour les handicapés et les personnes âgées, ou la chaussée n'est pas constamment éventrée et ou les balcons fleuris étalent leurs couleurs pour le plaisir de l'œil, n'est autre, que le produit d'une gouvernance urbaine appropriée et d'une pratique de civilité, ou toutes les choses des plus petites aux plus grandes ont leur importance dans le débat interactif, fait d'échanges avec le public. Des expériences des autres, l'on sait déjà, que plus les villes sont performantes, plus la société est en mesure d'assurer son épanouissement et la pérennité de sa prospérité. A l'inverse, plus elles sont désorganisées, plus elles compromettent les chances et les efforts de développement de la société. Dans notre cas, cela veut dire, que le dessin et le destin de tout établissement humain relève plus d'une compétence partagée entre différents partenaires, que d'une attitude dirigiste des pouvoirs publics généralement peu créatifs, de par la conception de cités dortoirs, appelées communément « villes nouvelles » par effet de mode, alors que conçues selon des types d'habitats et d'équipements normalisés, dans la pure tradition du système de planification des ex républiques socialistes de l'Est, en faisant fi de la diversité de la société algérienne au plan de ses us et coutumes et des caractéristiques géo-climatiques de nos diverses régions ! Il importe de souligner cette anomalie dans la conception de toute infrastructure bâtie, indépendamment de la prise en compte de l'identité territoriale et des besoins élémentaires d'épanouissement des citoyens, dans un environnement empreint de sérénité et de convivialité. Tel est le cas, de cette « ville nouvelle », Ali Mendjeli de Constantine, devenue le siège de la contestation récurrente et d'une déferlante de violence entre gangs rivaux, dans le propre style des favellas brésiliennes, comme rapporté par les médias, pour ne citer que cet exemple à l'échelle de cette métropole de l'Est, qui aurait pu trouver une meilleure solution à son site bloqué, dans son arrière pays en direction d'Ain M'lila, dans la Wilaya d'Oum El Bouagui, cette vaste étendue des Hauts-Plateaux de la région Est, évitant ainsi, qu'elle n'ait à consommer ce qui lui restait de territoire destiné aux programmes de logements sociaux, au détriment d'équipements structurants dont elle se prive, au point d'hypothéquer son statut de métropole régionale . En principe, et même si les pouvoirs publics sont soumis à une forte pression de la demande sociale, chaque ville, voire chaque village doit avoir sa typologie architecture propre, comme il est de tradition dans les pays qui savent donner la juste mesure aux aspects socioculturels et où, la citoyenneté n'est pas un vain mot, pour faire imposer ce choix ! Dans cette Algérie de la normalisation anormale, où il n'y a aucune différence au plan architectural entre la majorité de nos villes et plus particulièrement celles du Nord et des Hauts-Plateaux, il n'y a pour les citoyens, que peu d'intérêt à visiter leur pays, où à quelques nuances prés, tout ressemble à tout, en dehors des paysages naturels, eux aussi, à bien des égards, souvent détériorés . A l'exception de moins d'une dizaines de métropoles et grandes villes, il suffit de connaitre le chef lieu de sa Wilaya pour avoir une idée sur tout le reste des villes du pays. Alors, cela induit forcément, une sédentarisation des individus et l'enfermement sur soi, d'où la crainte d'autrui et la remontée en surface de relents d'appartenance au douar, cet effet collatéral née d'un exode rural, donnant naissance à une « rurbanisation » préjudiciable à la cohésion sociale. Cette tendance au repli dans les limites territoriales du lieu d'origine, est accompagnée, confortée et encouragée administrativement par la création inconsidérée de centres universitaires et d'universités à travers les (48) Wilayas du pays. C'est là, une exception bien algérienne, dans notre contexte régional, tout au moins maghrébin, dés lors que le monde unipolaire d'aujourd'hui, est plutôt fait de mobilité et non d'attitudes casanières fortement réductrices! Encore faut-il préciser que ces entités universitaires restent généralement en retrait de la dynamique de développement et ne participent en aucune manière à la gestion des villes de par leurs travaux et encore moins, dans la formation des gestionnaires des collectivités locales. Ceci, ainsi résumé pour faire cours, car l'objet de notre propos à trait à la ville et non à l'université, bien qu'elle en est, un des éléments constituants principaux.
Chez les gens civilisés, attentifs à l'écoute, la ville est le lieu privilégié de l'expression de la citoyenneté et de la démocratie de proximité, dans la conformité des principes de l'Etat de droit.
Oui, la ville vraie, celle à laquelle rêve tout un chacun, où il fait bon vivre de jour comme de nuit, ou il n'est point besoin de se bousculer pour prendre le bus ou le tramway, ou l'eau coule régulièrement au robinet, ou l'on n'est pas à la recherche d'un coin sombre et retiré pour se soulager, ou l'on ne vieillit pas dans les chaines d'attente, ou le vulcanisateur ne cohabite pas avec la supérette, la boulangerie et la pharmacie sur un même boulevard, ou le trottoir n'est pas jonché d'amas de détritus et d'obstacles infranchissables pour les handicapés et les personnes âgées, ou la chaussée n'est pas constamment éventrée et ou les balcons fleuris étalent leurs couleurs pour le plaisir de l'œil, n'est autre, que le produit d'une gouvernance urbaine appropriée et d'une pratique de civilité, ou toutes les choses des plus petites aux plus grandes ont leur importance dans le débat interactif, fait d'échanges avec le public. Des expériences des autres, l'on sait déjà, que plus les villes sont performantes, plus la société est en mesure d'assurer son épanouissement et la pérennité de sa prospérité. A l'inverse, plus elles sont désorganisées, plus elles compromettent les chances et les efforts de développement de la société. Dans notre cas, cela veut dire, que le dessin et le destin de tout établissement humain relève plus d'une compétence partagée entre différents partenaires, que d'une attitude dirigiste des pouvoirs publics généralement peu créatifs, de par la conception de cités dortoirs, appelées communément « villes nouvelles » par effet de mode, alors que conçues selon des types d'habitats et d'équipements normalisés, dans la pure tradition du système de planification des ex républiques socialistes de l'Est, en faisant fi de la diversité de la société algérienne au plan de ses us et coutumes et des caractéristiques géo-climatiques de nos diverses régions ! Il importe de souligner cette anomalie dans la conception de toute infrastructure bâtie, indépendamment de la prise en compte de l'identité territoriale et des besoins élémentaires d'épanouissement des citoyens, dans un environnement empreint de sérénité et de convivialité. Tel est le cas, de cette « ville nouvelle », Ali Mendjeli de Constantine, devenue le siège de la contestation récurrente et d'une déferlante de violence entre gangs rivaux, dans le propre style des favellas brésiliennes, comme rapporté par les médias, pour ne citer que cet exemple à l'échelle de cette métropole de l'Est, qui aurait pu trouver une meilleure solution à son site bloqué, dans son arrière pays en direction d'Ain M'lila, dans la Wilaya d'Oum El Bouagui, cette vaste étendue des Hauts-Plateaux de la région Est, évitant ainsi, qu'elle n'ait à consommer ce qui lui restait de territoire destiné aux programmes de logements sociaux, au détriment d'équipements structurants dont elle se prive, au point d'hypothéquer son statut de métropole régionale . En principe, et même si les pouvoirs publics sont soumis à une forte pression de la demande sociale, chaque ville, voire chaque village doit avoir sa typologie architecture propre, comme il est de tradition dans les pays qui savent donner la juste mesure aux aspects socioculturels et où, la citoyenneté n'est pas un vain mot, pour faire imposer ce choix ! Dans cette Algérie de la normalisation anormale, où il n'y a aucune différence au plan architectural entre la majorité de nos villes et plus particulièrement celles du Nord et des Hauts-Plateaux, il n'y a pour les citoyens, que peu d'intérêt à visiter leur pays, où à quelques nuances prés, tout ressemble à tout, en dehors des paysages naturels, eux aussi, à bien des égards, souvent détériorés . A l'exception de moins d'une dizaines de métropoles et grandes villes, il suffit de connaitre le chef lieu de sa Wilaya pour avoir une idée sur tout le reste des villes du pays. Alors, cela induit forcément, une sédentarisation des individus et l'enfermement sur soi, d'où la crainte d'autrui et la remontée en surface de relents d'appartenance au douar, cet effet collatéral née d'un exode rural, donnant naissance à une « rurbanisation » préjudiciable à la cohésion sociale. Cette tendance au repli dans les limites territoriales du lieu d'origine, est accompagnée, confortée et encouragée administrativement par la création inconsidérée de centres universitaires et d'universités à travers les (48) Wilayas du pays. C'est là, une exception bien algérienne, dans notre contexte régional, tout au moins maghrébin, dés lors que le monde unipolaire d'aujourd'hui, est plutôt fait de mobilité et non d'attitudes casanières fortement réductrices! Encore faut-il préciser que ces entités universitaires restent généralement en retrait de la dynamique de développement et ne participent en aucune manière à la gestion des villes de par leurs travaux et encore moins, dans la formation des gestionnaires des collectivités locales. Ceci, ainsi résumé pour faire cours, car l'objet de notre propos à trait à la ville et non à l'université, bien qu'elle en est, un des éléments constituants principaux.
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