Des parents n'hésitent pas à mettre leur ado à la porte. Les cantons tentent de prévenir ces situations en amont.
«On voit des parents qui nous disent qu'ils ne gèrent plus leur ado», relève Laurent Moutinot. Mais les situations où des mineurs sont éjectés de leur domicile sont extrêmement rares, précise d'emblée le directeur par intérim du Service genevois de protection des mineurs (SPMi). On parle d'une poignée de signalements par an.
Dans le canton de Vaud, le Service de protection de la jeunesse (SPJ), sur mandat de la justice, est aussi confronté à ce phénomène. Un habitant de La Côte raconte ainsi comment une voisine «vire son gosse de l'appartement quand elle en a marre. Nous lui donnons à manger, car, comme sa mère travaille, le frigo doit être vide.»
Conseils et soutien aux parents préconisés
Daniel Gröbli, directeur d'un foyer d'urgence à Lausanne, connaît ces conflits qui dérapent: «Ils sont d'abord le signe d'une souffrance en famille avant d’être un acte de négligence éducative, analyse-t-il. Ces situations ne sont pas majoritaires.» Et les séjours en centre d'accueil restent toujours provisoires.
Selon les cas, le nouveau Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant peut en dernier recours ordonner un placement du jeune pour son propre bien-être. «Des parents font plutôt appel à nous lorsqu'ils ne parviennent plus à assumer leur rôle», explique Andreas Zink, chef de service au SPMi, qui donne l'exemple de dépendances juvéniles à la violence ou à l'informatique. Des entretiens et des conseils aux parents font alors partie des outils qu'utilisent les assistants sociaux.
20 minutes
«On voit des parents qui nous disent qu'ils ne gèrent plus leur ado», relève Laurent Moutinot. Mais les situations où des mineurs sont éjectés de leur domicile sont extrêmement rares, précise d'emblée le directeur par intérim du Service genevois de protection des mineurs (SPMi). On parle d'une poignée de signalements par an.
Dans le canton de Vaud, le Service de protection de la jeunesse (SPJ), sur mandat de la justice, est aussi confronté à ce phénomène. Un habitant de La Côte raconte ainsi comment une voisine «vire son gosse de l'appartement quand elle en a marre. Nous lui donnons à manger, car, comme sa mère travaille, le frigo doit être vide.»
Conseils et soutien aux parents préconisés
Daniel Gröbli, directeur d'un foyer d'urgence à Lausanne, connaît ces conflits qui dérapent: «Ils sont d'abord le signe d'une souffrance en famille avant d’être un acte de négligence éducative, analyse-t-il. Ces situations ne sont pas majoritaires.» Et les séjours en centre d'accueil restent toujours provisoires.
Selon les cas, le nouveau Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant peut en dernier recours ordonner un placement du jeune pour son propre bien-être. «Des parents font plutôt appel à nous lorsqu'ils ne parviennent plus à assumer leur rôle», explique Andreas Zink, chef de service au SPMi, qui donne l'exemple de dépendances juvéniles à la violence ou à l'informatique. Des entretiens et des conseils aux parents font alors partie des outils qu'utilisent les assistants sociaux.
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