La mise en « veilleuse », pour ne pas dire l’absence totale de travail de sensibilisation autour des questions environnementales, durant ces dernières années, a certainement contribué au recul du civisme chez les Algériens, se traduisant dans leur comportement peu respectueux de l’environnement.
Cette carence touche particulièrement la gestion des déchets ménagers entachée de nombreux comportements « anti-citoyens », à l’origine de la faible évolution dans ce domaine. Les gestionnaires locaux font tout ce qu’ils peuvent, en fonction des moyens limités dont ils disposent, pour trouver une solution au problème des déchets ménagers de plus en plus abondants, mais, de toute évidence, ils sont dépassés par l’ampleur de la tâche. Le résultat est visible et nul ne le conteste : les efforts colossaux engagés par les pouvoirs publics n’ont pas pu éliminer du paysage urbain les déchets qui sont partout.
Le plus grave est sans doute leur présence autour des lieux très sensibles du fait de leur grande fréquentation par le public et de la nature des activités qui s’y déroulent: établissements hospitaliers, écoles, marchés, notamment. Presque toutes les communes sont concernées par cette situation, y compris dans la capitale qui est pourtant considérée comme une sorte de vitrine du pays. Il est évident que ce qui manque, c’est bien la participation du citoyen qui ne se sent pas responsable. Au contraire, il se sent plutôt exclu de la gestion des affaires qui le concernent en premier lieu. Les politiques locales de gestion des déchets ménagers n’intègrent pas suffisamment, voire pas du tout, les volets de l’information et de la sensibilisation qui vont naturellement de pair avec les volets de la concertation et de la responsabilité individuelle et collective.
Chaque individu doit prendre connaissance, jusqu’aux moindres détails, du phénomène environnemental créé par les déchets dans toutes ses dimensions et particulièrement son aspect nuisances et risques sur la santé. Chacun doit savoir, également, ce qui est fait par les pouvoirs publics, dont les élus locaux, pour faire face à ce phénomène. L’objectif est d’amener les citoyens à participer à cet effort par des changements introduits dans leurs comportements, attitudes et pratiques dans la gestion de leurs déchets. D’abord, ne plus déposer n’importe comment et n’importe où les ordures ménagères, mais aussi ne pas jeter dans la rue les restes de consommation hors-domicile ou les bouteilles et autres emballages en plastique. L’indicateur le plus significatif des changements de comportement sera donné par l’attitude à l’égard du tri sélectif des déchets, c'est-à-dire l’implication dans leur traitement.
Il est inutile de procéder à un diagnostic approfondi pour comprendre que si les actions de gestion des déchets ménagers ont échoué, c’est à cause de la faiblesse en matière de communication. Les élus ne veulent pas faire participer les populations au règlement de ce problème qui concerne toute la commune et, en retour, les citoyens semblent se complaire dans des attitudes individualistes guidées par le moindre effort. Un faux équilibre qui n’arrange personne.
REPORTERS.DZ
Écrit par M’hamed Rebah
Cette carence touche particulièrement la gestion des déchets ménagers entachée de nombreux comportements « anti-citoyens », à l’origine de la faible évolution dans ce domaine. Les gestionnaires locaux font tout ce qu’ils peuvent, en fonction des moyens limités dont ils disposent, pour trouver une solution au problème des déchets ménagers de plus en plus abondants, mais, de toute évidence, ils sont dépassés par l’ampleur de la tâche. Le résultat est visible et nul ne le conteste : les efforts colossaux engagés par les pouvoirs publics n’ont pas pu éliminer du paysage urbain les déchets qui sont partout.
Le plus grave est sans doute leur présence autour des lieux très sensibles du fait de leur grande fréquentation par le public et de la nature des activités qui s’y déroulent: établissements hospitaliers, écoles, marchés, notamment. Presque toutes les communes sont concernées par cette situation, y compris dans la capitale qui est pourtant considérée comme une sorte de vitrine du pays. Il est évident que ce qui manque, c’est bien la participation du citoyen qui ne se sent pas responsable. Au contraire, il se sent plutôt exclu de la gestion des affaires qui le concernent en premier lieu. Les politiques locales de gestion des déchets ménagers n’intègrent pas suffisamment, voire pas du tout, les volets de l’information et de la sensibilisation qui vont naturellement de pair avec les volets de la concertation et de la responsabilité individuelle et collective.
Chaque individu doit prendre connaissance, jusqu’aux moindres détails, du phénomène environnemental créé par les déchets dans toutes ses dimensions et particulièrement son aspect nuisances et risques sur la santé. Chacun doit savoir, également, ce qui est fait par les pouvoirs publics, dont les élus locaux, pour faire face à ce phénomène. L’objectif est d’amener les citoyens à participer à cet effort par des changements introduits dans leurs comportements, attitudes et pratiques dans la gestion de leurs déchets. D’abord, ne plus déposer n’importe comment et n’importe où les ordures ménagères, mais aussi ne pas jeter dans la rue les restes de consommation hors-domicile ou les bouteilles et autres emballages en plastique. L’indicateur le plus significatif des changements de comportement sera donné par l’attitude à l’égard du tri sélectif des déchets, c'est-à-dire l’implication dans leur traitement.
Il est inutile de procéder à un diagnostic approfondi pour comprendre que si les actions de gestion des déchets ménagers ont échoué, c’est à cause de la faiblesse en matière de communication. Les élus ne veulent pas faire participer les populations au règlement de ce problème qui concerne toute la commune et, en retour, les citoyens semblent se complaire dans des attitudes individualistes guidées par le moindre effort. Un faux équilibre qui n’arrange personne.
REPORTERS.DZ
Écrit par M’hamed Rebah
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