Je viens de découvrir ce texte que je dédie à ceux qui souffrent et meurent:
LOUIS ARTI <louis.arti@wanadoo.fr> a écrit :
> Il suffirait de dire, dit le Cèdre
>
> Il suffirait de dire oui ce pays est le vôtre…Il peut porter mon nom,
> il peut porter le tien: Palestine…
> Il suffirait de dire mon pays est le tien, il peut porter ton nom, il
> peut porter le mien :
> Jérusalem.
> Il suffirait de mettre l’amour à la place de la religion, à la place
> de l’argent, à la place de l’État…
> Il suffirait de chanter devant la même montagne, quand le soleil
> chasse les uns,
> quand la nuit partage avec les autres.
> Il suffirait d’être plutôt le frère de personne ou bien le frère de
> tout le monde,
> Mais jamais le frère d’une bombe, ni la sœur d’un missile.
> Il suffirait de se regarder dans le sable, quand la chaleur évapore
> l’eau pour dire,
> « en repérant tes traces, ça m’éclaire le visage ».
> Il suffirait que tu sois belle comme l’orange pour que j’en sois le
> jus que tu boirais.
> Il suffirait que je sois beau pour que tu en prononces mes mots
> douloureux.
> Il suffirait d’être rien d’autre qu’une étoile de l’Histoire, pour que
> l’on se retrouve,
> depuis l’Antiquité, au lieu de rendez-vous où tout a commencé.
> Il suffirait que nous partagions la terre et que l’on brûle l’argent,
> pour que l’on danse autour comme il y a très longtemps.
> Mais,
> Le vent de la montagne du Chouf, le vent de la plaine de la Becca, les
> morts de Sabra et de Chatila…
> La laiterie de Beyrouth…
> Ce car bondé de fuyards que ton État a bombardé, hier…
> Et les maisons dressées que ton armée a déjà écrasées, avant-hier…
> Le vent des frères et sœurs qui n’ont plus de patrie me criera
> toujours ces mots, pour pas que je m’endorme :
> « Israël sans amour, c’est un arabe sans terre ».
>
> Louis Arti, Juillet 2006
auteur d'El Halia / Algérie
LOUIS ARTI <louis.arti@wanadoo.fr> a écrit :
> Il suffirait de dire, dit le Cèdre
>
> Il suffirait de dire oui ce pays est le vôtre…Il peut porter mon nom,
> il peut porter le tien: Palestine…
> Il suffirait de dire mon pays est le tien, il peut porter ton nom, il
> peut porter le mien :
> Jérusalem.
> Il suffirait de mettre l’amour à la place de la religion, à la place
> de l’argent, à la place de l’État…
> Il suffirait de chanter devant la même montagne, quand le soleil
> chasse les uns,
> quand la nuit partage avec les autres.
> Il suffirait d’être plutôt le frère de personne ou bien le frère de
> tout le monde,
> Mais jamais le frère d’une bombe, ni la sœur d’un missile.
> Il suffirait de se regarder dans le sable, quand la chaleur évapore
> l’eau pour dire,
> « en repérant tes traces, ça m’éclaire le visage ».
> Il suffirait que tu sois belle comme l’orange pour que j’en sois le
> jus que tu boirais.
> Il suffirait que je sois beau pour que tu en prononces mes mots
> douloureux.
> Il suffirait d’être rien d’autre qu’une étoile de l’Histoire, pour que
> l’on se retrouve,
> depuis l’Antiquité, au lieu de rendez-vous où tout a commencé.
> Il suffirait que nous partagions la terre et que l’on brûle l’argent,
> pour que l’on danse autour comme il y a très longtemps.
> Mais,
> Le vent de la montagne du Chouf, le vent de la plaine de la Becca, les
> morts de Sabra et de Chatila…
> La laiterie de Beyrouth…
> Ce car bondé de fuyards que ton État a bombardé, hier…
> Et les maisons dressées que ton armée a déjà écrasées, avant-hier…
> Le vent des frères et sœurs qui n’ont plus de patrie me criera
> toujours ces mots, pour pas que je m’endorme :
> « Israël sans amour, c’est un arabe sans terre ».
>
> Louis Arti, Juillet 2006
auteur d'El Halia / Algérie
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