Vomir ou uriner pour faire fuir un violeur
par Gaëlle Michineau, Los Angeles - Une école américaine du Colorado a fait sensation, lundi, en invitant ses étudiantes à uriner ou encore vomir en cas de tentative de viol.
«Vomir ou uriner peut convaincre l'attaquant de te laisser tranquille». Drôle de conseil donné par une école à ses étudiantes en cas de viol.
Pourtant, cette recommandation fait partie d’une liste présentée le lundi 18 février sur le site web de l'Université du Colorado à Colorado Springs. Elle a été annoncée par le comité consultatif qui l’a créé comme «dernier recours» pour dissuader d’éventuels agresseurs sexuels. On peut ainsi y lire: «Dites à votre agresseur que vous avez une maladie ou vos menstruations». Présentées en dix points, la liste comprend aussi des conseils classiques tels que hurler et mordre.
Sur le campus, l’incompréhension est totale. «Dites à votre agresseur que vous avez une maladie ou vos règles? Je ne comprends pas comment cela va empêcher quelqu'un de vous attaquer», a déclaré Leah McFann, une étudiante. D’autres sur le campus se demandent également pourquoi la liste n'a pas davantage insisté sur les moyens plus classiques de riposter.
Excuses présentées
Dès le lendemain, les recommandations ont été retirées du site web et des excuses ont été présentées. Mais il était déjà trop tard. Sur les réseaux sociaux, l’information faisait déjà le buzz. Sur Twitter, un hashtag spécial avait été créé. Selon la chaîne ABC News, Tom Hutton, un porte-parole de l’Université aurait confié que la liste était sortie de son contexte. «Cela faisait partie de l'information supplémentaire destinée aux femmes qui avaient terminé un cours de self-défense sur le campus», a-t-il affirmé.
L’étonnante liste a été publiée quelques jours après que les législateurs du Colorado ont débattu d’une loi pour interdire les armes à feu dans les bâtiments du campus. La déclaration machiste de l’un d’eux a fait grand bruit. Joe Salazar a en effet lancé que les étudiantes ne devaient pas porter d’armes sur les campus pour leur protection, car elles pourraient accidentellement tirer sur quelqu'un. Les Républicains de la Chambre ont aussitôt réagi. Salazar s’est excusé publiquement.
20 minutes
par Gaëlle Michineau, Los Angeles - Une école américaine du Colorado a fait sensation, lundi, en invitant ses étudiantes à uriner ou encore vomir en cas de tentative de viol.
«Vomir ou uriner peut convaincre l'attaquant de te laisser tranquille». Drôle de conseil donné par une école à ses étudiantes en cas de viol.
Pourtant, cette recommandation fait partie d’une liste présentée le lundi 18 février sur le site web de l'Université du Colorado à Colorado Springs. Elle a été annoncée par le comité consultatif qui l’a créé comme «dernier recours» pour dissuader d’éventuels agresseurs sexuels. On peut ainsi y lire: «Dites à votre agresseur que vous avez une maladie ou vos menstruations». Présentées en dix points, la liste comprend aussi des conseils classiques tels que hurler et mordre.
Sur le campus, l’incompréhension est totale. «Dites à votre agresseur que vous avez une maladie ou vos règles? Je ne comprends pas comment cela va empêcher quelqu'un de vous attaquer», a déclaré Leah McFann, une étudiante. D’autres sur le campus se demandent également pourquoi la liste n'a pas davantage insisté sur les moyens plus classiques de riposter.
Excuses présentées
Dès le lendemain, les recommandations ont été retirées du site web et des excuses ont été présentées. Mais il était déjà trop tard. Sur les réseaux sociaux, l’information faisait déjà le buzz. Sur Twitter, un hashtag spécial avait été créé. Selon la chaîne ABC News, Tom Hutton, un porte-parole de l’Université aurait confié que la liste était sortie de son contexte. «Cela faisait partie de l'information supplémentaire destinée aux femmes qui avaient terminé un cours de self-défense sur le campus», a-t-il affirmé.
L’étonnante liste a été publiée quelques jours après que les législateurs du Colorado ont débattu d’une loi pour interdire les armes à feu dans les bâtiments du campus. La déclaration machiste de l’un d’eux a fait grand bruit. Joe Salazar a en effet lancé que les étudiantes ne devaient pas porter d’armes sur les campus pour leur protection, car elles pourraient accidentellement tirer sur quelqu'un. Les Républicains de la Chambre ont aussitôt réagi. Salazar s’est excusé publiquement.
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