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le vide, de préférence la nuit, un temps pluvieux et du vent.
Adossé contre le même mure, un autre poison suspendu à mes lèvres, il faisait nuit, à cette heure-ci, tout le monde était entrain de dormir… ou de se réveiller.
Les quelques lampadaires encore en vie traçaient des lignes droites argentées qui s’écrasaient contre des miroirs et se reflétaient …, des nuages gris voguaient paisiblement, un retardataire couvrait la belle lune, obscurcissant une partie du terrain de foot qui me faisait face, de mon perchoir j’observais l’immense tapis de noir qui glissait vers moi, rampant sans bruit, épousant la forme des marches, des herbes, des bancs….du noir qui bouge,… fascinant.
L’habitude j’ai prit
De me mettre ici
Souvent et malgré moi je souris
Quand le noir me fait broyer du gris
Tu viens de la cacher mais pourtant
Elle sera là prochainement
Toi l’immortel volant, rejoins tes compagnons !
Ivre de vie je suis, ces murs te le diront
je pense donc j'existe
mais penser rend triste
j'existe...
Un chauffard brisa cette quiétude, en faisant hurler son monstre de fer....Le retardataire en profita pour se retirer, la belle pale m’apparut…, je vis alors les arbres bouger, s’incliner comme par respect quand il les bouscula pour soulever un mur de poussière et l'emporter vers moi, c’est lui aussi qui chassa le retardataire sans doute…j’eus le temps de remonter le col de ma vielle veste retapée….avant de manger des grains de poussière avec mes yeux, ma cigarette me lâcha lâchée par mes lèvres…il pleuvait...la mélodie s’entonna:
La fête nocturne ordonna
Et le convive chansonna :
Les misérables ne vivent pas cela
Leur bonheur et si facile
Ils ne pensent plus qu’a l’acquit
L’implacable solitude les démasquera
Souvent mon âme me torture
M’interroge sur le devenir des souvenirs
De tout notre vécu je n’ai gardé que l’hypocrite
Et ces nuits qui m’appellent
De leur emprise je ne veux me libérer
Avec ces moments je construis
Les réserves des temps obscurs
Elle me revint avec son visage angélique
Délicate fleure d’été nommée comme la fleur
Surnommée par mon cœur douce ardeur
Entends cela d’où tu es, c’est mon cœur
Qui chante quand tu apparais à mon âme en sueur
De ces journées ensoleillées je n’ai gardé
Qu’un souvenir aveugle et sans voix, mais
Tu es partie et tu as tant gâché
Tu n’a pas voulu de sa bague malgré
L’hypocrisie dans laquelle il te voulait
Ton départ précipité
Quand la terre ce jour là a tremblé
Nous t’avons tant pleuré.
……………Il aura suffit qu’il pleuve.
Ballades nocturnes - 16.11.2011
La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective
bonsoir
je n'ai pas d'endroit ou de moment précis. l'envie de lire ou d'écouter de la poésie peut me prendre à tout moment. c'est des périodes en fait.
J'ai pas compris la question,
les endroits qui vous font voyager... On voyage pour des endroits de poésie ? ou la poésie qui te fait voyager vers les bon endroits ?
ou peut etre l'endroit poetique decouvert a travers la poesie ?
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