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Histoire de YUSUF

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  • Histoire de YUSUF

    YUSUF / JOSEPH


    - il était une fois dans un pays lointain nommé la Turquie, à Constantinople ex bizance vivait une famille de riche négociant, pacha ou sultan.

    Ce pays était en guerre avec son puissant voisin la Russie, d’horribles massacres étaient perpétrés de part et d’autres.

    Sentant le danger venir pour sa famille le sultan appela son fils aîné ISMET et lui dit ;

    Mon fils la France et l’Angleterre vont venir nous faire la guerre, il faut que tu ailles mettre à l’abri tes deux jeunes frères (Abdullah 12 ans et Yusuf 10 ans) et revenir ensuite dés que tes deux frères seront à l’abri;( Ismet devait avoir à peine 18 ans).

    - Vas le plus loin possible là où il n’y aura pas de soldats fuis les grandes villes, évites que l’on ne vous reconnaissent.

    - Tiens une bourse de pièces d’or qui te permettront de mener à bien ta mission.

    - Tu partiras demain matin à l’aube.

    Ismet réveilla très tôt Abdullah et Yusuf, leurs expliqua brièvement la situation et ils se mirent en route.

    Après un long périple à travers la Turquie, Ismet et ses frères parvinrent jusqu'à Damas en Syrie. Là était stationnait une importante garnison de soldats, inquiet Ismet s’enquit de prendre une caravane qui les mèneraient vers la cote. La bourse que lui avait remis son père commençait à être bien plate, et il lui fallait aller encore plus loin, car de nombreuses troupes de militaires sillonnaient la région.

    Un matin à l’aube, Il décida de prendre la piste, se disant qu’en cours de route ils rencontreraient une caravane qui voudrait bien les prendre en charge.

    Hélas se ne fut pas le cas, et vers 4 h de l’après midi, ismet inquiet par d’étranges grognements chercha un arbre assez solide pour abriter ses jeunes frères et lui pour la nuit.

    Les grognements devenant de plus en plus proche il demanda à ses frères de courir vers un gros arbre qui se trouvait un peu à l’écart de la piste. Il prit Yusuf, le plus petit sur ses épaules et couru très vite.

    Les rugissements se rapprochèrent, devinrent pressants. Ismet hissa Yusuf sur l’arbre lui demanda d’aller plus haut, grimpa à son tour se pencha et pris par les mains abdullah qui était plus lourd, afin de le hisser à son tour, C’est a ce moment là que surgit un gros fauve un lion, qui se rua sur Abdullah le saisissant par les jambes.

    Le lion eu raison des cris d’horreurs et de douleurs d’Abdullah.

    Ismet et Yusuf poussèrent des cris d’épouvantes impuissants devant ce terrible drame.

    Toute la nuit fut un horrible cauchemar, les lions dévorèrent l’enfant au pied de l’arbre, certains fauves essayèrent de déstabiliser les autres occupants perchaient sur les plus hautes branches, en bondissant sur le tronc, en secouant l’arbre, en rugissant plus fort.

    Ismet attacha Yusuf à la branche qui lui parue la plus solide et s’enlaça sur une autre.

    Les fauves s’installèrent là pour la nuit, déchiquetant le corps sans vie d’Abdullah.

    Effrayés et en pleurs, Ils attendirent ainsi toute la nuit se disant qu’ils ne reverraient pas le jour.

    Aux premières lueurs du matin, ils scrutèrent l’horizon et virent au loin une caravane passer, ils crièrent tant et si fort que malgré les rugissements des fauves ils furent entendus par les hommes de la caravane. Deux cavaliers s’en détachèrent en faisant feu sur les lions qui s’enfuirent, ils libérèrent ainsi Ismet et Yusuf qui tout effrayés racontèrent leur terrible nuit.

    Leur parcours ne s’arrêta pas là. Ils parvinrent au bout de quelques jours en Égypte, au Caire, où, ils rencontrèrent une troupe de gitans qui faisaient route pour l’Andalousie en Espagne.

    Ismet leurs proposa quelques pièces restantes et son travail.

    Plus de six mois après ils parvinrent à Oran. Les gitans avant d’embarquer pour l’Espagne leurs proposèrent d’aller avec eux jusqu’en Andalousie, mais Ismet se senti enfin en sécurité dans cette ville.

    Ismet qui etait solide et fort comme un turc s’enquit d’un travail et d’un gîte pour lui et son jeune frère, il se renseigna, et on lui indiqua une meunerie qui avait besoin de main d’oeuvre, celle du senior José Garcia Pastor à St Antoine.

    En 6 mois de route avec les gitans il avait eu le temps d’apprendre l’espagnol.

    Il fut embauché. La première nuit il demanda au sieur Garcia de dormir sur place lui expliquant sa situation, lui raconta sa fâcheuse aventure, racontant avec beaucoup d’émotion, la voix étranglée par des sanglots retenus, le triste sort de son frère cadet abdullah.

    Le meunier et sa famille étaient de pieux et charitables chrétiens. Maria la très catholique, son épouse demanda à son mari de leur faire un espace dans la meunerie pour les loger (les loyers à Oran étant très chers).

    Ismet reconnaissant travailla très fort, le jeune Yusuf voulu y contribuer à sa manière.

    Maria se prit d’affection pour ce jeune enfant blond aux yeux gris verts, si volontaire et travailleur, si attachant. L’instinct d’une mère fit le reste.

    Lorsqu’Ismet senti son jeune frère bien entouré et protégé, il eu un entretien avec José le patron meunier.

    - Je vous confie Yusuf, car mon devoir m’appelle, je dois retourner en Turquie, à Constantinople chez moi voir ce que sont devenus mes parents, les aider, dés que les choses iront mieux je reviendrai récupérer mon jeune frère.

    José le meunier fit les recommandations d’usages à Ismet, nous étions en temps de guerre et la route du retour vers la Turquie n’était pas sûre, était périlleuse,.

    Le temps passa, un an, deux ans et toujours pas de nouvelles.

    Yusuf grandissait dans l’affection et l’amour de la famille de José Garcia Pastor.

    L’enfant était proche d’eux les appelait papa et maman, il s’élevait sans contrainte dans la religion catholique, prenant les postures, les expressions de celui qu’il considérait comme son père.

    A quatorze ans sans nouvelle de son frère Ismet que tout le monde croyait mort, il demanda à José et à Maria de devenir leur fils adoptif.

    Il fut baptisé, Yusuf se transforma en Joseph, et il prit le nom de famille de Garcia.

    Joseph Garcia devint un homme fort et robuste qui pouvait transporter sur ses épaules deux balles de farine.

    A dix huit ans il s’éprit d’une jeune voisine andalouse qui devint son épouse. Ce fut le début de cette lignée de Garcia, grand blond aux yeux clairs.

    EN 1870, il fut enrôlé de force dans l’armée napoléonienne pour aller se battre en France probablement à la place d’un riche colon qui avait acheté sa charge.

    Il était à ce moment là, père de trois enfants L’aîné José mon grand père, Salvador (Sauveur) et lydia.

    Il fut tué au cours de la bataille de Sedan, à l’age où mourut le christ à 33 ans. C’est ce que nous racontaient toujours nos grands-mères.

    Sa mère Maria mourut de chagrin, son époux José doublement frappé par le destin laissa péricliter ses affaires, il fut ruiné, et se laissa mourir à son tour.

    La famille connue alors des moments sombres et difficiles.

    Quelques années plus tard, mon grand père José vit venir chez lui, frapper à sa porte un grand turc richement vêtu un grand chèche ou fez sur la tête, celui-ci lui dit :

    - Je viens te reconnaître toi l’aîné des enfants de Yusuf le frère de mon père Ismet qui m’a fait lui jurer sur son lit de mort de retrouver son jeune frère ou ses descendants et de leurs transmettre leurs parts d’ héritages.

    J’accomplis ainsi la promesse faite à mon père sur son lit de mort, en venant te reconnaître toi mon cousin germain et te remettre ton héritage, mais avant tu dois remplir trois conditions :

    - la première c’est de venir t’installer en Turquie, la seconde est de reprendre ton nom turc, et la troisième c’est de devenir musulman.

    Mon grand père José, était ouvrier tonnelier, il avait à ce moment là 9 enfants, un peu d’argent aurait bien arrangé sa situation.

    Il lui répondit : Je te remercie mon cher cousin d’avoir entrepris ces recherches et d’être venu me voir de si loin, mais si je peux accéder à ta première demande, vivre en Turquie, Pourquoi pas ? Notre situation ici est faite de difficultés et de pauvreté.

    Pour les secondes et troisièmes obligations, je te réponds :

    - Changer mon nom, renier le nom de Garcia, celui de mes grands parents qui est devenu par amour celui de mon père, tu me demandes beaucoup ; s’il faut en plus renoncer à ma religion alors tu comprendras que c’est impossible.

    Le grand turc s’en fut probablement soulagé de n’être pas obligé de partager sa fortune, en lui disant :

    - je suis descendu au grand hôtel d’Oran où je séjournerai encore pendant 1 jour avant de repartir pour la Turquie, si tu changes d’avis viens me voir.

    Mon grand père José était un homme humble mais fier de son passé, et, cela nulle fortune ne pouvait le lui ôter.

    L’histoire est finie voilà les enfants une partie de vos origines souvenez vous en.


  • #2
    A 17 ans mon père Joseph Sauveur Garcia petit fils de Yusuf / Joseph Garcia s’engagea dans l’armée Française,dans le régiment du 2° Zouave pour aller se battre contre les prussiens en 1914 dans les tranchées de Verdun, puis, ensuite au moyen orient où il a combattu ses cousins turcs.

    Dans les années 1955/1960, nous étions en visite chez une grande tante Pastor de Boutlelis petite ville qui se situait à quelques kilomètres d’Oran, celle ci nous demanda si nous étions au courant d’un article de presse publié dans tous les journaux de l’Afrique du Nord par la fameuse compagnie d’assurance Britannique la LLOYD de Londres qui demandait par voies de presses aux éventuels descendants du Vice roi du Pérou ou du chili de se faire connaître.

    Celui-ci, avait expressément demandé à la compagnie LLoyd de transmettre l’héritage à sa 5° génération, ce vice roi s’appelait Vicente Garcia Pastor.

    La tante Lydie s’empressa de nous dire que nous, nous ne pouvions pas prétendre à cela car nous n’étions pas issus d’une descendance directe, puisque notre trisaïeul avait été adopté.

    Cet événement était pris très au sérieux par elle, descendante directe de José Garcia Pastor père adoptif de Yusuf/Joseph Garcia. Elle avait entrepris des recherches généalogiques qui confirmaient un lien éloigné avec ce vice roi. La suite je l’ai appris quelques années plus tard. L’héritier de ce vice roi était un gitan qui habitait Casablanca au Maroc.

    La grande Tante Lydie nous raconta avec maintes détails la vie de Yusuf/Joseph. C’est ainsi que, ce qui était pour moi une histoire de famille quasiment un conte, une légende devint une réalité, je su que mon trisaïeul avait des frères et sœurs de sa famille adoptive, qu’ils étaient très unis.

    La Turquie vient de demander son admission à l’Europe, moi qui par le vent de l’histoire suis devenu Français et européen je m’interroge.

    Tendre la main à mes cousins turcs, cela serait probablement le souhait que formulerait de mon trisaïeul JOSEPH / YUSUF.

    Leurs dire non, les rejeter comme l’a fait le cousin turc de mon grand père José parce qu’ils sont musulmans, alors que nous nous sommes chrétiens, cela, n’est pas ma conception, Alors ?je m’interroge toujours. Faire des recherches pour savoir et comprendre, pourquoi pas ?

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    • #3
      salam

      oui j'ai des origines du sud de la turquie enfin des pays de Châm plus précisément et ce du côté de mon père, mon patronyme que ma famille a conservé plus de 4siècles durant et ce même après la colonisation de l'algérie... mon patronyme est très répandue en syrie et au liban mais à des origines turcs bref d'après ce que j'ai appris de cousins germains du liban, les origines ainsi que la généalogie de mes aieux remonteraient jusqu'au Sultan kalaoun, une "dynastie" qui s'étend, à partir du liban et de la syrie et a émigrée ainsi jusqu'en amérique voilà voilà pour la ptite histoire

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      • #4
        salam

        -
        la première c’est de venir t’installer en Turquie, la seconde est de reprendre ton nom turc, et la troisième c’est de devenir musulman.
        quel dommage , si seulement ton grand père a répondu oui!! mais a l'époque surtout en algérie, etre musulman c'est être comme les intouchables en inde !!

        c'est bien que vous avez les détailles et même les noms !!

        l'histoire de ma famille et tout le contraire , un européen échoué sur la plage (y'avait beaucoup de batailles marine a l'époque 16-17 siècle) , sauvé et intégré, le pays d'origine on sait rien!! même le nom de famille on sait rien, grâce a l'occupation française en partie !!

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