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Je me demande ce que faisaient le autorités...pendant tout ce temps?!!!!
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Certes, de nombreux projets en matière de logements sont en cours de réalisation, cependant la crise n’est guère sur le point d’être même atténuée.
Des milliers de demandes demeurent en instance. Lors de l’une de nos petites enquêtes sur ce sujet, il nous a été donné d’apprendre qu’un agent de nettoyage occupe une salle de classe depuis près de dix-neuf ans.
Notre interlocuteur nous a fait savoir qu’il avait formulé de nombreuses demandes pour obtenir un logement, en vain. “C’est dans cette salle de classe au niveau de l’ex-annexe du lycée Ali-Mellah que ma femme a contracté une maladie chronique”, nous a confié M. Ali Merrar, car c’est de lui qu’il s’agit. “Aucun responsable n’a répondu à mes doléances”, a enchaîné ce père de famille, de surcroît fils de Moudjahid.
Actuellement, cet agent a peur que cette annexe ne devienne école primaire et qu’il ne fasse l’objet d’expulsion. “Je vis dans des conditions lamentables si bien que ma petite famille (mon épouse et ma fille) vivent chez mes beaux-parents à Alger. C’est incroyable, personne ne se soucie de nous. Tous les exécutifs qui se sont succédés à la tête de l’APC de Draâ El Mizan sont au courant de ma situation”, a-t-il ajouté avec une pointe de pessimisme. La seule lueur d’espoir qu’a connu ce citoyen fut en 2000 quand son nom a été porté sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux.
Depuis, M. Merrar désespère et ne veut plus croire que ce problème trouvera une solution en dépit des enquêtes déjà effectuées l’an dernier. “Je ne peux pas squatter. Je vais attendre. Mais, je lance un dernier appel en direction des autorités locales et du nouveau wali en vue de se pencher sur ma situation”, tel est l’appel de ce citoyen désabusé.
En tout cas, tout comme ce dernier, ils sont nombreux à attendre l’épilogue d’une situation qui n’a que trop durée.
- La depeche de Kabylie
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Certes, de nombreux projets en matière de logements sont en cours de réalisation, cependant la crise n’est guère sur le point d’être même atténuée.
Des milliers de demandes demeurent en instance. Lors de l’une de nos petites enquêtes sur ce sujet, il nous a été donné d’apprendre qu’un agent de nettoyage occupe une salle de classe depuis près de dix-neuf ans.
Notre interlocuteur nous a fait savoir qu’il avait formulé de nombreuses demandes pour obtenir un logement, en vain. “C’est dans cette salle de classe au niveau de l’ex-annexe du lycée Ali-Mellah que ma femme a contracté une maladie chronique”, nous a confié M. Ali Merrar, car c’est de lui qu’il s’agit. “Aucun responsable n’a répondu à mes doléances”, a enchaîné ce père de famille, de surcroît fils de Moudjahid.
Actuellement, cet agent a peur que cette annexe ne devienne école primaire et qu’il ne fasse l’objet d’expulsion. “Je vis dans des conditions lamentables si bien que ma petite famille (mon épouse et ma fille) vivent chez mes beaux-parents à Alger. C’est incroyable, personne ne se soucie de nous. Tous les exécutifs qui se sont succédés à la tête de l’APC de Draâ El Mizan sont au courant de ma situation”, a-t-il ajouté avec une pointe de pessimisme. La seule lueur d’espoir qu’a connu ce citoyen fut en 2000 quand son nom a été porté sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux.
Depuis, M. Merrar désespère et ne veut plus croire que ce problème trouvera une solution en dépit des enquêtes déjà effectuées l’an dernier. “Je ne peux pas squatter. Je vais attendre. Mais, je lance un dernier appel en direction des autorités locales et du nouveau wali en vue de se pencher sur ma situation”, tel est l’appel de ce citoyen désabusé.
En tout cas, tout comme ce dernier, ils sont nombreux à attendre l’épilogue d’une situation qui n’a que trop durée.
- La depeche de Kabylie